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Les associations immigrationnistes dans la tourmente : mécènes en retrait et « situation financière totalement inédite » ; Benoît Hamon, à la tête de l’ONG Singa, tire le signal d’alarme.

Depuis 2025, plusieurs associations françaises d’aide aux migrants voient leurs financements s’écrouler, entre baisses massives de subventions publiques et désengagement de mécènes privés. Selon les premiers éléments rapportés, certaines ONG perdent jusqu’à 40 % de leurs ressources, tandis que d’autres doivent réduire leurs effectifs pour la première fois en trente ans. La polarisation croissante autour des questions migratoires alimente une inquiétude commune.

Benoît Hamon, à la tête de Singa, décrit une crise urgente : « On est dans une situation financière totalement inédite ». Il détaille des départs de partenaires privés et une chute brutale des subventions. Certaines fondations américaines ont expliqué que les sujets étaient « trop polarisants aux États-Unis et qu’elles ne voulaient pas s’exposer à des risques de sanctions ainsi qu’à une mauvaise publicité ». Le contexte international accentue cette fragilisation : depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a « démantelé l’agence américaine pour le développement international (Usaid) et bloqué des milliards de dollars permettant de soutenir des programmes humanitaires ».

Face à cette pression, associations et fondations adaptent leur stratégie : noms changés pour éviter le mot « migrant », mécènes réorientant leurs dons vers des aides « aux Français », priorités déplacées vers des causes plus « neutres ». Un responsable associatif résume cette logique : « Elles veulent du retour sur investissement et jugent le sujet trop casse gueule pour y associer leur marque », ajoutant : « Elles veulent investir sur les bonnes écuries, les bons chevaux, pas les crevards ». La Fondation BNP Paribas assure néanmoins maintenir son soutien : « Plus que jamais, il faut soutenir les réfugiés », et insiste sur la nécessité de « changer le regard sur les réfugiés ». Pour d’autres structures, comme le Centre Primo Levi, l’étau budgétaire entraîne désormais des réductions d’effectifs, « pour la première fois en trente ans d’existence », selon les faits rapportés.

L’Union

https://www.fdesouche.com/2025/11/19/les-associations-immigrationnistes-dans-la-tourmente-mecenes-en-retrait-et-situation-financiere-totalement-inedite-benoit-hamon-a-la-tete-de-long-singa-tire-le-signal-d/

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