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  • Avortement : Nous n’avons pas d’autres choix, pour faire entendre la voix des sans-voix, que de descendre dans la rue

    Cécile Edel est interrogée par Le Rouge & Le Noir. Extraits :

    M"La Marche pour la vie est née il y a dix ans de la volonté de plusieurs associations, dont Choisir la Vie, aujourd’hui co-organisatrice de la Marche pour la Vie du 25 janvier, de se réunir afin de commémorer le triste anniversaire des 30 ans de la loi Veil et dénoncer la réalité de l’avortement et ses conséquences sur l’enfant, première victime, et la femme. Devant le succès de la manifestation de 2005, nous avons décidé de pérenniser cette marche, chaque année, au mois de janvier, à proximité immédiate de la date anniversaire de loi Veil, du 17 janvier. Cette marche est le fruit de la persévérance, de la fidélité et de l’espérance.

    • Persévérance : la cause du respect de la vie et plus spécifiquement la question de l’avortement apparaissent, pour une majorité de personnes, comme surannée, dépassée, perdue d’avance. Pourtant, l’avortement supprime chaque année plus de 220 000 enfants à naître. Les langues commencent à se délier et les femmes ayant subi un avortement osent peu à peu affirmer qu’elles en conservent un traumatisme, une blessure profonde tant physique que psychologique. Alors que d’autres causes obtiennent un retentissement médiatique certain, les opposants à l’avortement, eux, ne bénéficient pas ce traitement là...Nous n’avons pas d’autres choix, pour faire entendre la voix des sans-voix, que de descendre dans la rue, même dans le froid d’un mois de janvier, et en nombre croissant. Nous sommes là pour porter témoignage et faire notre devoir. Ne devrons-nous pas rendre des comptes aux générations futures qui nous demanderons ce que nous avons fait de nos frères ?
    • Fidélité : la tentation est grande pour certains, de vouloir changer les axes de mobilisation de la marche pour la Vie en fonction de l’actualité, estimant que la question de l’avortement ne mobilise plus autant que d’autres sujets plus brulants. Il y a deux ans, en même temps que la MPLV, nous devions affronter le vote de la loi Taubira et nous avions alors renoncé à la marche pour la vie que nous préparions pourtant depuis des mois, au nom de l’unité, afin de permettre à la Manif pour tous de connaître le succès que nous connaissons tous. Il nous semble indispensable aujourd’hui de rester fidèles au mot d’ordre de la Marche pour la Vie et de continuer à oser demander l’abrogation de la loi Veil et dénoncer l’avortement. C’est l’identité même de la Marche pour la Vie.
    • Espérance : comment ne pas être dans l’espérance, malgré l’autisme de nos gouvernants lorsque nous voyons, chaque année, grossir les rangs des marcheurs, s’engager des jeunes, naître des initiatives locales d’aides aux femmes enceintes en difficultés … ? Car les fruits de la marche pour la Vie c’est aussi cela : dynamiser tout le mouvement pro-vie !

    0[...] Cette année, nous « fêterons » (tragiquement !) les 40 ans de la loi Veil et Choisir la Vie, co-organisatrice de la marche, ne saurait passer sous silence ce triste anniversaire. Bien sûr, cette année, nous ne pouvons aussi ignorer l’enjeu majeur de société qui va se jouer dans les mois à venir, notamment le 21 janvier, autour des débats relatifs au projet de loi sur la fin de vie et l’euthanasie. Je souhaite que le caractère unique de cette marche soit de faire le lien constant entre la loi sur l’avortement, boîte de Pandore qui a ouvert le « droit de tuer », sous couvert d’exception, et les dérives euthanasiques qui menacent la France, « droit de tuer » cette fois-ci sous couvert d’une fausse charité.

    Il est indispensable que l’embryon soit encore cette année au cœur de la protection revendiquée lors de la Marche pour la Vie. Lors de cette marche, je souhaite que nous réaffirmions notre attachement au respect de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle, notre opposition à l’avortement et à l’euthanasie. Pour moi,le mot d’ordre doit être « Parce que tuer ne sera jamais un droit : IVG, euthanasie, stop aux dérives éthiques ! »

    [...] La ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes a annoncé dans la presse qu’elle présenterait à la mi-janvier 2015 « un plan cohérent pour améliorer l’accès à l’IVG sur l’ensemble du territoire ». Elle a rappelé sa ferme résolution à garantir que « les femmes soient toutes prises en charge dans les mêmes conditions quel que soit l’endroit du territoire ». Fustigeant les médecins qui refusent encore de pratiquer des avortements tardifs ou font appel à l’objection de conscience, Marisol Touraine fera certainement tout pour entraver ce droit à l’objection de conscience des professionnels médicaux et il serait question, d’après son entourage proche, qu’elle élargisse le champ de délivrance des produits abortifs aux sages-femmes. La question de l’avortement reste donc plus que jamais un sujet d’actualité et d’inquiétude ! [...]"

    Michel Janva

  • Lettre aux français : « Contre les tabous indiscutés.

    Une lectrice de Polémia nous écrit

    ♦ Une fidèle lectrice assidue à notre site Polémia vient de nous faire parvenir La Lettre aux Français que le prix Nobel Maurice Allais adressait à ses concitoyens, par le truchement du journal Marianne du 5 décembre 2009. Maurice Allais est décédé moins d’un an après, en octobre 2010 à l’âge de 99 ans. Cette lettre était en quelque sorte son testament politique. Nous la reproduisons ci-après précédée des quelques lignes de présentation de notre lectrice que nous remercions. Une relecture de ce texte ne peut être que bénéfique.

    Polémia

    Toute personne, un peu sensée, constate que depuis des années les « experts » constamment invités par les médias nous mentent et s’avèrent incapables d’expliquer les causes de la « crise » et encore moins les remèdes nécessaires… si ce n’est de prôner la fuite en avant.

    Quand on se trompe de chemin, le simple bon sens consiste à s’arrêter et à consulter cartes et panneaux, or, nous sommes lancés sur des rails sans machiniste ni aiguillage, pratiquement assurés d’un déraillement  imminent.

    Michèle Laugier (4/01/2014)

    Le point de vue que j’exprime est celui d’un théoricien à la fois libéral et socialiste. Les deux notions sont indissociables dans mon esprit, car leur opposition m’apparaît fausse, artificielle. L’idéal socialiste consiste à s’intéresser à l’équité de la redistribution des richesses, tandis que les libéraux véritables se préoccupent de l’efficacité de la production de cette même richesse. Ils constituent à mes yeux deux aspects complémentaires d’une même doctrine. Et c’est précisément à ce titre de libéral que je m’autorise à critiquer les positions répétées des grandes instances internationales en faveur d’un libre-échangisme appliqué aveuglément.

    Le fondement de la crise : l’organisation du commerce mondial.

    La récente réunion du G20 a de nouveau proclamé sa dénonciation du « protectionnisme », dénonciation absurde à chaque fois qu’elle se voit exprimée sans nuance, comme cela vient d’être le cas. Nous sommes confrontés à ce que j’ai par le passé nommé « des tabous indiscutés dont les effets pervers se sont multipliés et renforcés au cours des années » (1). Car tout libéraliser, on vient de le vérifier, amène les pires désordres. Inversement, parmi les multiples vérités qui ne sont pas abordées se trouve le fondement réel de l’actuelle crise : l’organisation du commerce mondial, qu’il faut réformer profondément, et prioritairement à l’autre grande réforme également indispensable que sera celle du système bancaire.

    Les grands dirigeants de la planète montrent une nouvelle fois leur ignorance de l’économie qui les conduit à confondre deux sortes de protectionnismes : il en existe certains de néfastes, tandis que d’autres sont entièrement justifiés. Dans la première catégorie se trouve le protectionnisme entre pays à salaires comparables, qui n’est pas souhaitable en général. Par contre, le protectionnisme entre pays de niveaux de vie très différents est non seulement justifié, mais absolument nécessaire. C’est en particulier le cas à propos de la Chine, avec laquelle il est fou d’avoir supprimé les protections douanières aux frontières. Mais c’est aussi vrai avec des pays plus proches, y compris au sein même de l’Europe. Il suffit au lecteur de s’interroger sur la manière éventuelle de lutter contre des coûts de fabrication cinq ou dix fois moindres – si ce n’est des écarts plus importants encore – pour constater que la concurrence n’est pas viable dans la grande majorité des cas. Particulièrement face à des concurrents indiens ou surtout chinois qui, outre leur très faible prix de main-d’œuvre, sont extrêmement compétents et entreprenants.

    Il faut délocaliser Pascal Lamy !

    Mon analyse étant que le chômage actuel est dû à cette libéralisation totale du commerce, la voie prise par le G20 m’apparaît par conséquent nuisible. Elle va se révéler un facteur d’aggravation de la situation sociale. À ce titre, elle constitue une sottise majeure, à partir d’un contresens incroyable. Tout comme le fait d’attribuer la crise de 1929 à des causes protectionnistes constitue un contresens historique. Sa véritable origine se trouvait déjà dans le développement inconsidéré du crédit durant les années qui l’ont précédée. Au contraire, les mesures protectionnistes qui ont été prises, mais après l’arrivée de la crise, ont certainement pu contribuer à mieux la contrôler. Comme je l’ai précédemment indiqué, nous faisons face à une ignorance criminelle. Que le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce, Pascal Lamy, ait déclaré : « Aujourd’hui, les leaders du G20 ont clairement indiqué ce qu’ils attendent du cycle de Doha : une conclusion en 2010 » et qu’il ait demandé une accélération de ce processus de libéralisation m’apparaît une méprise monumentale, je la qualifierais même de monstrueuse. Les échanges, contrairement à ce que pense Pascal Lamy, ne doivent pas être considérés comme un objectif en soi, ils ne sont qu’un moyen. Cet homme, qui était en poste à Bruxelles auparavant, commissaire européen au Commerce, ne comprend rien, rien, hélas ! Face à de tels entêtements suicidaires, ma proposition est la suivante : il faut de toute urgence délocaliser Pascal Lamy, un des facteurs majeurs de chômage !

    Plus concrètement, les règles à dégager sont d’une simplicité folle : du chômage résulte des délocalisations, elles-mêmes dues aux trop grandes différences de salaires… À partir de ce constat, ce qu’il faut entreprendre en devient tellement évident ! Il est indispensable de rétablir une légitime protection. Depuis plus de dix ans, j’ai proposé de recréer des ensembles régionaux plus homogènes, unissant plusieurs pays lorsque ceux-ci présentent de mêmes conditions de revenus, et de mêmes conditions sociales. Chacune de ces « organisations régionales » serait autorisée à se protéger de manière raisonnable contre les écarts de coûts de production assurant des avantages indus a certains pays concurrents, tout en maintenant simultanément en interne, au sein de sa zone, les conditions d’une saine et réelle concurrence entre ses membres associés.

    Un protectionnisme raisonné et raisonnable.

    Ma position et le système que je préconise ne constitueraient pas une atteinte aux pays en développement. Actuellement, les grandes entreprises les utilisent pour leurs bas coûts, mais elles partiraient si les salaires y augmentaient trop. Ces pays ont intérêt à adopter mon principe et à s’unir à leurs voisins dotés de niveaux de vie semblables, pour développer à leur tour ensemble un marché interne suffisamment vaste pour soutenir leur production, mais suffisamment équilibré aussi pour que la concurrence interne ne repose pas uniquement sur le maintien de salaires bas. Cela pourrait concerner par exemple plusieurs pays de l’est de l’Union européenne, qui ont été intégrés sans réflexion ni délais préalables suffisants, mais aussi ceux d’Afrique ou d’Amérique latine.

    L’absence d’une telle protection apportera la destruction de toute l’activité de chaque pays ayant des revenus plus élevés, c’est-à-dire de toutes les industries de l’Europe de l’Ouest et celles des pays développés. Car il est évident qu’avec le point de vue doctrinaire du G20, toute l’industrie française finira par partir à l’extérieur. Il m’apparaît scandaleux que des entreprises ferment des sites rentables en France ou licencient, tandis qu’elles en ouvrent dans les zones à moindres coûts, comme cela a été le cas dans le secteur des pneumatiques pour automobiles, avec les annonces faites depuis le printemps par Continental et par Michelin. Si aucune limite n’est posée, ce qui va arriver peut d’ores et déjà être annoncé aux Français : une augmentation de la destruction d’emplois, une croissance dramatique du chômage non seulement dans l’industrie, mais tout autant dans l’agriculture et les services.

    De ce point de vue, il est vrai que je ne fais pas partie des économistes qui emploient le mot « bulle ». Qu’il y ait des mouvements qui se généralisent, j’en suis d’accord, mais ce terme de « bulle » me semble inapproprié pour décrire le chômage qui résulte des délocalisations. En effet, sa progression revêt un caractère permanent et régulier, depuis maintenant plus de trente ans. L’essentiel du chômage que nous subissons —tout au moins du chômage tel qu’il s’est présenté jusqu’en 2008 — résulte précisément de cette libération inconsidérée du commerce à l’échelle mondiale sans se préoccuper des niveaux de vie. Ce qui se produit est donc autre chose qu’une bulle, mais un phénomène de fond, tout comme l’est la libéralisation des échanges, et la position de Pascal Lamy constitue bien une position sur le fond.

    Crise et mondialisation sont liées.

    Les grands dirigeants mondiaux préfèrent, quant à eux, tout ramener à la monnaie, or elle ne représente qu’une partie des causes du problème. Crise et mondialisation : les deux sont liées. Régler seulement le problème monétaire ne suffirait pas, ne réglerait pas le point essentiel qu’est la libéralisation nocive des échanges internationaux, Le gouvernement attribue les conséquences sociales des délocalisations à des causes monétaires, c’est une erreur folle.

    Pour ma part, j’ai combattu les délocalisations dans mes dernières publications (2). On connaît donc un peu mon message. Alors que les fondateurs du marché commun européen à six avaient prévu des délais de plusieurs années avant de libéraliser les échanges avec les nouveaux membres accueillis en 1986, nous avons ensuite, ouvert l’Europe sans aucune précaution et sans laisser de protection extérieure face à la concurrence de pays dotés de coûts salariaux si faibles que s’en défendre devenait illusoire. Certains de nos dirigeants, après cela, viennent s’étonner des conséquences !

    Si le lecteur voulait bien reprendre mes analyses du chômage, telles que je les ai publiées dans les deux dernières décennies, il constaterait que les événements que nous vivons y ont été non seulement annoncés mais décrits en détail. Pourtant, ils n’ont bénéficié que d’un écho de plus en plus limité dans la grande presse. Ce silence conduit à s’interroger.

    Un prix Nobel… téléspectateur

    Les commentateurs économiques que je vois s’exprimer régulièrement à la télévision pour analyser les causes de l’actuelle crise sont fréquemment les mêmes qui y venaient auparavant pour analyser la bonne conjoncture avec une parfaite sérénité. Ils n’avaient pas annoncé l’arrivée de la crise, et ils ne proposent pour la plupart d’entre eux rien de sérieux pour en sortir. Mais on les invite encore. Pour ma part, je n’étais pas convié sur les plateaux de télévision quand j’annonçais, et j’écrivais, il y a plus de dix ans, qu’une crise majeure accompagnée d’un chômage incontrôlé allait bientôt se produire, je fais partie de ceux qui n’ont pas été admis à expliquer aux Français ce que sont les origines réelles de la crise alors qu’ils ont été dépossédés de tout pouvoir réel sur leur propre monnaie, au profit des banquiers. Par le passé, j’ai fait transmettre à certaines émissions économiques auxquelles j’assistais en téléspectateur le message que j’étais disposé à venir parler de ce que sont progressivement devenues les banques actuelles, le rôle véritablement dangereux des traders, et pourquoi certaines vérités ne sont pas dites à leur sujet. Aucune réponse, même négative, n’est venue d’aucune chaîne de télévision et ce durant des années.

    Cette attitude répétée soulève un problème concernant les grands médias en France : certains experts y sont autorisés et d’autres, interdits. Bien que je sois un expert internationalement reconnu sur les crises économiques, notamment celles de 1929 ou de 1987, ma situation présente peut donc se résumer de la manière suivante : je suis un téléspectateur. Un prix Nobel… téléspectateur, Je me retrouve face à ce qu’affirment les spécialistes régulièrement invités, quant à eux, sur les plateaux de télévision, tels que certains universitaires ou des analystes financiers qui garantissent bien comprendre ce qui se passe et savoir ce qu’il faut faire. Alors qu’en réalité ils ne comprennent rien. Leur situation rejoint celle que j’avais constatée lorsque je m’étais rendu en 1933 aux États-Unis, avec l’objectif d’étudier la crise qui y sévissait, son chômage et ses sans-abri : il y régnait une incompréhension intellectuelle totale. Aujourd’hui également, ces experts se trompent dans leurs explications. Certains se trompent doublement en ignorant leur ignorance, mais d’autres, qui la connaissent et pourtant la dissimulent, trompent ainsi les Français.

    Cette ignorance et surtout la volonté de la cacher grâce à certains médias dénotent un pourrissement du débat et de l’intelligence, par le fait d’intérêts particuliers souvent liés à l’argent. Des intérêts qui souhaitent que l’ordre économique actuel, qui fonctionne à leur avantage, perdure tel qu’il est. Parmi eux se trouvent en particulier les multinationales qui sont les principales bénéficiaires, avec les milieux boursiers et bancaires, d’un mécanisme économique qui les enrichit, tandis qu’il appauvrit la majorité de la population française mais aussi mondiale.

    Question clé : quelle est la liberté véritable des grands médias ? Je parle de leur liberté par rapport au monde de la finance tout autant qu’aux sphères de la politique.

    Deuxième question : qui détient de la sorte le pouvoir de décider qu’un expert est ou non autorisé à exprimer un libre commentaire dans la presse ?

    Dernière question : pourquoi les causes de la crise telles qu’elles sont présentées aux Français par ces personnalités invitées sont-elles souvent le signe d’une profonde incompréhension de la réalité économique ? S’agit-il seulement de leur part d’ignorance ? C’est possible pour un certain nombre d’entre eux, mais pas pour tous. Ceux qui détiennent ce pouvoir de décision nous laissent le choix entre écouter des ignorants ou des trompeurs.

    Maurice Allais., Décembre 2009

    http://www.polemia.com/lettre-aux-francais-contre-les-tabous-indiscutes/

  • Dany-Robert Dufour – Crise du capitalisme ou crise du sens ?

    Conférence de Dany-Robert Dufour dans le cadre de la journée d’étude “Crise du capitalisme ou crise du sens ?” organisée par Charles Robin le 9 avril 2013 à l’Université Paul Valéry Montpellier III.

    La crise que nous traversons n’est pas seulement celle d’un modèle économique ‒ le capitalisme financier néolibéral. Elle est celle d’un système qui désorganise l’ensemble de nos formes d’existence, de nos pratiques et de nos représentations. La « postmodernité », époque marquée par ce que Lyotard appelait la fin des « grands récits », nous confronte ainsi à une situation inédite : le remplacement des anciens dispositifs de contrôle social de type répressif et prohibitif par une forme nouvelle et paradoxale de domination idéologique : la désymbolisation et la désubjectivation, couloirs de l’individualisme consumériste contemporain.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Sarkozy, l’UMP, le Rassemblement et le FN ou la revanche d’Alain Bournazel

    La stratégie de Nicolas Sarkozy pour reconquérir le pouvoir passait par un changement de nom pour l’UMP. Sarkozy voulait un nom « qui signifie quelque chose » et, dit-on, avait pensé appeler son parti « Le Rassemblement ».
    Seul bémol, « Le Rassemblement » existe déjà, fondé par Alain Bournazel.
    alain-bournazel
    Cet ancien élève de Saint-Cyr et de l’ENA fut maire de Domme (en Dordogne) de 1989 à 2001. En 2003, il fut l’un des co-fondateurs (avec Paul-Marie Coûteaux et Jean-Paul Bled) du Rassemblement pour l’Indépendance et la Souveraineté de la France (RIF) dont il devient président en 2012.

  • "Charlie Hebdo n'a pas été attaqué par des adversaires de la liberté de la presse"

    Extrait de la réaction de Robert Ménard, qui a fondé, rappelons-le, Reporters sans frontières :

    "(...) il faut cesser la politique de l’autruche.

    Non, les assassins ne sont pas des « fous » ou des « marginaux ». Ce sont des tueurs islamistes qui veulent imposer la terreur comme leurs congénères de Syrie ou d’Irak. La différence est qu’aujourd’hui, après trente ans d’immigration galopante, ces choses là sont possibles à Paris et en France.

    Non, la rédaction de Charlie Hebdo n’a pas été attaquée par des gens adversaires de la liberté de la presse. Elle a été attaquée parce qu’elle avait osé, courageusement, librement, critiquer l’islam. Si des conséquences politiques ne sont pas tirés de cette tragédie, alors, d’autres viendront. Tout doit être fait pour éviter la libanisation de notre pays. Il est encore temps."

    Louise Tudy

  • Charlie Hebdo : nombreuses réactions enthousiastes sur internet

    Cliquer pour agrandir

    Rappelons qu’en juillet 2014, un sondage a été mené par l’institut ICM pour l’agence de presse russe Rossiya Segodnya dans le but d’évaluer les perceptions des Européens sur l’organisation djihadiste appelée Etat islamique.
    A l’en croire, un « Français » sur six serait « favorable » à l’organisation djihadiste connue sous le nom d’Etat islamique !
    Ce sondage a été repéré par le magazine Newsweek, qui précise dans son article que « 5 millions de musulmans » vivent en France (en réalité bien plus).
    Le sondage a été réalisé entre le 11 et le 21 juillet 2014. Ce sont 3 007 personnes qui ont été interrogées par téléphone pour le biais de ce sondage : 1 000 en Grande-Bretagne, 1 006 en France et 1 001 en Allemagne. Seuls 2 % des « Allemands » soutiendraient l’Etat islamique, et 7% des « Britanniques », contre 16% des « Français ».

    http://www.contre-info.com/

  • Chenu et le rassemblement… vert islam

    Elu durant treize ans à Beauvais, Sébastien Chenu n’a pas fait – hélas – que de la figuration. Dans le dossier de la Grande Mosquée de la ville, il a été aux premières loges. Pour la défendre.

    Au conseil municipal de Beauvais, cette séance du conseil municipal du 9 juillet 2010 est historique. Ce dont la gauche a rêvé, la droi­te va le faire : permettre aux musulmans de la ville d’édifier une grande mosquée. Sébastien Chenu, qui a été élu en 2001 sur la liste UMP de Caroline Cayeux, et réélu en 2008, est bien sûr présent.
    La délibération qui vient au débat, présentée par le maire-adjoint Ali Djenadi (1), propose de vendre à l’association Espoir et Fraternité, représentée par son président, Nordine Zinbi, un terrain jusqu’alors occupé par un chenil. Le prix est fixé à 120 000 euros et est conforme à l’estimation des Domaines.

    « Nous sommes hostiles à ce qui enferme »
    Le texte précise que la vente de ce terrain d’une superficie de près de 2 000 m2 est faite sous conditions. Et no­tamment… qu’il « devra être exclusivement destiné à la réalisation d’un lieu de culte ». Afin de gagner du temps, les élus sont appelés à autoriser en même temps l’association Espoir et Fraternité à déposer une demande de permis de cons­truire et à donner aussi tout pouvoir à Mme le maire pour « signer toute pièce nécessaire à la poursuite de cette affaire ».
    Si l’affaire traînait depuis les années 1990, c’est, entre autres, parce que l’Association socio-culturelle Espoir et Fraternité (de son nom complet) ne s’est pas toujours appelée ainsi. A l’origine, elle s’intitulait plus franchement... la suite sur Minute

  • [Communiqué du Bloc Identitaire] “Charlie-Hebdo” : personne ne pourra prétendre lutter contre le djihadisme sans remettre en cause l’immigration massive et l’islamisation

    Il y avait peu de doutes dès l’origine, il n’y en a désormais plus aucun doute : la rédaction de Charlie-Hebdo a été victime d’une attaque islamiste. Nos premières pensées vont vers toutes les victimes (et notamment les policiers, trop vite oubliés dans les commentaires médiatiques et politiques) et leurs familles.

    Le défilé de dirigeants politiques appelant les uns après les autres à “l’union nationale” a quelque chose d’odieux. D’odieux car ce sont précisément eux qui sont responsables de la situation terrible dans laquelle est désormais plongée notre pays ! Responsables de l’immigration massive et donc de l’islamisation en découlant, responsables de la passivité et même parfois de la complicité avec les associations islamistes (au plan local comme national), responsables enfin de la faiblesse de la réponse face à la menace djihadiste. Personne ne pourra prétendre lutter contre le djihadisme sans remettre en cause l’immigration massive et l’islamisation de notre pays. Pour cela, ce n’est pas d’union nationale derrière ces dirigeants qui ont failli mille fois dont nous avons besoin mais d’un sursaut national les chassant du pouvoir !

    Dans un récent entretien avec la revue littéraire américaine “Paris Review”, Michel Houellebecq – auquel nous avons adressé une lettre ouverte hier pour son dernier ouvrage – s’interrogeait : « En fait, on ne sait pas bien de quoi on a peur, si c’est des identitaires ou des musulmans. » Il semble bien que les dramatiques événements de ce jour lui aient apporté une réponse.

    Le Bureau politique du Bloc Identitaire

    http://fr.novopress.info/180677/communique-du-bloc-identitaire-charlie-hebdo-personne-pourra-pretendre-lutter-contre-djihadisme-remettre-en-cause-limmigration-massive-lislamisation/