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  • [Revue de presse] Une nouvelle formule pour « Eléments »

    3900806033.jpgPlus de quarante ans après sa création, la revue « Eléments » entame une nouvelle étape. Mue tant sur la forme que sur le fond... Annoncé il y a quelques mois, la nouvelle formule d'« Eléments », avec ce numéro 157 (octobre-décembre 2015), se distingue déjà par un plus grand nombre de pages, l'utilisation de la couleur dans toutes les pages, une maquette plus lisible... Evolutions formelles que l'on ne peut que saluer. Certes « Eléments » reste « le magazine des idées », « pour la civilisation européenne ».

    Ensuite, à noter le remplacement au bout de quatre décennies pour la rédaction de l'éditorial de Robert de Herte par... Alain de Benoist, qui dans l'édito de ce numéro indique qu'il vaut « mieux chercher à penser le monde de demain qu'à se lamenter sur celui qui s'efface ».

    Si l'on retrouve des rubriques habituelles comme « Cartouches » au début du magazine, le billet de Xavier Eman ou l'éphéméride, cette nouvelle formule d'« Eléments » comporte plusieurs entretiens, de durée assez longue, une tonalité plus politique avec un ton parfois polémique, ainsi que pour la seule et unique fois une analyse d'Emmanuel Ratier (en l'espèce les French Young Leaders, structure qui explique l'atlantisme de nos gouvernants et des médias).

    Souhaitant augmenter sa diffusion, « Eléments » semble vouloir se faire connaître par de nouveaux lecteurs qui ne connaissent ni ses rédacteurs ni les idées qu'elle professe depuis longtemps. En tout cas, c'est comme cela que l'on pourrait justifier les nombreuses pages d'auto-promotion qui émaillent ce numéro. Auto-promotions qui constituent même une part importante de ce numéro.

    Pour assurer sa promotion, ce numéro d'« Eléments » comporte deux entretiens avec des personnalités : Michel Onfray et Patrick Buisson. L'entretien avec Michel Onfray a même les honneurs de la Une. Entretien certes intéressant mais on aurait plus de questions quant à « Cosmos » et à la dimension spirituelle de ce livre d'Onfray, attente somme tout logique pour une revue qui a fait beaucoup pour la (re)découverte du paganisme européen...

    Mais surtout, à nos yeux, c'est l'entretien avec Buisson, qui aurait mérité la Une ainsi que le dossier auquel cet entretien se rattache : « La droite face au poison libéral ». Dossier qui recèle nombre d'articles intéressants comme l'entretien avec Hervé Juvin, mais qui semble toujours vouloir montrer qu'« Eléments » n'est pas de droite, bien que la revue s'attaque régulièrement au progressisme... S'il faut bien entendu revoir complètement les catégories de droite et de gauche, pour autant vouloir faire d'une droite réduite au libéralisme et au culte de l'argent un ennemi prioritaire a vite un côté lassant, car cela obère une part importante d'une droite qui ne l'est pas... Enfin, un article est parfaitement dispensable dans ce dossier, celui à charge contre « Valeurs actuelles » qui semble être une sorte de revanche d'une partie de la rédaction d'« Eléments » contre une revue qui, à une époque, avait accueilli ses plumes...

    Souhaitons tous nos vœux de réussite à cette revue qui a fourni de nombreuses munitions intellectuelles que nous utilisons encore.

    Arnaud/C.N.C.

     

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • LITTERATURE • Maurras en son chemin de paradis [2]

    par Hilaire de Crémiers  

    C'est en 1895, il y a juste cent vingt ans, que Calman-Lévy - « éditeur héroïque » dit Maurras - a édité le Chemin de Paradis. Un premier livre de contes philosophiques que son auteur écrivit, de fait, avant ses vingt-cinq ans. Un recueil de neuf contes où Maurras, comme Anatole France le lui écrivit, méditait d'ingénieuses fables. Ces Mythes et Fabliaux, qui ne furent sans doute jamais parfaitement compris, formaient pourtant, déjà, une critique sans indulgence aucune, de ce mal moderne auquel Maurras se préparait à s'affronter. Rien moins que « pour le salut du monde et le règne de la beauté ».  Sans-doute pressentait-il et fixait-il ainsi, avec une prescience étonnante, ce qu'allaient être, dans l'ordre politique et littéraire, son œuvre et sa destinée.

    Hilaire de Crémiers a consacré de minutieuses et savantes études à cette œuvre de jeunesse de Charles Maurras, qui préfigure, expose-t-il, ce que seraient son œuvre et sa vie.

    Nous avons enregistré, il y a quelques années, plusieurs vidéos où Hilaire de Crémiers analyse le Chemin de Paradis et en propose une interprétation. Une analyse et une interprétation qui donnent à Maurras une profondeur singulière. Beaucoup plus extraordinaire que celle qui lui est habituellement reconnue. 

    Présentation générale du Chemin de Paradis - Regard sur les trois premiers contes : Le Miracle des Muses  Le Jour des Grâces  La Reine des Nuits (18 minutes)  

    Nous mettrons en ligne, les cinq prochains samedis, cinq vidéos où Hilaire de Crémiers traite des neufs contes du Chemin de Paradis et dévoile ce qui en est, selon lui, le sens profond.  Lafautearousseau  

    Le Chemin de Paradis sur Maurras.net

    (Texte complet)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2015/11/13/litterature-maurras-en-son-chemin-de-paradis-2-5715511.html

  • Après un long concubinage, PS et LR vont régulariser...

    Extrait du quotidien Présent :

    6a00d83451619c69e201b7c7ebf6ba970b-320wi.jpg"Ça devait finir par arriver ! Après un long concubinage, ils vont régulariser. C’est Manuel Valls qui l’a annoncé : le temps n’est plus à la complicité, ni même à l’union, mais à la fusion entre le PS et Les Républicains. Pour l’instant, il ne s’agit que de noces nordistes. Afin d’empêcher Marine Le Pen de l’emporter lors des régionales, il faudra donc que les listes socialistes et républicaines fusionnent. Ce qu’il a confié à des journalistes en privé, il l’a répété en public au Sénat. Il a même assuré que « ceux qui écartent aujourd’hui cette hypothèse mentent aux Français : il faudra bien trouver, si cette situation se présente, une solution, le soir du premier tour ».

    Cela signifie d’abord que le plébiscite en faveur de Marine Le Pen est si puissant que le simple retrait de la liste PS ou LR – le fameux « front républicain » – ne suffirait pas à la faire battre. Et ce n’est même pas certain en cas de fusion ! Il faudrait qu’une majorité d’électeurs de gauche votent pour la droite libérale ou l’inverse, ce n’est pas gagné. Ces combines politiciennes, ces traquenards d’états-majors que vomissent les Français ne peuvent empêcher que monte encore la vague en faveur du Front national, au contraire.

    Ce que veut imposer le Premier ministre permet à ceux qui en doutaient encore de se rendre compte que ce qui sépare Les Républicains des socialistes est aussi épais qu’une feuille de papier à cigarette (...) Il se murmure déjà qu’en cas de fusion, selon l’ordre d’arrivée, la tête de liste LR pour le second tour serait Valérie Létard et celle du PS Frédéric Cuvelier.

    De toute façon, Valls ne se soucie guère des états d’âme des uns et des autres. Il voit plus loin que les régionales dans le Nord qui, pour lui, sont déjà perdues, tout comme la présidentielle de 2017. Sur les ruines du PS, il entend bâtir une nouvelle majorité, dont il jette les bases dès maintenant. Il l’a dit : « Marine Le Pen est au second tour, il faut bien être conscient que celui qui sera élu face à elle le sera avec des électeurs de droite et de gauche. » Et de donner en exemple la grande coalition en Allemagne, où conservateurs et sociaux-démocrates gouvernent ensemble (...)"

    Philippe Carhon