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  • Albach nous démontre par l’exemple saoudien que la remigration est possible

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    Jacques Chassaing Riposte laïque cliquez ici

    Décidément Roland Hélie, fondateur de Synthèse Nationale, aura fait fort en invitant une nouvelle fois le gratin de la résistance française à la 12e Journée, à Rungis. L’écrivain Emmanuel Albach n’y est pas allé par quatre chemins pour expliquer que les portes de la France sont grandes ouvertes dans le sens de la sortie pour toute une légion d’envahisseurs venue autant qu’appelée piller les caisses de la solidarité nationale et s’approprier le pays. Après la mémorable allocution de Richard Roudier qui fait trembler les plus lucides des cadres et de la maîtrise cliquez ici, voici qu’Emmanuel Albach nous indique de sérieuses pistes pour éviter le pire.

    On peut commencer par changer les règles : « publier des décrets. Chirac a signé un décret pour le regroupement familial, il suffit d’en signer un autre pour l’interdire ». Si demain nous interdisons des autorisations de séjour, des passeports, des cartes d’identité, il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas le faire. Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est inapplicable :  «  nous avons une police performante quand elle a des ordres, des lois, donc une volonté politique ». « Et si des petits gaillards armés de kalachnikovs décidaient de se battre, pour faire la guerre il leur faudrait des munitions donc une logistique et pour que ces petits voyous de banlieue puissent envisager de s’opposer à des troupes françaises et à la police, il leur faudrait une logistique considérable. On a les moyens de gagner, il suffit de volonté ».

    « On pourrait aussi révoquer des juges ». Quant à la partition de la France prétendue inévitable, c’est non : « on n’a aucune raison de leur laisser un centimètre carré de notre terre. Nous avons une légitimité historique. Des mouvements de population, des mouvements de remigration , il y en a toujours eu ». Rien de nouveau sous le soleil. Et Emmanuel Albach de multiplier les exemples de l’Histoire passée et actuelle.

    Emmanuel Albach : L’exemple politique de l’Arabie saoudite sur la remigration

    Discours d’Emmanuel Albach, écrivain, auteur de Beyrouth 1976, des Français aux côtés des Phalangistes cliquez ici, à la 12e Journée de Synthèse Nationale :

     

  • Comparaisons morbides : le planning familial avait oublié une ligne

    Suite à l’actualité récente, le planning familial a publié une comparaison entre le nombre des morts de la chasse, du terrorisme et des violences conjugales.

    L’Homme Nouveau a complété ce comparatif avec celui des avortements :

    https://www.lesalonbeige.fr/comparaisons-morbides-le-planning-familial-avait-oublie-une-ligne/

  • Macron et Mélenchon : les méprisants

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    Apparemment, tout oppose MM. Macron et Mélenchon. L’un est un social-démocrate, l’autre un socialiste. Le premier croit à l’économie de marché, mais poursuit une politique dirigiste fondée sur une redistribution orientée qui s’accorde avec son progressisme sociétal, favorisant les individus très riches et les exclus, au détriment des propriétaires, des familles, des personnes âgées, de tous ceux qui se sont un peu, souvent très peu, enrichis par l’épargne et le travail et entendent en faire bénéficier leurs enfants, quand ils le peuvent. L’autre veut la révolution, le retour à l’État-démiurge, créateur d’un peuple égalisé en dépit d’une diversité accueillie sans limite.

    Au-delà de cette opposition, ce qui les rapproche tient en un mot : le mépris. Et celui-ci s’adresse d’abord aux classes moyennes, aux Français qui continuent à fonder des familles, à travailler en souhaitant devenir propriétaires, qui fuient certains quartiers où ils ne se sentent plus chez eux, ou encore ceux qui perpétuent loin des grandes villes une manière de vivre à laquelle ils sont attachés. L’un cultive le mépris des métropolitains qui ont fait des études, qui n’ont eu que la rue à traverser pour trouver un métier plaisant bien rétribué, qui pensent qu’il faut être stupide ou inculte pour avoir beaucoup d’enfants. L’autre fait semblant d’aimer le peuple, et plus encore le nouveau, celui qui vient d’arriver et qui prend la place des prolétaires exploités de jadis. Le premier est l’élu des beaux quartiers. Le second celui des territoires perdus par la République ou par le marché. L’un est Robespierre moins la vertu, l’autre Marat moins la sincérité.

    Récemment, Mélenchon-Marat est venu involontairement au secours de Macron-Robespierre par son outrance. Avait-il tout à fait tort ? Non. En perquisitionnant le domicile de Jean-Luc Mélenchon, et en piétinant sans vergogne sa vie privée, alors qu’ils avaient été plus circonspects à l’égard de Benalla, les magistrats et les policiers se sont rendus, une fois encore, complices d’une non-démocratie en marche depuis l’exécution médiatico-judiciaire de Fillon. L’intéressé devait-il réagir avec une démesure grotesque ? Certainement pas, car il a rendu, ce faisant, un immense service au Président. Or, les deux dérives sont de même nature : Jean-Luc Mélenchon s’est drapé dans sa dignité d’élu, et il avait raison. Un parlementaire, ceint de son écharpe, est l’héritier du tribun du peuple : il incarne la République et, à ce titre, est inviolable, sauf à être coupable de délits dûment prouvés. Le fonctionnaire sert la République et ne l’incarne pas. Un magistrat n’est qu’un serviteur. Ce n’est pas un élu. Cette hiérarchie doit être respectée, mais il faut, pour cela, que l’élu ait un comportement respectable. Mélenchon ne l’a pas été.

    Car le mépris véhément de Mélenchon envers les policiers, les juges, les journalistes, les élus de son parti qui ne suivent pas la ligne a, pour corollaire, celui de Macron pour les Français qui ont l’insolence de ne pas admettre la justesse de ses vues, le toupet de se plaindre, le culot de respirer cette médiocrité franchouillarde que tout en lui déteste. Il voulait incarner auprès du peuple des Gaulois, réfractaires à la réforme par bêtise, et parfois impolis, la verticalité du pouvoir. Mais, à sa manière, le Méprisant de la République a aussi dérapé : en affichant sa préférence pour certains Français exotiques, en n’hésitant jamais à médire de son pays à l’étranger. Dans ces deux attitudes, il y a la volonté de se hisser au-dessus des autres pour se faire juge d’un passé de la nation auquel il n’a pas participé, pour humilier une armée qu’il a évité de servir.

    Macron et Mélenchon ne sont que les deux faces de l’oligarchie de gauche qui détruit le pays : l’une au nom d’un prétendu progressisme, l’autre par une démagogie sans limite. Face à eux, le populisme n’est que la revendication légitime d’un peuple qui veut être écouté et entendu par des élus respectables.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/macron-et-melenchon-les-meprisants/