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Noël arrive et derrière lui, 2026…

Il y a des années qui filent en silence, et d’autres qui claquent comme des guirlandes mal accrochées. Celle qui s’achève appartient clairement à la seconde catégorie. À l’heure de ranger les agendas et de sortir les papillotes, peut-être un petit bilan s’impose-t-il…

Et pour le commencer, comment ne pas noter l’importance prise par les réseaux sociaux qui ont durablement entamé la parole officielle : chaque discours officiel est maintenant passé au crible en temps réel, chaque pignouferie semi-lyrique disséquée, sourcée, parfois corrigée et souvent moquée. Le fact-checking est devenu un sport de combat dans lequel les journalistes font souvent office d’objets contondants confrontés à des millions d’yeux attentifs. Le public n’est plus seulement une opinion, mais devient une force de réplique, immédiate et souvent documentée. Pas étonnant que les velléités de censure ont poussé de tous les côtés, et surtout en Europe, la France n’étant pas en reste dans ce domaine.

Sur la scène internationale, l’arrivée de Donald Trump a agi comme un changement brutal de musique en plein bal diplomatique. Les pas appris de longue date ne correspondent plus vraiment au tempo, et l’on devine une certaine fébrilité dans les mouvements des dirigeants européens. La dynamique internationale a fait un salto arrière, et les voir gesticuler, pris de panique, a ajouté un certain comique de situation à la géopolitique mondiale.

En France, l’ambiance est moins festive. Macron est de plus en plus isolé, et ses bricolages politiques successifs n’ont pas réussi à sortir le pays de l’ornière. Le chef est marginalisé, l’orchestre joue faux. Les promesses s’empilent, les rustines aussi. Si la pente est forte, la route n’est plus droite du tout. La situation économique et sociale, déjà fragile, continue de se tendre, laissant un sentiment diffus d’essoufflement collectif. Au milieu de ce marasme, une voix s’est élevée, celle de Nicolas qui paye tout mais qui a réussi à enfin faire un peu parler de la classe moyenne.

L’IA, parallèlement, a commencé à s’insérer un peu partout et s’est invitée dans les conversations, les entreprises, les stratégies militaires et les rivalités géopolitiques, cessant d’être un gadget ou un sujet de conférence pour devenir un facteur structurant de pouvoir, de productivité et d’influence. Devant ces nouvelles opportunités et ces nouveaux risques, l’Europe s’est courageusement dotée de bouchons attachés et la France a fièrement choisi de pondre une loi élevant Alfred Dreyfus au grade de général de brigade.

Bref, l’année 2025 fut bien remplie et il n’y a rien à parier qu’il en sera de même en 2026 : tous les ingrédients s’accumulent pour douze mois de folie furieuse, de propagande déjantée et de politique politicienne sans freins mais avec beaucoup de lois… Ce qui ne peut entraîner qu’une bouffée d’optimisme : que ces fêtes soient donc l’occasion de débrancher quelques écrans, de recharger les batteries et de lever nos verres à une nouvelle année pleine de surprises. C’est en tout cas ce que ce blog va faire pendant quelques jours afin de profiter, de mon côté, de ma famille.

Et pour 2026, soyons plus audacieux que les vœux sempiternels de santé, de bonheur ou de réussite : souhaitons nous de l’insolence, celle qui permet de répondre – au moins par la moquerie – aux tyranneaux de Prisunic et aux avanies du destin. Je nous souhaite à tous de garder cet œil critique qui fait trembler les pupitres de beaux parleurs. Je nous souhaite de continuer à rire de plus belle au nez des conformismes et de chérir notre liberté comme le bien le plus précieux.

D’ici là, que vos fêtes soient joyeuses, que vos débats à table soient animés, et que l’année qui vient soit celle où le bon sens reprend définitivement le pouvoir.

Joyeux Noël à tous les esprits libres !

https://h16free.com/2025/12/20/82983-noel-arrive-et-derriere-lui-2026

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