Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • La bonne nouvelle du pétrole moins cher

    Freinée pourtant par une fiscalité dévorante, la baisse des prix de l'essence à la pompe est devenue spectaculaire : moins 30 % par rapport aux pics que l'on a connus, dans un contexte français où la Poste (+20 % en deux ans), la SNCF (+2,6 % au 1er janvier) le Monde (+10 %), etc. multiplie leurs hausses de tarifs, et alors que l'euro baisse, cela change sérieusement la donne.

    Pour certains il s'agit d'une catastrophe.

    C'était ainsi un appel désespéré en direction de l'Opep que lançait, le 28 décembre dernier, Youcef Yousfi, ministre algérien de l’Énergie et des mines. Le cartel du pétrole, considérait-il, « doit intervenir pour corriger les déséquilibres en procédant à une coupe de sa production afin de faire remonter les prix et de défendre les revenus de ses pays membres. »

    Une véritable panique s'est emparée depuis plusieurs mois, du fait au retour à un niveau plus raisonnable des cours du pétrole brut, des couches dirigeantes algériennes. Depuis l'indépendance, en effet, ce pays n'a pas su développer une économie hors hydrocarbures. Le parti qui, par un coup de force militaire permis par les accords d'Évian, s'est emparé en 1962 du pouvoir avec la complicité des communistes de Métropole et la bénédiction de De Gaulle a constamment misé sur la rente du pétrole. Il en paye les conséquences.

    En Europe au contraire, depuis 5 ans, nos économies achetaient au prix fort une énergie indispensable à nos industries. La baisse de l'essence à la pompe ne profite pas seulement aux automobilistes : elle nous soulage d'une sorte de prélèvement obligatoire monopoliste mondial devenu complètement abusif.

    Quand le ministre algérien demande à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, de réduire sa production pour enrayer la chute des cours, on connaît la réponse du cartel. Dirigé par l’Arabie Saoudite, celui-ci a catégoriquement exclu toute réduction de sa production. Les plafonds resteront tel quels « même si les prix du brut tombaient à 20 dollars le baril ».

    Les commentateurs algériens proches du pouvoir pensent que l’effondrement des prix du pétrole a été provoqué par « les Américains » dans le seul but mettre la Russie à genoux, et qu'il va se poursuivre. Ils pensent subir des dommages collatéraux. Et ils accusent l’Arabie Saoudite de vendre son pétrole à moins de 30 dollars le baril sur le marché américain. Considéré comme bradé aujourd'hui ce prix semblait naguère complètement spéculatif et extravaguant à la veille de la guerre d'Irak.

    D'ailleurs, Youcef Yousfi a, quant à lui, parfaitement conscience de prêcher dans le désert. Voilà un métier qui sied parfaitement aux maîtres du Sahara. Il déclare simplement qu'il « ne partage pas » la position des autres producteurs. Mais il n'a aucun moyen de leur imposer la sienne.

    Un autre gouvernement nuisible, celui de Caracas, encaisse les coups de la même manière. En 2014, le Venezuela est entré en récession. Cet effondrement a d'ailleurs précédé le revirement du marché des hydrocarbures. Le 30 décembre, la Banque centrale du Venezuela (BCV) donnait à cet égard des chiffres accablants. Économiste officieux José Guerra trouve, à la situation, d'autres explications que la forte chute des prix du pétrole. C'est le seul produit d’exportation du Venezuela, et sa rente a permis depuis 15 ans le succès électoral du "chavisme".
 Mais l'économiste de la Banque centrale vénézuélienne ose prétendre que la baisse de l'activité, et aussi et l’inflation vertigineuse que connaît le pays, au rythme de 67 % cette année, s'expliqueraient … par les manifestations de l’opposition entre février et mai. Elles ont en effet « empêché une distribution satisfaisante des biens de consommation courante à la population et la production normale des biens et des services ». Et, selon la BCV, cela a entraîné « une poussée inflationniste et un recul de l’activité économique ».

    Autrement dit c'est parce que le « socialisme bolivarien » se solde par un échec politique que le grand complot américain l'entraîne dans un injuste marasme économique. La réponse serait alors claire : encore plus de répression avec l'aide des services secrets communistes cubains.

    Car bientôt certains conspirationnistes redécouvriront que tous les maux de l'Amérique du sud, et partant ceux de l'Europe, viennent de l'Amérique du nord. Quand le pétrole coûtait 150 dollars le baril, ils clamaient que ce n'était pas en raison des facteurs de désordre multipliés dans le monde, ou des tensions sur des marchés tournés vers des perspectives de pénurie, c'était, bien sûr, la faute du thermomètre de toutes ces fièvres, la faute de Wall Street.

    Eh bien on découvre aujourd'hui que non seulement l'exploitation des schistes bitumeux a fait reculer de plusieurs décennies l'hypothèse d'une crise énergétique, car, au début de 2014 les États-Unis ont pu lever les restrictions sur les exportations de leur pétrole, et qu'ils ont commencé à exporter leur pétrole dans le monde.
 Désormais, les États-Unis devraient produire 12 millions par jour et pouvoir exporter environ un million de barils de pétrole par jour. À titre de comparaison un pays comme l'Iran produit environ un million et demi de barils par jour.

    
Les conséquences pourraient s'en révéler innombrables, y compris par rapport à un certain conformisme politiquement correct, en général formaté lui-même par des officines proches des dictatures pétrolières.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2015/01/la-bonne-nouvelle-du-petrole-moins-cher.html

  • Genre : la rééducation arrive par les jouets et le Sénat

    « Nous voulons être pairs et non complémentaires », explications… Voilà que les sénateurs, Chantal Jouanno (UDI) en tête, veulent réglementer le monde du jouet, et plus largement celui de la petite enfance, pour mieux rééduquer les enfants et leurs parents. Le rapport d’information du Sénat du 11 décembre 2014 illustre d’une part la motivation et la méthode et d’autre part la profondeur de l’attaque. En voici les points saillants.

    Comme à l’accoutumée seuls les féministes pro-gender sont auditionnés à l’exception de Jean-François Bouvet, neurobiologiste. A l’issue de son exposé, qui n’allait pas dans le sens du postulat de base, il lui est répondu par des affirmations dogmatiques. Voyez plutôt !

    Brigitte Grésy, membre du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, répond clairement : »nous voulons être pairs et non complémentaires ». La lutte pour tendre à cet objectif sera « systémique » (je remplacerai volontiers par systématique…). La lutte des sexes a remplacé la lutte des classes…

    Ainsi l’approche est purement dogmatique, idéologique, écoutons Mme Bouchoux (sénatrice EELV, curieux ces écolos qui respectent la nature à l’exception de la nature humaine) lors de l’audition du 27/11/2014 : « Il me semble que les origines des différences entre hommes et femmes, qu’elles soient hormonales, génétiques, culturelles ou historiques, importent peu. Il nous plaît à penser qu’en France, en vertu des principes affirmés en 1789 puis en 1946 et dans le Préambule de la Constitution de 1958, l’important est l’enjeu républicain d’une société égalitaire ». Il faut rejoindre Eric Zemmour en ce que les textes philosophiques ici cités deviennent des leviers de droit pour appliquer une doctrine, avec pour bras armé des associations ou comités ayant pouvoir de vie ou de mort sur ce qu’il faut penser. [....]

    La suite sur Nouvelles de France

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Genre-la-reeducation-arrive-par

  • Pegida fait des émules en Europe

    La manifestation initiée par le mouvement Pegida contre l'islamisation de l'Allemagne qui a rassemblé hier à Dresde entre 18000 et 20000 personnes, commence à faire tache d'huile dans d'autres pays d'Europe : des pages de soutien sur Facebook en Suisse et en France, des manifestations de soutien au Danemark, et en Grande-Bretagne ou en Suède, l’immigration est au cœur du débat public.

    La résistance à Pegida s'organise, et hier à Berlin, 5000 personnes étaient réunies pour dénoncer "l'intolérance", tandisqu' à Cologne, l'évêque laissait éteintes les lumières de la cathédrale en signe de désapprobation.

    Intolérance à l'islamisation intensive contre intolérance aux "intolérants" : tout cela va très mal finir.

    Marie Bethanie

  • Lettre ouverte des Identitaires à Michel Houellebecq : “N’aie pas peur Michel, on est là !”

    Monsieur,

    Demain paraîtra votre livre “Soumission” dans lequel vous avez cru utile de nous citer, et même de faire de nous des acteurs de l’histoire, ou tout du moins de votre histoire.

    Qu’est-ce que votre livre ? Nous l’ignorons, à l’instar d’ailleurs des critiques littéraires qui, nous expliquant chacun tout ce qu’il est et tout ce qu’il n’est pas, s’annulent avec une invariabilité mathématique.

    Une chose nous apparaît cependant certaine : vous nous connaissez mal. La chose en soi a fort peu d’importance puisqu’elle est réciproque. De vous, nous ne savons au fond que ce que vous voulez bien montrer, au hasard d’une interview. Pour autant, vous conviendrez que se retrouver dans un ouvrage promis à des ventes zemmouriennes et être si mal servi dans sa description, son être et son objet, en chagrinerait de moins délicats que nous.

    Écrire, c’est, paraît-il, toujours parler de soi. C’est en tous les cas ce qu’écrivent les gens savants à qui nous empruntons cette réflexion. Aussi, peut-être, à travers nous, ne parlez-vous que de Michel Houellebecq. De ses névroses, de ses freins, de ses limites. Peut-être l’observateur du monde que vous êtes aurait aimé être un militant, c’est-à-dire un faiseur du monde… Là encore, nous l’ignorons.

    Mais ce que nous savons, en revanche, c’est que votre livre est une création du réel. Sans l’immigration massive, sans l’islamisation qui en est la conséquence, “Soumission” n’aurait pu voir le jour.

    C’est dans ce contexte – que vous nous pardonnerez de qualifier par anticipation d’historique – que votre livre restera peut-être. Non en ce qu’il annonce ou pas, mais en tant que prise de conscience d’un nombre toujours grandissant d’intellectuels, bien après la prise de conscience populaire, de l’invasion subie par l’Europe. C’est sans doute cette prise de conscience que vous décrivez quand, dans un intéressant entretien réalisé pour la revue littéraire américaine Paris Review, vous dîtes avoir été frappé « des énormes changements » constatés en France au retour de votre paisible exil irlandais. Oui la France a changé, à commencer par ses habitants. Ce changement, certains le nomment le Grand Remplacement. Votre livre se situe dans la continuité fictive de cette réalité bien effective.

     

    Dans ce même entretien, vous avez déclaré : « En fait, on ne sait pas bien de quoi on a peur, si c’est des identitaires ou des musulmans. » Sérieusement Michel, vous ne savez pas qui vous fait peur ? Ceux qui font de l’islam une arme politico-religieuse totalitaire, ceux qui méprisent toute notion de liberté individuelle, ceux qui aujourd’hui au nom du Califat rétabli décapitent, ou bien ceux qui face à l’islamisation se font des éveilleurs de peuple, ou pour le dire autrement, en reprenant un terme à la mode, des lanceurs d’alerte ?

    Vous, qui déclariez en 2001 : « Dès que l’islam naît, il se signale par sa volonté de soumettre le monde. Sa nature, c’est de soumettre. C’est une religion belliqueuse, intolérante, qui rend les gens malheureux », avez donc titré en toute connaissance de cause votre ouvrage “Soumission” – traduction du mot arabe… « islam ». Vous l’avez intitulé “Soumission”, et pas « Identité » par exemple, car votre livre se situe bien dans l’avenir fictif d’une France et d’une Europe aujourd’hui en cours d’islamisation. Et sans doute, que vous le reconnaissez ou non, est-ce bien cela qui vous fait peur. Vous n’êtes pas le seul d’ailleurs : en janvier 2013, dans un sondage IPSOS, 74% des Français interrogés considéraient que la pratique de l’islam n’était pas compatible avec les valeurs de la société française. Une opinion majoritaire parmi les Français donc, mais aussi chez tous les peuples européens, qu’elle s’exprime dans les urnes ou bien dans la rue, comme nous le voyons actuellement avec les très importantes manifestations anti-islamistes en Allemagne.

    Ainsi, cette Europe prête à s’abandonner, à s’offrir, à se soumettre, à l’islam que vous décrivez dans votre ouvrage n’est pas l’Europe réelle. Ni celle du passé, bien sûr, ni celle du présent, contrairement à l’apparence à laquelle vous vous en tenez.

    Dans votre entretien toujours, vous avez présenté votre livre comme « une accélération de l’Histoire [...] à mon avis vraisemblable ». Pourtant, l’histoire que vous racontez n’arrivera jamais.

    D’abord parce qu’une France dirigée par un président musulman et un mouvement islamiste serait peut-être une république mais de français elle n’aurait plus rien. Ensuite et surtout parce qu’il existe dans ce pays, comme ailleurs en Europe, des mouvements de résistance qui n’accepteront jamais, nous disons bien jamais, en aucune circonstance, de voir l’arrivée au pouvoir d’une religion-idéologie étrangère à l’Europe, étrangère à sa civilisation, étrangère à son histoire. Ces mouvements ne sont pas isolés. Ils sont la conscience active des peuples européens qui, dans leur immense majorité, débarrassés des électrodes médiatiques, ne veulent pas – et n’ont jamais voulu ! – de l’immigration et de l’islamisation.

    L’histoire est avare de leçons reproductibles. Mais il est rare que la conjonction d’une minorité agissante et d’une majorité populaire ne débouche pas sur des victoires historiques.

    De cela comme du reste, nous serions ravis de discuter avec vous, et sans doute ainsi de vous rassurer sur l’avenir de notre pays, dans les prochains jours.

    Le Bureau Politique du Bloc Identitaire

    http://fr.novopress.info/180621/lettre-ouverte-identitaires-michel-houellebecq-naie-pas-peur-michel-on/#more-180621