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  • M. Sarkozy devrait maîtriser son vocabulaire !

    La maîtrise du vocabulaire, c’est la preuve que l’on maîtrise sa pensée, ses passions, passions qui ne sont pas toujours bonnes conseillères et ce, même lorsqu’on a passé la soixantaine !

    Il faut reconnaître une chose à Nicolas Sarkozy : c’est un personnage qui ne manque pas de souffle. De plus médisants que moi diraient même qu’il ne manque pas d’air. Après ce qu’il est convenu désormais d’appeler « l’affaire Morano », le président de Les Républicains, lors d’un meeting à Saint-Étienne samedi soir, a déclaré : « Je veux que chacun maîtrise son vocabulaire. » C’est la moindre des choses, me direz-vous, mais faut-il encore avoir du vocabulaire.

    Donc, exit les « Casse-toi, pauv’con », « Ben viens, descends un peu le dire », les publicités gratuites pour un nettoyeur à haute pression bien connu dans les banlieues ou encore les métaphores du plombier à propos des migrants se déversant sur nos contrées comme une fuite d’eau dans le salon. Désormais, on va autant s’ennuyer dans les meetings de Nicolas Sarkozy que dans ceux d’Alain Juppé, d’autant qu’en première partie de spectacle, il ne faudra plus trop compter sur la Nadine, en rupture de contrat. Donc, totale maîtrise… du vocabulaire.

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  • Écolos, je vous hais !

    Être écolo, c’est bio, c’est bien. Mais rien n’est jamais assez bon aux yeux de certains, qui poursuivent de leurs vertes foudres ceux qui ne s’inclinent pas assez devant dame Nature. Et, face à eux, quelques instincts primaires reprennent le dessus.

     

    Disons-le tout net, une certaine vision irénique de la nature m’exaspère. Faire de la nature une déesse bienveillante, dispensatrice de trésors, n’a pas de sens.

    La nature – par nature, si j’ose dire – est cruelle, dure, violente, aveugle. Les animaux s’entre-dévorent férocement, les plantes luttent avec sauvagerie, le vent se transforme parfois en furie et l’eau ravage tout sur son passage, le feu lui-même – qu’il vienne du ciel ou des entrailles de la terre – détruit avec brutalité. Si on laissait faire la nature, les femmes mourraient épuisées par des grossesses à répétition, les maladies pulluleraient, les parasites – puces, poux, moustiques, gale – envahiraient tout. Les êtres humains seraient tous infectés par le paludisme, le sida et la peste se répandraient partout. Je ne force pas le trait, cela a même existé et existe parfois encore lorsque l’homme ne prend pas sur lui de corriger la nature, de la remettre à sa place, de la commander, de la domestiquer. […]

    La suite sur Témoignage Chrétien

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ecolos-je-vous-hais

  • Loi renseignement : Valls désignera le juge chargé de valider ses méthodes…

    Verrouillage total. Le président de la formation spécialisée du Conseil d’Etat en charge du contentieux sur les techniques de renseignement sera désigné par le Premier ministre lui-même, alors qu’il aura à trancher sur la légalité des méthodes autorisées par le Premier ministre.
    La possibilité pour les citoyens de faire valoir leur droit à la vie privée devant la Justice était déjà très limitée dans la loi Renseignement, mais elle pourrait l’être encore plus avec les modalités du contentieux de la mise en oeuvre de techniques de renseignement, décrites par le décret n° 2015-1211 du 1er octobre 2015 publié ce vendredi au Journal Officiel.

    Rappelons que la loi sur le Renseignement promulguée cet été a créé unarticle L841-1 du code de la sécurité intérieure qui prévoit la possibilité de saisir le Conseil d’Etat pour « toute personne souhaitant vérifier qu’aucune technique de renseignement n’est irrégulièrement mise en œuvre à son égard« . Cette personne devra d’abord s’adresser à la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) pourdemander qu’il soit procédé aux vérifications, sans en connaître le résultat, et par applications des principes généraux du droit, devra démontrer devant le Conseil d’Etat qu’elle a un « intérêt à agir ». C’est à dire qu’elle devra apporter des éléments concrets justifiant de ne pas croire que les vérifications ont été faites correctement, ou de prouver qu’il n’a pas été tenu compte des conclusions obtenues (dont elle n’aura par connaissance).

     

    C’est déjà un sacerdoce en théorie, ce pourrait être plus compliqué encore en pratique. Car le gouvernement a parfaitement verrouillé les choses. La loi a en effet prévu la création d’une formation spécialisée au sein du Conseil d’Etat, chargée de traiter (sauf question de droit appelant à se dessaisir) le contentieux de la mise en oeuvre des techniques de Renseignement. Or l’article R. 773-9 créé par le décret du 1er octobre 2015 dispose que « le président de la formation spécialisée (…) est désigné par arrêté du Premier ministre« , officiellement « sur proposition du garde des sceaux, ministre de la justice« .

    L’article R-773-18 du décret ajoute que concernant les pouvoirs du président de la formation spécialisée, « les dispositions de l’article R. 122-12 du code [de justice administrative] sont applicables« . Or cet articledonne la possibilité d’écarter des requêtes avant tout jugement, notamment si elles sont « manifestement irrecevables » ou manifestement infondées, et permet de statuer sur les requêtes si elles font partie d’une « série » de requêtes similaires en droit et en fait, déjà tranchées par la juridiction — ce qui serait le cas de toute tentative de « spammer » le Conseil d’Etat avec des milliers de demandes de vérification.

    On sera donc en présence d’un président de formation spécialisée désigné par le Premier ministre, qui sera capable de filtrer et de pré-juger des requêtes formées à l’encontre de mises en oeuvre de techniques de renseignement autorisées par le Premier ministre.

    Par ailleurs l’article L853-3 du code de la sécurité intérieure dit que lorsque le Premier ministre fait installer des micros ou des caméras dans un lieux d’habitation privé contre l’avis de la CNCTR (laquelle est déjà présidée par une personnalité désignée par le Président de la République), celle-ci doit obligatoirement saisir le Conseil d’Etat. Mais le même article de loi prévoit que « le président de la formation restreinte », désigné par le Premier ministre lui-même, peut alors statuer seul dans les 24 heures.

    Source : Numerama

    http://www.contre-info.com/loi-renseignement-valls-designera-le-juge-charge-de-valider-ses-methodes#more-39461