Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Moins de généraux républicains, plus de généraux patriotes

Combat royaliste 101

Par Philippe Germain

La maladresse du général Mandon devant les maires de France nous a rappelé ce que Charles Maurras en 1899 appelait la question militaire. Son principe est simple : en république, les intérêts de l’État et ceux de l’armée sont divergents et rivaux (relire Dictateur et roi, aux Éditions de Flore, page 71).

En fait, le général Mandon s’est conduit non pas en général français défendant les intérêts de la nation mais tout simplement en bon général républicain défendant les intérêts du chef du pays légal. C’est pour cela que le général a scrupuleusement suivi le plan du président de la République Emmanuel Macron.

Le but du plan stratégique est triple :

1) garder le pouvoir au pays légal et plus particulièrement aux dynasties du parti socialiste.

2) noyer l’armée française au sein d’une armée européenne.

3) faire perdre la souveraineté nucléaire française au profit d’une Europe « puissance ».

Le moyen de ce plan est simple :

1) faire régner la peur sur l’électorat français pour la prochaine présidentielle, en développant un risque d’agression de la Russie sur un pays européen de l’OTAN, comme par exemple un pays balte. Ce qui pourrait entraîner la mise en œuvre de l’article 5 de l’OTAN, sur le principe de cascade d’alliances comme cela s’est déroulé en août 1914.

2) transformer les missiles nucléaires français, particulièrement ceux de nos quatre sous-marins SNLE, en parapluie pour d’autres pays européens en faisant croire aux Français que cela amènerait ces pays à faire appel à l’industrie de défense française.

Ce plan s’articule autour :

1) des déclarations bellicistes anxieuses d’Emmanuel Macron,

2) appuyées par la prise de parole rare du CEMA, le général Burkhard,

3) du patron de la DGSE,

4) d’une note de préparation aux hôpitaux,

5) d’une déclaration du chef d’État-major de l’armée de terre CEMAT, le général Schill, pour les grandes manœuvres ORION,

6) de la tonitruante annonce de commande de 100 rafales par l’Ukraine,

7) de celle maladroite du nouveau chef d’État-major des armées CEMA, le général Mandon,

8) d’une tentative de mobilisation des maires des communes,

9) de la déclaration à la presse, sans presse, de la ministre de la Défense, madame Vautrin,

10) de l’intervention explicative gênée du porte-parole des armées,

11) de la mobilisation des généraux « experts » intervenant sur les chaînes d’information,

12) de l’opportune annonce de la diffusion d’un kit de survie,

13) de la déclaration du chef d’État-major de la marine, l’amiral Vaijour,

14) pris la main dans le sac à manipulations, Emmanuel Macron déclare que le CEMAT a « toute sa confiance ».

Une chose est sûre : la république gouverne mal mais s’investit beaucoup dans ses « plans Communication » en y mouillant jusqu’au cou ses généraux plus républicains que soucieux de la nation. Le problème c’est que les intérêts de l’État macroniste et ceux de l’armée française sont divergents.

https://www.actionfrancaise.net/2025/11/25/combat-royaliste-101/

Écrire un commentaire

Optionnel