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  • La police avec nous!!!

    Derrière leur radar sur l’autoroute, en planque en ville pour voir si t’es pas à 60km heure, ils te guettent. Oui, toi, l’automobiliste lambda. Ils sont partout sur les routes mais nulle part dans ce pays qui brûle. La délinquance (ou plutôt les incivilités en novlangue) explose, l’insécurité est partout, on deale à la sortie des établissements scolaires et les filles ne peuvent plus sortir seules mais ils sont sur les routes pour te faire cracher encore un peu de pognon pour nourrir toujours plus un Etat mafieux qui n’aura de cesse de s’en servir contre toi ou de le dilapider.

    Ah, ça, c’est sûr, si tu comptes sur la police du système pour te protéger, t’es mal barré. Tu comprends, c’est les ordres « d’en haut ». Et puis, les magistrats de ce qu’on peine à encore appeler justice sapent tout le boulot… La racaille prospère dans un laxisme bienveillant ? La corruption est partout ? Pendant que ta voisine se fait violer dans la rue ? C’est les ordres. C’est gouverner par le chaos. On en a déjà parlé sur ce blog. Si les forces de « l’ordre » sont faibles avec les forts et fortes avec les faibles, faut bien finir par te dire qu’il y a une volonté derrière, à tous les échelons du système.

    Oui, on sait, la République gouverne mal mais se défend bien. Mais alors pourquoi on te parle comme à une merde quand t’as traversé en dehors des clous ou qu’on t’a chopé 5km heure au dessus de la limite alors qu’on déroule toutes les formes de bienséance pour s’adresser à la racaille ? C’est les ordres aussi ça ? Ah non, ça, c’est un trait très humain. Avec un uniforme, on ne se sent plus, on écrase tout le monde, surtout les faibles qui ne veulent pas faire de vagues et qui paient des impôts. Faut bien dire que dans les forces de « l’ordre », on n’est pas toujours très regardant sur le recrutement vu le nombre de kékés qu’on y croise.

    Tu trouves que c’est pas une mince affaire de maintenir l’ordre dans un pays et qu’il faudrait des gens « de bien » pour une telle mission d’intérêt commun ? Ben, ça, le système n’en a pas besoin. Il lui faut des auxiliaires zélés. Et puis, s’ils aiment frapper sur la gueule des manifestants, même pacifiques, c’est encore mieux. Les gentilles personnes qui ont connu les foudres policières s’en souviennent. Pensez, ils gazent mêmes des gamins cathos à lunettes et des retraités. Qui font trembler la République, je ne le vous fais pas dire !

    Oui, oui, beaucoup de flics sont de chez nous. D’ailleurs, on attend avec impatience leur aide quand le grand soir viendra enfin. Ben oui, quand on sortira l’arsenal stocké depuis des lustres et qu’on fera tomber la république ! Une bonne partie de la mouvance en parle lors de soirées arrosées. C’est pour demain et on a les flics avec nous !

    Et vous osez m’objecter qu’on ne peut servir deux maîtres à la fois?

    Rüdiger

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/04/10/la-police-avec-nous-5344306.html

  • L'avenir des régions doit se décider en région

    J'avais hésité à intituler cette chronique "la Grande Bourgogne est en marche". On aurait pu y voir un regard humoristique, alors qu'il convient de saluer une décision. L'annonce par le Monde du 14 avril des "fiançailles  de la Bourgogne et de la France Comté" ne devrait surprendre aucun de ceux qui, connaissant l'Histoire et ses éternels resurgissements, n'ignorent pas que le nom même de Franche-Comté lui vient de son ancien statut de "comté de Bourgogne", – comté au féminin comme dans les traductions françaises de Tolkien. On se souviendra peut-être aussi que la Franche-Comté fut détachée du Saint-Empire au XVIIe siècle, très largement contre son gré.

    Depuis le discours programme de Manuel Valls du 8 avril, on a vu surgir, en effet, un nombre impressionnants de projets parisiens de redécoupage, aussi arbitraires que les précédents, s'ingéniant à réduire le nombre des régions métropolitaines de la France. Les adeptes de Michel Debré avaient imposé aux départements des compositions arbitraires. Les plus notoirement absurdes ont coupé la Normandie en deux, ou ont retranché Nantes capitale des ducs de Bretagne de la région administrative portant ce nom.

    Désormais, les mêmes bureaux technocratiques s'emploient à nous dire, dans leur langue péremptoire, si Montpellier fait partie du "sud est" ou du "sud ouest", si l'Auvergne se situe dans le massif central, etc. Ne parlons même pas de l'Alsace-Lorraine, sujet tabou en ce douloureux centenaire du suicide de l'Europe en 1914. À force de jouer aux imbéciles les champions jacobins de la balle dans le pied finiront bien par gagner. Les crétins médiatiques les y aideront. 

    Pour une fois en effet, on devrait presque saluer une formulation prudente utilisée par le chef de l'État. Dans son discours du 14 janvier, il avait "invité" les régions à se"rapprocher." Cela sonne mieux à nos oreilles que l'horizon, fantaisiste et lointain, d'un redécoupage en 2021, tendant, finalement à recentraliser la décentralisation, au lieu de la mener à sa conclusion logique, celle d'une régionalisation du cadre français. Tout cela au nom d'improbables économies.

    On pourrait et on doit sans doute considérer ici une "norme européenne" – mais certainement pas celle que l'on entend avancer habituellement quand on parle des 16 Laender allemands, en ignorant superbement l'exemple, pourtant magnifique, de l'ancienne cité hanséatique de Brême.

    Le drame de la France, dans ce domaine, ne tient pas au "nombre" de ses régions, mais à l'empilement des strates. La multiplication des instances théoriques de décision aboutit en fait à renforcer, au quotidien, la mainmise concrète de l'administration sur la vie sociale.

    L'exemple du référendum alsacien de 2013, mal conçu, mal présenté, mal défendu, et pour tout dire saboté, amène le pouvoir central à vouloir reprendre la main dans ce dossier qui le dérange. À Besançon, Marie-Guite Dufay, présidente de l'exécutif constate : "L'enjeu est tellement important qu'il faudra également une large consultation populaire. Après les élections de 2015, je suis très ouverte à l'organisation d'un référendum." Mais cela déplaît à Paris. Son homologue bourguignon François Patriat déplore donc à juste titre : "En matière de réforme territoriale, la droite et la gauche ont successivement manqué de courage. La France meurt de ses rigidités !"

    Il est donc grand temps que la France revive en laissant ses territoires penser eux-mêmes leur régionalisation et leurs équilibres financiers. Difficile de nous faire croire que l'État central jacobin puisse, sur ce dernier terrain, leur donner des conseils.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/04/lavenir-des-regions-doit-se-decider-en-region.html

  • Merville : il couche avec sa fille, le tribunal le relaxe.

    Ce sordide fait divers nous rappelle que les relations sexuelles incesteuses, en France, sont légales !
    Et que, pour qu’il y ait condamnation, il faut montrer qu’il y a eu contrainte !

    « Christophe est un Mervillois âgé de 40 ans dont les experts psychiatriques affirment qu’il a une intelligence au ras des pâquerettes. Liminaire, dit-on, en langage juridique. Son addiction à l’alcool n’arrange rien.

    Le 16 avril 2011, il a bu, comme souvent, et regarde la série « Agence tous risques », sur le canapé, avec un copain.

     

    Les deux décident ensuite de regarder un DVD porno. Christophe, ça lui donne des idées. Il monte dans la chambre de sa fille, à l’époque âgée de 17 ans, la réveille, pour avoir une relation sexuelle complète avec elle. Il ne l’a jamais nié.

    Jugé ce mardi par le tribunal correctionnel pour agression sexuelle par ascendant sur mineur de plus de quinze ans, Christophe a été relaxé.

    Pourquoi ? Parce que l’enquête ne démontre pas l’absence de consentement de sa fille. « Le tribunal ne dit pas pour autant que ce que vous avez fait, c’est bien », s’est tout de même senti obligé de préciser le président. La fille, aujourd’hui majeure, ne s’est pas présentée à l’audience du tribunal.  » (la Voix du Nord)

    Le terme d’inceste avait déjà disparu du code pénal après que les républicains ont fait leur révolution de 1789.

    http://www.contre-info.com/merville-il-couche-avec-sa-fille-le-tribunal-le-relaxe#more-32356