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Liste noire : la gauche lyncheuse se poutinise

La gauche lyncheuse a complété sa liste noire. Vincent Bolloré, Pierre-Edouard Stérin, Bernard Arnault, sont parmi les nouveaux proscrits. Ainsi font les Amis de la Terreur. Les épurateurs détestent ceux qui ont fait fortune, qui leur tiennent tête, pensent mal, écoutent le peuple, lui donnent la parole. Tout cela fait du monde. Parmi les journalistes, Pascal Praud a été promu pestiféré No 1, y compris dans une vidéo accusatrice de l’Elysée du 1er décembre. Ce week-end, le Nouvel Obs a fait sa couverture sur la star de CNews (« Profession propagandiste ») accusée d’« orchestrer la montée de l’extrême droite ». Le 21 novembre, Libération avait ouvert le tir à vue en titrant finement sur la « Praudpagande ». Jeudi, France 2 démolissait pour sa part, dans Cash Investigation, l’entrepreneur Bernard Arnault, patron de LVMH. 

Le même soir, l’extrême gauche tentait violemment de perturber La Nuit du Bien Commun, aux Folies Bergères : une œuvre caritative lancée initialement par le milliardaire catholique Pierre-Edouard Stérin. Plus généralement, la « bollosphère », force médiatique construite par Vincent Bolloré, est désormais l’unique obsession du Pouvoir et de sa presse labellisée. Celle-ci ne se résout pas à sa marginalisation par le numérique et les médias alternatifs, audiovisuels et écrits. Parmi eux, le magazine Frontières, dont le dernier numéro a révélé que le député LFI Raphaël Arnault, ficher S, a été définitivement condamné (quatre mois de prison avec sursis) pour « violences volontaires en réunion ». Parallèlement, Jordan Bardella, en tête dans les sondages pour la présidentielle, vient d’être visé opportunément par une plainte de l’association AC Corruption auprès du parquet national financier, pour « favoritisme » et « détournement de fonds publics ». Bref, le progressisme en sursis a remobilisé ses sicaires.

Les censeurs et les coupeurs de têtes n’ont qu’un ennemi en ligne de mire : le « populisme ». Il peut être aussi bien politique que scientifique, télévisuel, religieux, artistique, littéraire, etc. En fait, le populisme est là où l’opinion autorisée n’a plus prise. Autant dire que ce retour au bon sens est partout. La gauche, mélenchoniste et macronienne, est submergée par ce qu’elle appelle les « réactionnaires ». Mais ces dissidents ne sont autres que les Français excédés et réactifs. Longtemps bernés, ils récusent les certitudes et les mensonges de ceux qui prétendent les guider et les informer. Les assauts contre la liberté d’expression sont menés par un pouvoir qui ne sait convaincre qu’avec le matraquage de sa police de la pensée. La poutinisation de la gauche a atteint Emmanuel Macron dans ses tentatives de contrôle de la parole sur l’internet (dont X, à travers ses algorithmes) et les chaînes privées. La haine que déversent les « humanistes » contre Praud et ses succès d’audience dévoile leurs intolérances. Pour avoir choisi de quitter son émission (L’heure des pros) il y a près de quatre ans sur un désaccord personnel, je reconnais d’autant plus volontiers, derrière le one man show de l’acteur, la justesse et l’efficacité de sa récente radicalisation face à une système en sursis qui lui-même se raidit, mais se noie.

Mes interventions de lundi sur Europe 1 (13h15-14h) et CNews (14h-15h)

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