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Les éleveurs en ont ras le bol et tout le monde avec eux…

Les radars routiers prennent cher avec les manifestations d’agriculteurs et ce n’est pas vraiment un hasard. Ces machines symbolisent l’État spoliateur. Leur arrivée n’est pas marquée par la moindre inflexion dans le nombre de morts sur la route qui décroît régulièrement radar ou pas, donc ils ne sont pas là pour notre sécurité, contrairement à ce que raconte la fable destinée à nous les faire avaler. Ils sont là comme pompes à fric qui fonctionnent très majoritairement sur des petits excès de vitesse et pratiquent le racket ordinaire, souvent gérés par des sociétés privées à haut rendement et fonctionnant de manière entièrement automatisée, c’est à dire déshumanisée. Ils incarnent donc ce côté oppressant de notre état moderne, ils facturent aveuglement, comme l’état taxe aveuglement, comme les vaches sont abattues aveuglement, comme les normes s’appliquent aveuglément. C’est l’émanation de notre état kafkaïen et il n’est pas étonnant qu’ils soient les victimes expiatoires des colères populaires.

Car il ne faut pas se tromper, les éleveurs sont dans la rue, mais il n’y a pas qu’eux qui en ont marre. Tout le monde en a marre et tout le monde voudrait pouvoir faire comme eux. Artisans, petits commerçants, petits fonctionnaires du service public en déshérence, militaires, gendarmes, policiers, justice, retraités… tout le monde est au bout du rouleau, à se demander où on va et où passe tout cet argent qu’on nous prélève sans cesse avec une pédagogie rasoire, culpabilisante, nous demandant éternellement des efforts quand nous avons sous le nez des gens qui non seulement ne font aucun effort, mais vivent ostensiblement dans le luxe à nos frais, et avec arrogance.

Ce n’est pas la colère des éleveurs, c’est une colère sourde et générale qui s’exprime, perceptible par le large soutien populaire dont bénéficient les paysans, perceptible par le nombre de suicides au travail, le nombre de déprimes, la consommation de médicaments, la lassitude et une espèce de chape de plomb qui assomme tout le pays livré aux coups de couteaux quotidiens auxquels répliquent les policiers, avec, comme en Corse, une population qui espère bien que les policiers salvateurs n’auront pas d’ennuis. Il y a en cette période de Noël, un air de fête obligatoire pour essayer d’oublier ces multiples étaux qui nous étreignent. Et cet Etat, encore lui, qui voudrait nous priver aussi de ce symbole de Noël, histoire de nous déstructurer un peu plus, lui qui nous mène une guerre totale, sur tous les fronts, pour nous faire disparaître et faire disparaître la France éternelle, celle du Père-Noël et des cathédrales, celle des petits marchés du dimanche, des saucissons et du Tour de France et du travail qui rapporte de quoi vivre, tout ce qui est décrété « rance » et « nauséabond », mais qui maintient encore un peu de cohésion entre ces Français qui désormais rasent les murs, estimant très majoritairement qu’il n’y a plus d’endroit en France, où on est à l’abri… à l’abri des hordes sauvages d’importation armées de couteaux et qui passent à l’acte désormais tous les jours sur une population ponctionnée à plus de 50 % et qui bénéficie dans son propre pays, du service minimum et des fois même, de plus de services du tout. Et les politiciens de se demander ce que veut le peuple : que tout cela s’arrête !

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/12/23/les-eleveurs-en-ont-ras-le-bol-et-tout-le-monde-avec-eux/

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