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SOS Racisme : y’a bon, subventions…

Dominique Sopo, président de SOS Racisme depuis 22 ans…

SOS Racisme a été créé en octobre 1984. Selon Atlantico : « SOS Racisme est fondé par Jacques Attali, Julien Dray avec le renfort de l’Union des étudiants juifs de France ». Parmi les cofondateurs : Harlem Désir, Gérard Filoche, Marc Ladreit de Lacharrière, Daniel Saada, Bernard Pignerol et Bernard-Henri Lévy.

Le tout est piloté par Tonton depuis l’Élysée. Un Tonton qui a parfaitement compris qu’avec cette « assoce » dans l’air du temps, le PS procédait à un solide investissement.

La création de « l’assoce » intervient un an après la « Marche pour l’égalité et contre le racisme » appelée aussi          « Marche des beurs ».

Harlem Désir en est le premier président, tandis qu’Éric Ghebali, le président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) où le frère de Julien Dray milite aussi, en est le premier secrétaire général, un poste moins médiatisé mais tout aussi important dans la logistique de la boutique.

À la présidence se succèdent ensuite Fodé Sylla, Malek Boutih et, en 2003, Dominique Sopo.

C’est tout ? Oui, c’est tout : Sopo est accroché à son poste de président depuis 2003. Ça fait donc 22 ans que Sopo préside aux destinées de » l’assoce », c’est vous dire si la soupe est bonne.

Ah non ! En 2012, ils mettent Cindy Leoni, une femme de paille, à la tête de l’association ? Pourquoi ? Parce que Sopo est convaincu que François Hollande va le faire nommer ministre, pour mettre de la couleur dans son gouvernement, et pour la symbolique. Il en a eu la promesse. Sauf que Ayrault nomme son gouvernement, et que Sopo reste à la porte. Donc, il attend deux ans, se disant que son tour viendra, et faute de quoi, il vire Cindy Leoni, et redevient président de SOS Racisme. Quant à Cindy Leoni, elle deviendra sous-préfète et haut fonctionnaire.

Dans un autre registre, Fodé Sylla deviendra député européen, sera planqué au CESE, et on lui trouvera un poste d’ambassadeur itinérant du Sénégal. Harlem Désir deviendra député européen, bien planqué à Bruxelles pendant trois mandats à 10 000 euros par mois, tous frais payés, il prendra la tête du PS avant de se faire virer pour incompétence notoire, et finira bien planqué par le Gouvernement français dans les instances européennes. Quant à Malek Boutih, il se fera embaucher par les Qataris du PSG pour défendre l’antiracisme dans le club de la capitale. Elle n’est pas belle, la vie d’antiraciste ?

Les objectifs affirmés de l’association sont de construire une « république métissée » qui assure « une égalité à tous ». C’est du Rachid Méluche avant la lettre. Harlem Désir relate à l’Humanité que BHL conçoit pour l’association « un plan de bataille [médiatique] en or massif ». Ce sera surtout une pompe à finances publiques en or massif.

L’opacité des comptes est naturellement de rigueur : pour vivre heureux, vivons cachés.

Les seuls comptes jamais publiés par l’association datent de… 2009. SOS Racisme est donc en infraction depuis 16 ans avec l’article 612-4 du Code de commerce, qui oblige les associations loi 1901 à publier leurs comptes dès qu’elles ont reçu plus de 153 000 euros de dons. Sans aucun dommage pour « l’assoce ».

Dévoilé grâce à une enquête des Contribuables associés, le budget 2015 de 1,4 million d’euros a été couvert à 87 % par des subventions publiques (État, DILCRAH, ministères, collectivités). « L’assoce » n’a jamais communiqué sur son nombre d’adhérents, sauf en 2015 où Sopo a annoncé 8 000 potes. Pas vraiment un succès de foule, mais aucune importance : « l’assoce » vit grassement d’argent public.

SOS Racisme n’a pas simplement touché de l’argent public, il a surtout diffusé sa doctrine dans toutes les couches de l’État. Pour percevoir des subventions, il a signé comme la loi le demande des conventions avec les ministères concernés. Plusieurs sont visibles sur Internet, notamment une convention-cadre de 2007 avec le ministère de la Justice. Rachida Dati, garde des Sceaux de l’époque, a jugé bon de requérir SOS Racisme pour « informer l’autorité judiciaire des difficultés rencontrées par les [discriminés] et des solutions préconisées ainsi qu’à favoriser l’émergence de plaintes chez les victimes de faits susceptibles d’être constitutifs d’une discrimination ».

La convention de Rachida Dati a opéré un rapprochement avec tous les parquets de France, dont l’association est devenue un supplétif officiellement agréé par la Chancellerie : « l’assoce » désigne des mal-pensants à la Justice, qui se fait un devoir de diligenter des mises en examen.

La convention de 2007 a ainsi mis en place « modules d’enseignement spécifiques » pour l’École nationale de la magistrature et l’École nationale des greffes.

Des conventions comme celle-là, SOS Racisme en possède d’autres : Éducation nationale, logement, politique de la ville, Jeunesse, sport, Culture, Droit des femmes, Enseignement supérieur, et Intérieur.

Signalons également les conventions avec l’Agence des territoires et les universités.

SOS Racisme est une affaire juteuse encore promise à un bel avenir. Tonton était décidément un grand stratège.

Henri Dubost

https://ripostelaique.com/sos-racisme-ya-bon-subventions.html

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