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  • Les manifestations ou les laboratoires humains pour la police

    Depuis celui de Seattle en 1999, les sommets internationaux comme l’OTAN, le G8 ou le G20 font face à des nouvelles formes d’oppositions et de contre-attaques menées par des mouvements anticapitalistes et révolutionnaires majoritairement blancs et issus des couches favorisées des classes populaires. Les polices du monde occidental y expérimentent de nouvelles méthodes de contrôle des foules susceptibles de contrer ces attaques en provoquant des situations médiatiquement payantes. 

         A Strasbourg, à l’occasion du 21e sommet de l’Otan, en 2009, l’Etat français reprend officiellement sa place au commandement intégré de cette organisation interimpérialiste. Pour l’occasion, le ministère de l’Intérieur organise, selon ses mots, « la plus grande opération de sécurité menée sur le territoire français » – estimée à 110 millions d’euros, dont 60 millions sont investis par la France. Près de 9 000 policiers et gendarmes français sont mobilisés aux côtés de 14 000 policiers allemands. 

         Les 2 et 3 avril 2012, la police tente d’appliquer contre une manifestation de militants anti-impérialistes un dispositif de répression calqué sur le modèle antiémeute conçu pour les quartiers populaires. Elle bloque, deux jours de suite, des cortèges d’activistes anti-Otan au milieu du Neuhof, une cité particulièrement ségrégée en périphérie de la ville. La police ferme les routes et boucle le quartier pour y encager les manifestants. Elle tente de procéder à un contrôle d’identité général et retient le cortège et les habitants encerclés en déployant des gardes mobiles et des CRS. Lorsque la tension lui semble favorable, la police ordonne la dispersion, gaze et charge les activistes et les habitants réunis aux pieds des bâtiments. Elle lance des grenades lacrymogènes, des grenades de désencerclement et tire au flash-ball sur quiconque reste dans le quartier. Chaque jour, des habitants et des manifestants se solidarisent face à la brutalité policière. Tandis que des unités poursuivent les manifestants dans toute la zone bouclée, des habitants surveillent les mouvements de police, transportent des activistes en scooter, d’autres soutiennent les barricades improvisées, des familles ouvrent leurs portes pour abriter les anti-Otan pourchassés, d’autres apportent de l’eau. Le premier jour, l’antenne du commissariat local est saccagée. Les deux-roues réquisitionnés aux habitants par la police sont récupérés et redistribués. La police se lance ensuite dans une battue à travers la forêt pour traquer et capturer les activistes qui s’enfuient. Elle tire, gaze et tabasse ceux qu’elle réussit à rattraper, d’une façon très proche de ce qu’elle inflige d’ordinaire aux damnés intérieurs. Elle procède à 300 arrestations. 

         La police emploie des mécaniques de violence modulables et rationalisées selon le caractère plus ou moins sacrifiable des corps à soumettre. 

         C’est ce qu’explique en 2010 Hubert Weigel, directeur central des CRS : « Ces nouvelles tactiques ont aussi été imaginées par rapport aux importants services d’ordre qui seront mis en place dans certains points du territoire français, à l’occasion de manifestations telles que les réunions du G8 et du G20, en 2011. » Mais « cette formation est surtout destinée à contrer les éruptions de violences urbaines, comme celles par lesquelles nous nous sommes laissés surprendre, voire déborder, à Villiers-le-Bel (Val d’Oise), par exemple » confie un officier de CRS. 

         A travers le renforcement général de l’appareil policier, des formes de violence réservées aux indésirables, aux misérables et aux insoumis sont reconverties pour soumettre les couches supérieures et/ou non ségrégées des classes dominées. La garde à vue, par exemple, est désormais employée régulièrement pour des mauvais conducteurs. Elle implique un certain nombre de violences secondaires : serrer fort les menottes sur les os, cogner la tête de la proie qui s’est débattue contre le véhicule pour l’y faire entrer, attacher le gardé à vue au pied d’un banc, plié durant plusieurs heures, lui faire subir des agressions symboliques (menaces, injures, brimades), le livrer à des tortures blanches comme le refus de lui donner l’heure, lui interdire de parler, lui refuser l’accès aux toilettes, le priver de lumière ou au contraire braquer en permanence un projecteur dans la cellule ou qui que ce soit, plus fouilles et mises à nu en cas de transfert au dépôt. 

         La police conserve certaines techniques d’exception pour les indésirables. Emmanuel Blanchard repère ainsi un « répertoire d’actions de la rafle » opérationnel dans les années 1930, qui se perpétue dans les années 1950 et se maintient encore au début du XXIe siècle. Il est caractérisé par « un investissement massif de quartiers populaires par des agents en tenue, par leur apparence et leur indésirabilité politique et social, préalables à un enfermement sans décision judiciaire, voire à un éloignement selon des modalités administratives ou extra-légales. » 

         Depuis la fin des années 2000, des formes de rafles répondant à cette définition émergent pour soumettre les luttes radicales des couches non ségrégées. La loi sur les « bandes » de mars 2010 favorise ce processus. Le 28 mars 2010, une manifestation déposée en préfecture et autorisée à défiler aux abords de la prison de la Santé, est ciblée pour son caractère anticarcéral. La centaine de personnes présentes est arrêtée dans son ensemble, sans avoir commis aucun acte délictueux, sous prétexte qu’un participant était masqué. L’application du concept de décèlement précoce – forgé par l’idéologie sécuritaire pour justifier la répression de suspects sans qu’ils passent à l’acte – permet d’employer occasionnellement contre des militants appartenant aux franges supérieures des classes populaires certaines techniques infligées quotidiennement aux damnés de l’intérieur. Comme si la police réservée à ceux-ci influençait celle appliquée aux perquisitions avec fracas, aux rafles et aux incarcérations, aux techniques de contention et à l’emploi des armes sublétales, mais de manière exceptionnelle et contenue en comparaison de ce qui est devenu la règle dans les enclaves de ségrégation. A Tarnac, le 11 novembre 2008, la police débarque à grands renforts de journalistes embarqués pour mettre en scène la perquisition et l’arrestation de militants révolutionnaires issus des couches privilégiées. Une partie d’entre eux est incarcérée pendant plusieurs mois au prétexte qu’ils auraient tenté de faire ralentir un train, participé à l’écriture d’un ouvrage jugé subversif et à des luttes collectives mettant en cause radicalement l’ordre social, économique et politique. 

         A Toulouse, le 14 novembre 2012, des unités d’élite de la gendarmerie (unités de recherche et d’intervention) opèrent sept perquisitions avec fracas dans des lieux d’habitation. Ils défoncent les portes, mettent en joue les habitants, leur appliquent des techniques d’immobilisation au sol puis contrôlent les papiers d’identité et font disparaître sans explication une dizaine de personnes. Ils capturent aussi une famille privée de droits. Les personnes arrêtées sont accusées d’avoir jeté des excréments et d’avoir peint des slogans dans un établissement de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) à Labège au début de juillet 2011. Selon les tracts laissés sur les lieux de l’action, il s’agissait de dénoncer la participation de la PJJ à la répression policière des révoltes dans l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Lavaure en mai 2011. Des ERIS (unités commandos spécialisées pour soumettre les émeutes en prison) avaient alors été envoyées pour mater les adolescents incarcérés, essentiellement des damnés de l’intérieur. L’action collective menée contre la PJJ est traitée par les services antiterroristes. Suite à la rafle de novembre, quatre personnes sont mises en détention préventive pendant près de trois mois. A leur libération, des contrôles judiciaires sont appliqués aux présumés terroristes. Conjugués aux écoutes téléphoniques et aux surveillances politiques, ces dispositifs établissent un autre système de violence symbolique qui tente de paralyser la vie sociale. Cette extension de dispositifs d’exception sert à mettre en garde les fractions radicalisées des couches privilégiées en menaçant de les traiter comme l’Etat traite les damnés intérieurs. 

    Mathieu Rigouste, La domination policière

    http://www.oragesdacier.info/2014/04/les-manifestations-ou-les-laboratoires.html

  • Force Vie versus FN... Ou quand les fondamentaux s’invitent dans le débat européen

    Les dernières positions du FN font réagir et alerter Christine Boutin au nom des candidats Force Vie

    « Derrière la dédiabolisation du FN mode « Bleu Marine », il y a un abandon des fondamentaux sur la vie et la dignité humaine. Une succession d’incohérences et d’ambiguïtés… »

    Le Front National mode « Bleu Marine » veut faire croire aux français qu’il peut défendre la famille, la nation, le patriotisme, et donc une juste économie, sans tenir l’exigence première de la défense de la vie et de la primauté de la dignité de toute personne humaine. C’est une incohérence qu’il faut dénoncer.

    Le refus de Marine Le Pen de prendre part aux grandes manifestations du Printemps dernier pour défendre le mariage comme union d’un homme et d’une femme en est l’aveu le plus flagrant. Cette absence et son silence ambigus sont un criant rejet des principes non négociables que sont la protection de la vie de sa conception à la mort naturelle, la liberté d’éducation, la défense de la famille traditionnelle.

    Voulue par Marine Le Pen, la rupture avec le socle historique sur lequel a pu s’appuyer nombre de votes FN est consommée. Elle est une postmoderne sans profondeur, entourée de technocrates ambitieux, transgressifs en nombre grandissant, qui ont rallié culturellement la pensée unique. Cette mutation explique d’ailleurs la relative dédiabolisation du FN dans la sphère médiatique.

    Par ses ambiguïtés flagrantes sur la défense du mariage, sur la protection de toute personne humaine en début ou fin de vie, sur la définition de la laïcité devenue pour eux laïcisme, Marine Le Pen et Florian Philippot, contrairement à quelques trop rares personnalités de ce parti, épousent les travers qu’ils ne cessent pourtant de dénoncer dans une nouvelle incohérence.

    Au niveau européen, le Front National des Jeunes a noué des alliances avec des partis qui sont souvent soumis aux revendications des lobbies LGBT. C’est par exemple le cas avec le « Vlaams Belang » belge qui justifie par sa détestation de l’Islam la promotion de dérives sexuelles. De surcroit, le Front National siège dans le même groupe qu’un parti ayant fait tomber l’objection de conscience aux Pays-Bas : une ambiguïté de plus annonçant que demain le FN s’alignera sur un PS cherchant à remettre en cause la clause de conscience des médecins après l’avoir refusé aux maires face à l’imposition du mariage pour tous.

    Les prétentions du FN à faire croire que la nation, la protection des travailleurs, le patriotisme décomplexé, thèmes affichés et surlignés, peuvent s’affranchir du combat premier pour la dignité de toute personne humaine sont vaines. Ne pas défendre de tels principes, c’est entrer comme l’a fait et le fera le FN « Bleu Marine » dans un système partisan prêt à toutes les compromissions sur les principes fondamentaux. Sans défense de la Vie, Nation et Patriotisme disparaitront. Sans reconnaissance et défense de l’humanité dans ce qu’elle a de plus sacré, aucun parti politique ne pourra être sérieux dans ses propositions. C’est cette impasse qui rend le « logiciel » des UMP, PS et FN obsolète.

    Élus, les députés Force Vie porteront à Bruxelles une vision cohérente basée sur des principes clairs. Parce que seul le respect intégral de la vie dans toutes ses dimensions permettra d’éviter la crise de civilisation qu’on nous prépare. Sans cela, on poursuivra les mêmes illusions vouées aux mêmes terribles échecs.

    Pour ces élections européennes, Force Vie présente toutes les garanties de cohérences intellectuelles pour un vrai vote de conviction le 25 mai prochain.

    Force Vie

    NDLR : TOUT CELA EST LOIN D’ÊTRE FAUX, ET NOUS L’AVONS ASSEZ RÉPÉTÉ. EN REVANCHE L’ENGAGEMENT EUROPÉEN DE FORCE VIE, FIDÈLE AU PRÉTENDU MESSAGE DES PÈRES FONDATEURS DU MACHIN BRUXELLOIS N’EST PAS LÀ NON PLUS POUR NOUS RASSURER. ENCORE UNE FOIS, SEULE L’ACTION FRANÇAISE SEMBLE CONCILIER TOUTES LES EXIGENCES DE L’INTÉRÊT NATIONAL ET DE LA SAUVEGARDE DE LA SOCIÉTÉ !

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Force-Vie-versus-FN-Ou-quand-les

  • Être de droite de conviction : c’est ce qui nous distingue !

    Il y a moins d’un quart de siècle, ce que l’on appelait la droite nationale, par-delà sa diversité, se battait à peu près unie sur quelques grandes lignes essentielles. Elle était composée principalement du Front National dans l’ordre électoral mais recouvrait tout un ensemble de familles politiques et civiques allant du Centre National des Indépendants de Philippe Malaud à l’Action Française.
    L’unité se faisait sur les points suivants :
    - L’anticommunisme : la dénonciation de la menace de l’URSS, avec son pacte de Varsovie sur l’Europe de l’Est, son empire du goulag et sa tutelle encore sur les pays d’Indochine et Cuba. Le refus tout autant du « modèle » chinois (et nord-coréen), avec son empire du laogaï. Nous dénoncions alors les plus de cent millions de victimes des crimes communistes contre l’humanité.
     
    La défense du respect de la vie innocente. Jean-Marie Le Pen s’opposait très vigoureusement à la loi Veil. Il avait, avec sa femme et ses filles, participé à une grande marche pour la vie. Il en était de même pour la plupart de toutes les autres organisations et offices de droite nationale hormis pour « la nouvelle droite » (néo-païenne et racialiste).
     
    L’opposition à l’immigrationnisme en tant qu’idéologie favorisant le déracinement et le déplacement de populations étrangères et surtout nombreuses, et de ce fait difficilement assimilables. Allant avec cela, la prise de conscience accrue du danger de l’expansion de l’islam en tant que phénomène idéologique porteur d’une théocratie totalitaire. 
     
    Le refus de l’idéologie du soi-disant antiracisme se découvrant de plus en plus comme un racisme à rebours, anti-français et anti-chrétien.
     
    La méfiance grandissante à l’égard du projet de construction européennes’avérant comme le constructivisme idéologique d’une technocratie mondialiste.
    Sur tout cela, il était certes nécessaire que la droite nationale adapte ses analyses et ses positions en fonction des évolutions de la réalité du monde. Mais il y a de plus ou moins bonnes ou mauvaises évolutions et de plus ou moins bonnes adaptations. Cela appelle les constatations et précisions que voici :
    L’étiquette de « droite nationale » recouvre aujourd’hui à l’évidence un ensemble moins large. Ceci est dû notamment au fait que pendant longtemps le Front National avec Jean-Marie Le Pen se définissait comme « la droite nationale sociale et populaire ». Avec Marine, le Front National se proclame désormais : « ni de droite ni de gauche ».
    Pour ce qui est de nous, nous n’avons pas varié, préférant néanmoins nous définir plutôt comme étant d’une « droite de conviction » eu égard à nos positions très claires et très fermes de maintien sur des valeurs politiques morales et sociales fondamentales ou des positions correspondant toujours aux nécessités de notre temps.
    Venons-en aux cinq points :
    Sur l’anticommunisme, il va de soi que la réalité du communisme a beaucoup évolué et qu’on ne peut l’aborder aujourd’hui que d’une manière différente de celle du temps de l’empire soviétique. D’abord, l’idéologie marxiste, surtout sous sa forme marxiste-léniniste du XX° siècle, ne séduit plus guère que des dinosaures mélénchoniens ou des reptiles besancenistes.
    Mais cuisinés dans les sauces sino-maoïstes indochinoises ou stalino-coréennes, le communisme demeure aujourd’hui puissant et menaçant, avec ses partis en tant que système totalitaire de pouvoir d’encadrement et de coercition des peuples.
    En Russie, malgré son effondrement, le système de pouvoir et d’impulsion de la société, constitué par le FSB (ex. KGB) d’où est issu Poutine, a subsisté puissamment. Le maintien de la charogne siliconée du monstre criminel Lénine dans son Mausolée de la Place Rouge (et ses statues dans bien d’autres villes) ne peut vraiment être tout à fait considéré comme une anodine persistance. Aussi ne faut-il pas négliger l’hypothèse qu’exprime l’écrivain et ancien diplomate Vladimir Fedorovski, déclarant « la Russie de Poutine est autoritaire, mais elle pourrait virer vers un état totalitaire ».
    Les politiques américaines et européennes sur l’Ukraine ont certes été lourdes de fautes provocatrices grossières. Mais le fait est que désormais le peuple russe et les minorités russes dans les pays de l’ex-URSS sont agités, la vodka aidant, de graves pulsions de national-impérialisme soviétoïde.
    Si, chez certains en Occident, toute une déplorable « russophobie », au sens exact du terme, existe bien, c’est-à-dire en tant que phénomène passionnel et pulsionnel de haine instinctive, il ne faudrait pas y opposer une russophilie tout aussi enthousiaste que celle qui nous conduisit avant 1914 à  l’alliance qui nous jeta dans la guerre.
    Par ailleurs, si l’on refuse avec raison les méfaits de l’idéologie mondialiste occidentale, faudrait-il ne pas considérer le danger potentiel de notre puissant et immense ensemble mondial bâti sur l’alliance de la Russie et de ses satellites plus ou moins reconquis, de la Chine et aussi des pays de l’axe islamiste chiite ?
    Sur le respect de la vie et de la famille, l’évolution du FN a été considérable. Elle a été marquée par des années d’affirmation récurrente, de réunion en réunion de Marine Le Pen martelant qu’elle ne remettrait pas en cause la loi Veil, mais tout de même qu’elle s’opposerait au remboursement de l’avortement. Et puis cela aussi a sauté. Marine a déclaré très fermement qu’elle ne défendrait plus cette position.
    Sur le soi-disant « mariage pour tous », l’évolution est, nous semble-t-il, analogue. Dans un premier temps, certes, l’affirmation d’une opposition à la loi Taubira : mais sans excès de la part de la direction. Dans un second temps, voilà qu’on laisse déjà, selon la tactique du « voleur chinois » si souvent évoquée par Jean-Marie Le Pen, des « seconds couteaux » affirmer qu’on ne reviendrait pas sur cette loi.
    Nous, sur ces questions de la vie et de la famille, nous ne changeons pas. Tout simplement parce qu’il en va de refuser le meurtre des enfants à naître, qu’il en va ,avec la défense du couple humain initiateur de la vie et protecteur de l’enfance, de la préservation de la civilisation et de l’humanité face à la néo-barbarie contemporaine. Pas besoin d’être chrétien pour s’opposer cela !
    Sur l’opposition à l’idéologie immigrationniste porteuse, avec la banalisation de l’avortement, d’un processus de génocide par substitution de population, nous ne changeons pas. Certes et heureusement, le FN demeure en cette question plutôt sur sa ligne d’origine. Néanmoins il a beaucoup vacillé sur la prise en considération du phénomène islamique qui constitue pourtant le point le plus important de l’immigration.
    Sans doute influencé par sa fidèle amitié bien compréhensible pour nombre de musulmans – et nous partageons cela – Jean-Marie Le Pen n’a jamais voulu exprimer personnellement une ligne très claire de réfutation idéologique de l’islam pourtant politiquement comparable au communisme dans sa dimension totalitaire. Marine, toujours pragmatique et selon l’influence de ses conseillers successifs, a quelque peu hésité dans son approche de la question. Néanmoins, elle ne pouvait ignorer les sentiments dominants dans son électorat et elle traite de l’islam sur une ligne de défense vigoureuse de la laïcité sans pour autant jamais aller jusqu’à réfuter et explicitement refuser son idéologie. Par prudence sans doute. Mais une prudence bien imprudente à moyen terme.
    Sur la question de l’antiracisme, l’AGRIF a influencé indéniablement, avec sa cohérence d’analyse et ses actions, toute la droite nationale. Et notamment dans le refus de tout racisme authentique, qu’il soit anti-français, anti-chrétien, antisémite, et aujourd’hui anti-humain. Sur ce plan, on ne peut guère constater d’opposition avec le Front National dans son ensemble.
    Sur la question de l‘Union Européenne, notre droite de conviction défendant les valeurs de la civilisation chrétienne, n’accepte évidemment pas le système totalitaire bruxellois broyeur des identités nationales et aussi de la dignité de la personne humaine. Nous disons aussi bien notre refus d’un repli nationaliste que d’une Europe conglomérat sans frontières et sans âme.
    Nous croyons au réalisme d’une Europe des patries librement amies dans différents pactes d’intérêts communs, économiques, géopolitiques, et bien sûr de sécurité. Mais il n’est que temps de reconsidérer le rôle de l’euro qui devrait être ramené à celui d’une monnaie de compte, monnaie commune mais non unique.
    Nous le savons, de très nombreux électeurs se reconnaissent dans les idées de la droite de conviction. Même si trop peu de partis et d’hommes politiques se réclament explicitement de ce positionnement.
    Mais ces idées s’expriment plus ou moins parmi eux. À chacun alors de voter pour qui leur paraîtront les plus proches de ces valeurs de la vie, et de la dignité humaine, de la famille, et des libertés.

    Bernard Antony

    http://www.bernard-antony.com/2014/04/etre-de-droite-de-conviction-cest-ce.html

  • A Lyon, les Sentinelles sont toujours présentes


    Sentinelles Lyon
    Comme les hirondelles qui font le printemps, les Sentinelles sont revenus à Lyon, capitale de la Résistance, lundi 14. Quelques tweets dans le week-end auront suffi pour qu’ils se retrouvent une quinzaine à veiller debout. Comme toujours aucun mot d’ordre, mais la volonté de quelques uns de venir chaque soir, de 18 h à minuit, en soutien tangible et visible aux sentinelles de Paris.

    “On ne peut pas se téléporter place Vendôme, confie un veilleur, alors on vient ici, on se sent quand même avec eux”.

    Lundi, tout s’est passé gentiment. Une bonne soirée pour les policiers en faction, qui ont pu dîner et passer la soirée dans leurs cars... L’ancien palais de Justice de Lyon (resté Cour d’Appel et d’Assises), surnommé “les 24 colonnes” est un cadre splendide. Les sentinelles tournent le dos au quai de Saône, maissont visibles des milliers de voitures qui passent. Elles lient conversation avec toutes sortes de touristes et de fêtards, car le Vieux Lyon est un peu le Boul’Mich local. Les Sentinelles lyonnaises semblent déterminées à rejoindre chaque soir leur “vieux palais”. Certains comptent et recomptent les colonnes, d’autres améliorent leur score au 2048, d’autres encore lisent sur leur tablette. Et que lisent-ils ? Le Salon Beige bien sûr !

    Michel Janva

  • Le CSA veut contrôler les sites internet ! La censure politique se met en place progressivement

    On se doute que cet espace de liberté et d’information alternative que constitue internet pose un problème à l’Oligarchie et qu’il risque d’être remis en cause.

    C’est toutefois avec inquiétude que l’on assiste à la mise en place progressive de la censure d’internet, avec par exemple les dernières demandes du CSA.

    Vu sur numerama :

    « Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a publié lundi son rapport annuel 2013 (.pdf), dans lequel l’autorité administrative confirme sa demande de ne plus réguler uniquement la télévision et la radio, ou leurs déclinaisons « à la demande », mais bien tout le web audiovisuel en France. Et surtout de créer un label « Site de Confiance » que les logiciels de contrôle parental et de filtrage auraient l’obligation de respecter pour s’assurer que la censure du web est effective — voir à ce sujet nos explications sur le mécanisme redoutable qui attend les internautes. [...]

    Ainsi, les « services audiovisuels numériques » serait entendus comme « les services de communication au public par voie électronique mettant à disposition du public ou d’une catégorie de public des contenus audiovisuels ou sonores« . En clair, ce sont tous les sites qui diffusent des vidéos ou des podcasts audio, y compris les sites de vidéos personnelles comme YouTube ou Dailymotion, ou les services d’hébergement de musique comme Deezer ou SoundCloud. Ce ne sont plus seulement les vidéos professionnelles qui seront soumises à la régulation du CSA, mais aussi vos vidéos personnelles.

    Toujours très flou dans ses demandes, le CSA se contente de proposer que ses règles soient appliquées « selon des modalités adaptées à la nature des services audiovisuels numériques« .

    Un pouvoir de mise à mort

    Sur le fond, le CSA demande à appliquer son pouvoir de censure dans de nombreux domaines, dont il dresse la liste. Il s’agit de domaines à tiroirs, dont l’application risque d’être extrêmement large et soumise à aucun contrôle démocratique.

    Tout d’abord, l’ensemble des services, qu’ils signent on non une convention avec le CSA, risqueront des sanctions en cas de manquements à :

    • La protection de l’enfance et de l’adolescence ;
    • La dignité de la personne humaine ; (on rappellera à ce sujet que le CSA considère que les vidéos de quenelles sont une atteinte) ;
    • L’interdiction de l’incitation à la haine ou à la violence pour des raisons de race, de sexe, de moeurs, de religion ou de nationalité ; [toujours la même réthorique permettant de condamner un peu tout le monde, notamment les nationalistes et tous ceux qui défendent leur identité- NDCI]
  • Pasqua et le Service d’action civique

    A écouter l’ancien vice-président du SAC, l’association tenait plus du camp scout que du repaire de patibulaires ! 

    « J’ai un tempérament qui, de toute façon, ne me porte ni aux regrets ni au retour en arrière. Quand une page est tournée, elle est tournée » La était bigrement longue à « tourner ». Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire peut difficilement renier son appartenance au SAC, le trop fameux Service d’action civique. Il en fut, de 1962 à 1965, le chargé de mission régional pour les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes, avant d’en devenir le vice-président jusqu’à son départ en 1969. Pasqua s’est toujours évertuer à donner cette police parallèle une version plus proche de la « Bibliothèque rose » que de la série noire qu’elle fut. 

         Devant la commission d’enquête parlementaire constituée en 1981-82 pour faire la lumière sur les activités de gros bras, il n’a pas jugé nécessaire de rendre des comptes à la nation. Contre toute évidence, le président fraîchement élu du groupe RPR au Sénat s’est appliqué à dresser du service d’ordre du parti gaulliste l’image d’une association de très sympathiques bénévoles, une joyeuse meute de scouts un peu turbulents, en aucun cas une bande de sévères malfrats. 

         Non, il n’a « jamais vu de gens rémunérés » comme ce journaliste venu témoigner qu’en juin 1968 on lui a proposé « un salaire de 400 à 500 F par jour, ce qui n’est pas si mal pour un chômeur ». Charlie, lui, n’a croisé que « des gens qui étaient, pour la plupart d’entre eux, de condition modeste, et qui, par-dessus le marché, payaient de leur argent la colle, l’essence, etc. » Bref de « vrais militants » comme il les aime. 

         Non, le SAC n’avait pas d’autre but que de « soutenir inconditionnellement l’action du général de Gaulle ». Tel était du moins le sens de son engagement. S’ils étaient organisés dans une association distincte de l’UNR, c’est simplement qu’ils « ne voulaient pas, pour autant, militer dans un parti politique ». Un point de vue partagé par Paul Comiti, ancien garde du corps de De Gaulle et président du SAC de 1960 à 1969 : « Quand le Général est revenu, nous avons préféré nous adresser directement au bon Dieu, sans passer par ses curés. » Le SAC n’était pas un refuge pour truands, c’était quasiment, à entendre Charlie et ses amis, les demoiselles de la Légion d’honneur. « On n’a jamais accepté aucun adhérent sans qu’il soit parrainé et présenté », assure-t-il. Un extrait de casier judiciaire était même exigé. Etc. 

          Charlie le poète n’a pas son pareil pour se retricoter un passé digne de son ambition présente. A-t-il participé à la fondation du SAC ? « Je n’ai jamais été membre fondateur du SAC, répond-il à la commission. Si je l’avais été, je le dirais. Je n’aurais aucune raison de le cacher. » 

         Trois ans plus tôt, dans un entretien à « L’Aurore » (13 février 1979), il ne le cachait pas : « Oui, j’ai été l’un des créateurs du SAC, affirmait-il alors avec le même aplomb. Je n’en ai pas honte. » 

         Au gré des réponses qu’ils visent à marquer la distance qu’il prétend avoir prise avec le SAC, l’ancien vice-président dresse néanmoins un tableau de son ancien mouvement un peu différent de l’image d’Epinal qu’il tente de maintenir. Comment juge-t-il Gérard Kappé, qui lui a succédé à la tête du SAC de Marseille ? « Un peu fou. » Et René Tiné, le secrétaire général de 1962 à 1968, le seul dirigeant à ne pas le lâcher quand il est poussé vers la sortie en 1969 ? « Il n’avait pas tout à fait les qualités pour tenir le poste qu’il occupait. » Et Georges Seigneuret, le responsable parisien du SAC à partir de 1967 ? « Avec des moyens, lui aussi, limités. » Etc. D’où cette conclusion amusée du rapporteur Louis Odru : « On a découvert au SAC qu’il y avait des fous, des mythomanes, des gens sans intelligence, des ‘gros bras’. Des intellectuels, on n’en a pas trouvé beaucoup ». 

         La commission n’en a pas moins conclu que « le SAC n’a jamais cessé d’être une association accueillante pour les ‘malfrats’ et les truands en mal d’impunité. » Charlie niait avoir fréquenté des enfants de chœur comme le gentil Mathieu Mattéi, patron du bar « Le Gobelet » et du SAC à Grenoble, abattu en juin 1968 de deux balles dans le dos, dix-sept mois avant que sa belle ne se fasse pincer à Cannes avec 50 kilos d’héroïne dans le double fond du coffre de sa Lancia. Ou affirmait n’avoir vu le délicieux Charly Lascorz que « deux fois dans [sa] vie en mai 1968 », le futur carambouilleur de l’Etec ne lui ayant « pas fait » de toute façon « une impression fabuleuse »... Il reconnaissait toutefois que « les mouvements politiques, (...) cela attire les fadas, les aigrefins, du moins quand on est au pouvoir ». Fataliste, il ajoutait simplement un « on n’y peut rien » en guise d’excuse. Et, prémonitoire, il mettait en garde ses interlocuteurs socialistes qui venaient d’arriver au pouvoir : « Vous verrez, si vous restez suffisamment de temps au pouvoir, vous allez l’expérimenter. » 

         Entre 1962 et 1969, à l’époque où Charlie exerce des responsabilités officielles à sa direction, la chronique judiciaire du SAC aura connu 81 faits délictueux recouvrant à peu près tous les aspects de l’activité délinquante de droit commun. Certains ont défrayé la chronique : le meurtre du commissaire Galibert, abattu par Christian David, un gangster membre du SAC, qu’il venait cueillir en février 1966. Pris en charge par la bande marseillaise des Guérini, Christian David parviendra à gagner l’Amérique du Sud. Ou encore, en juillet 1969, l’affaire Padovani, du nom de ce responsable de la section aixoise du SAC depuis 1967, qui, pour hériter du château de Puyricard, confie à un petit malfrat de ses connaissances le soin de tuer la gouvernante des lieux, qui s’opposait à son projet. Autre affaire embarrassante : le 19 octobre 1969, la police découvre près de Niolon, dans les Bouches-du-Rhône, le cadavre d’un homme au casier à rallonge. L’enquête permettra de démanteler une bande de malfrats auteurs de plusieurs assassinats, d’attaques à main armée et de cambriolages. La plupart étaient membres du SAC au moment des faits. Selon certaines informations de presse reprises dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur le SAC, ils « auraient participé, en juin 1968, à la campagne électorale de Charles Pasqua » à Clichy-Levallois. 

         Devant cette commission, le journaliste Roger Colombani, qui a longtemps couvert la vie politique marseillaise, dans les années 80, a estimé à « une quarantaine » les « truands notoires » de cette ville « fichés comme appartenant au SAC ou supposés l’être ». Selon lui, les liens du caïd du milieu marseillais (les Guérini, Francisci, Renucci) avec les milieux gaullistes remontaient aux origines du RPF, auquel ils avaient adhéré sans hésitation, avant de participer « de façon extrêmement discrète, et uniquement par lieutenants interposés, à l’organisation du SAC dans la région marseillaise ». On n’y peut rien. 

         Charlie a-t-il exclu du SAC le 4 octobre 1969 ? Certains l’affirment, rappelant que Jacques Foccart, la tête pensante de l’organisation, lui reprochait ses « amis » marseillais trop « voyants », à un moment où l’Elysée venait de décider de faire le ménage. Charlie, pour sa part, soutient mordicus avoir démissionné. Il ne pouvait « accepter aucune collaboration d’aucune sorte avec Pierre Debizet », nommé le 3 octobre 1969 secrétaire général par Jacques Foccart. Pasqua et ses amis, qui avaient accueilli à bras ouverts tant de soldats perdus de l’OAS, reprochaient à l’ancien dirigeant du service d’ordre du RPF et président fondateur du SAC de décembre 1959 à février 1960 de s’être opposé à la politique algérienne du Général. Dans une lettre-circulaire, Debizet avait inventé les membres du SAC à voter « non » au référendum du 8 janvier 1961 sur l’autodétermination de l’Algérie. 

         Retournant le handicap en avantage, Charlie le démissionnaire dira plus tard que le retrait politique du Général ôtait au SAC toute raison d’existence. Agé de 42 ans, élu député UDR des Hauts-de-Seine depuis juin 1968, il en aurait eu assez, selon son expression, de passer pour un « boy-scout attardé ». 

        Ça donne une idée de ses camarades de meute !

    Les dossiers du canard, n° 61, Môssieu Pasqua, sa vie, son œuvre et ses ambitions

    http://www.oragesdacier.info/2014/04/pasqua-et-le-service-daction-civique.html

  • Ukraine/Slaviansk: Kiev lance une guerre contre son propre peuple

    En lançant une "opération antiterroriste" à Slaviansk, les autorités de Kiev ont en réalité entamé une guerre contre leur propre peuple, ce qui pourrait être classé comme un crime contre l'humanité, a estimé dimanche le rédacteur en chef de la revue russe "Défense nationale" Igor Korotchenko.

    "Tout ce que se passe actuellement à Slaviansk, démontre que le régime de Kiev a lancé une guerre contre son propre peuple (…). L'opération antiterroriste ne peut être menée que contre les terroristes, alors qu'à Slaviansk il y a des actions des habitants qui revendiquent simplement leur droit de décider du sort de la terre qu'ils habitent. A Slaviansk, une opération de forces de l'ordre est lancée contre la population pacifique, impliquant des unités spéciales, des blindés et des hélicoptères de combat", a indiqué à RIA Novosti M.Korotchenko.

    L'expert a estimé que les responsables qui dirigent l'opération, à savoir le chef du Service de la sécurité ukrainien Valentin Nalivaïtchenko et le ministre ukrainien de l'Intérieur Arsen Avakov, étaient en train de commettre "un crime contre l'humanité" et de ce fait devaient être traduits devant la justice internationale.

    "Il faut obtenir que Nalivaïtchenko et Avakov soient traduits devant la Cour pénale internationale de La Haye. Pour cela, il est extrêmement important d'enregistrer par documents les crimes commis par eux sur le territoire de l'Ukraine de l'Est. A cette fin, une commission internationale devrait être formée sans délai qui procéderait d'urgence à enquêter sur les événements à Slaviansk", a souligné l'expert russe.

     http://fr.ria.ru/world/20140413/200962076.html