
Boualem Sansal a été libéré suite à l’intervention du président allemand, qui a conditionné son aide à l’Algérie à cette libération, mais Macron, comme à son habitude s’approprie sans honte le succès de cette opération. C’est selon lui, « le fruit des efforts constants de la France ». Souvenez-vous, la trêve à Gaza, c’était lui déjà ! Quand verrons-nous un dirigeant le remettre vertement à sa place ? Pendant ce temps il nous a refait le cirque des champs Élysée vidés du peuple, en ne s’exonérant pas de la facétie de saluer les arbres. C’est donc ce personnage que nos parlementaires s’échinent à garder à la tête de l’État. N’importe quel clinicien verrait dans ces comportements des signes inquiétants de stabilité ou d’égo qui seraient jugés comme incompatibles avec les fonctions de Président. Si l’on rajoute à cela les dons qu’il fait à l’étranger sans aucun contrôle du parlement et ses déclarations rapportées sur le fait qu’il a « lâché le manche de la politique intérieure », cela donne suffisamment d’arguments pour le destituer. Oui mais non ! Comprenez-vous, le monsieur d’à peine 11% bénéficie du soutien indéfectible de Larcher, qui le protège on ne sait trop pourquoi, si ce n’est à envisager que tout ce petit monde se tient par la barbichette et que le premier qui la tirera se fera détruire instantanément.
C’est à l’aune de ces événements que l’on a la certitude que l’image de la France n’est plus le souci de cette classe corrompue. Si tel était le cas, ils auraient à cœur d’interrompre les saillies répétées d’un homme qui défigure notre réputation et ne cesse d’enfoncer le pays dans une spirale d’endettement qui ne pourra que mal se terminer. Macron se veut partout, mais se révèle nulle part à la fois, il met son grain de sel dans chaque problème mondial, personne ne l’écoute, mais il s’attribue les lauriers des réussites à la première occasion. Son habitude est qu’il rêve les succès qu’il est impuissant à réaliser, mais s’en décerne les bénéfices, dans une sorte de schizophrénie enfantine. Cela pourrait être amusant s’il ne s’agissait pas du président de notre république. Même Trump l’a gentiment remis à sa place lors de la conférence en Égypte, comme un père le fait avec un gamin un brin capricieux. L’homme n’inspire plus aucun respect, ni en France, ni à l’extérieur, mais il s’accroche au pouvoir, au point de vouloir censurer les réseaux sociaux qu’il est incapable de maîtriser à l’heure actuelle et qui lui font du tort. Comme il se vit sur les champs Élysée dans un simulacre de démocratie où la foule l’acclamerait, il veut faire taire ces voix dissidentes qui l’empêchent de rêver, de diffuser et de marteler sa vérité, qui est bien entendu toute différente de ce qui se dit et s’écrit en dehors des salles de rédaction des journaux subventionnés. Il n’a pas la main sur le réel, il faut donc tuer le réel ! Le peuple est hostile, qu’à cela ne tienne, on lui interdit d’être présent quand Sa Majesté décide de sortir.
Mais ce n’est pas suffisant, il y a ces réseaux qui ne cessent de parler autrement que le discours officiel, alors il faut les tuer aussi. C’est cela la démocratie selon le macronisme, qui par ces agissements ressemble de plus en plus à une secte. LE gourou décide de ce qui est vrai, de ce qui est bon, et toute tentative de remise en question est châtiée, pour le bien de la communauté cela va s’en dire. Exactement comme un mentor le fait avec ses ouailles. Interdire la libre circulation des pensées, les diriger dans un sens bien précis, n’admettre aucune dissidence car elle est porteuse de mensonge et donc met en péril l’ensemble de l’œuvre et du système C’est la définition d’une secte, et la démocratie, le modèle tant mis en avant, n’est plus qu’un leurre pour afficher des prétentions qui en deviennent démoniaques.
Le pire est qu’il soit encore soutenu et préservé par une pléiade de serviteurs, dont aurait pu penser qu’ils voudraient le virer à la première occasion. Mais ces députés, ces sénateurs, surtout eux d’ailleurs, le protègent, trahissent le peuple depuis trop longtemps. Quand les parlementaires votent systématiquement différemment que le peuple, on peut affirmer qu’il y a un problème de représentation. C’est cette différence qu’il faut corriger pour retrouver les chemins de la liberté et redonner à la démocratie ses lettres de noblesse. C’est pour cette raison qu’au RPF nous sommes pour donner au peuple, par le RIC, la possibilité de s’exprimer, tant sur le législatif, que sur le maintien en poste d’un élu, que nous souhaitons que la révision constitutionnelle ne puisse être réalisée que par référendum, que nous sommes favorables au scrutin uninominal majoritaire à un tour avec une limitation dans le temps des mandats de députés et sénateurs. Mais qui osera aujourd’hui reprendre ses propositions ? Comme d’habitude nous sommes partageurs et désintéressés, nous laissons la liberté aux responsables politiques de relayer nos propositions, et de les porter dans leurs programmes. Nous pensons d’abord à l’avenir du pays avant de nous assurer du nôtre.