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  • Le nombre de blessés graves par arme blanche en forte hausse aux Royaume-Uni

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Depuis deux ans, le nombre de victimes de coups de couteau avec des blessures mortelles a augmenté de 34%, selon les chiffres du National Health Service. Les médecins signalent en outre une augmentation de la gravité des agressions, les victimes arrivant de plus en plus souvent à l’hôpital avec de multiples plaies perforantes.

    Le Dr Ross Davenport, chirurgien à l’hôpital Royal London de Whitechapel, a déclaré au Guardian, « Auparavant, on voyait une ou deux plaies par victime. Aujourd’hui, nous voyons fréquemment de multiples blessures, cinq ou parfois dix coups de couteau sur un seul patient ».

    Sur la période allant de 2017 à 2018, 9 des 11 principaux hôpitaux britanniques ont indiqué avoir traité 2 278 blessures graves au couteau, soit une augmentation de plus d’un tiers par rapport à la période 2015-2016.

    https://fr.novopress.info/212392/le-nombre-de-blesses-graves-par-arme-blanche-en-forte-hausse-aux-royaume-uni/

  • Notes prises à une conférence du Centre culturel ukrainien

    6a00d8341c715453ef022ad39b5e95200d-320wi.jpgLe 9 octobre, au Centre culturel ukrainien de Paris, Antoine Arjakovsky donnait une conférence sur les événements politico-religieux en cours entre Kiev, Moscou et Constantinople, qu'il qualifie de Maïdan ecclésiastique.

    Cet historien français, de confession chrétienne orthodoxe, est le codirecteur du pôle "Société, Liberté, Paix" du Collège des Bernardins et directeur émérite de l'Institut d'études œcuméniques de Lviv en Ukraine. Par là même, par sa coopération avec les catholiques, il se trouve en désaccord avec la ligne constante appliquée par le Patriarcat de Moscou, hostile en fait et en principe à toutes les formes de l'œcuménisme.

    Son propos était centré sur la dimension historique de la crise qui oppose les deux pôles actuels du monde orthodoxe : le patriarcat œcuménique d'une part, celui de Moscou, d'autre part. Comme l'annonçait le conférencier, cette crise allait se développer les jours suivants, par la levée de l'excommunication de Mgr Philarète.

    Cet acte était décisif, et la réaction de Moscou a été radicale dès le 15 octobre, rompant unilatéralement la communion.[1] Il était pourtant conçu comme une réconciliation par le patriarcat œcuménique : le métropolite Philarète, a, en effet, constitué au moment de l'indépendance de l'Ukraine en 1991, un patriarcat de Kiev qui, n'ayant pas existé dans l'Histoire, lui a valu d'être excommunié et considéré comme schismatique par les 14 Églises orthodoxes canoniques. Historiquement en effet, la christianisation de ce qu'on appelle le monde russe est venue de la métropole de Kiev au Xe siècle, la Rus'[2] de Kiev dépendant tout simplement de Constantinople. Le néo-patriarcat de Kiev, jusqu’ici, n'avait été lui-même reconnu que par des communautés ecclésiales se trouvant dans des situations de même type, telle que celle de Skoplje dans l'ancienne république yougoslave de Macédoine, notamment.

    Le point de vue de Moscou est complètement opposé à cette reconnaissance, considérant que l'Ukraine, en tant que partie d'un « "Monde russe", ne saurait être le territoire d'une Église indépendante, ce qui se nomme "autocéphalie" dans le vocabulaire orthodoxe.

    La polémique s'est aigrie au fil des années, allant jusqu'à soutenir que l'Ukraine n'est pas une nation, et que le patriarche Bartholomée ne représenterait que les quelque 2 000 ou 3 000 Grecs d'Istanbul, ce qui est complètement faux. Symbole de l'unité de la foi orthodoxe, il exerce sa juridiction directe sur de nombreuses communautés dans le monde entier.

    Il résultait de tout cela, en Ukraine même, une situation extrêmement compliquée dans un pays de 44 millions d'habitants dont, selon les chiffres cités par Antoine Arjakovsky, 71 % se disent croyants, 67 % se disant orthodoxes, soit 29,6 millions.

    Mais dans le pays cohabitent principalement trois juridictions orthodoxes opposées entre elles : celle de Moscou, désormais dirigée par Mgr Onuphre, celle du patriarcat de Kiev et, très minoritaire, l'Église autocéphale proprement dite reconnue comme telle par Constantinople à l'époque de l'indépendance ukrainienne, entre 1918 et 1922 et qui s'était développée aux États-Unis pendant la période soviétique.

    Selon que l'on considère le nombre de paroisses et communautés ou celui des fidèles, l'influence respective n'est pas la même.

    Selon les chiffres cités par Antoine Arjakovsky le patriarcat de Kiev et le projet de réunification soutenu par le patriarche Bartholomée semble avoir le soutien de la population et de la majorité des fidèles. Il a celui des autorités politiques, en la personne notamment du président de la république Porochenko qui, bien que peu assuré d'être réélu l'an prochain, entend faire de la réunification des Églises un argument en sa faveur.

    Les arguments historiques et canoniques en faveur de celle-ci, et en faveur de la position du patriarcat œcuménique ne manquent pas. Notre historien les a rappelés, dans un contexte où, malgré tout le Droit canon fait penser à la fameuse question posée par un diplomate à Talleyrand : que fait ici le droit public ? réponse : il fait ici que vous y êtes.

    JG Malliarakis  

    [1] Remarque personnelle. En tant qu'orthodoxe français, je ne peux que faire mienne la position adoptée par la juridiction des Églises dites "de Tradition russe", placées depuis 1931, sous l'omophore du patriarcat œcuménique et qu'on retrouvera dans le communiqué de notre Exarchat, qui cite une très belle prière de l'archimandrite Sophrony. Nous prierons, quoiqu'il arrive, pour l'unité de l'Église et pour l'union des chrétiens.

    [2] Rus' est le mot savant utilisé de nos jours pour les trois pays slaves, Russie, Biélorussie appelé aussi Belarus', et Ukraine. L'ancienne dénomination française employait le mot Ruthénie qui n'est aujourd'hui utilisé que pour désigner la Ruthénie subcarpathique.

    https://www.insolent.fr/

  • Perles de Culture n°185 : L’Histoire cachée du Parti communiste algérien

    Anne Brassié vous recommande les films “Johnny English contre-attaque”, “Galveston” et “A star is born”. Elle reçoit ensuite Stéphanie Bignon et José-Marie Faguer pour évoquer la rénovation des calvaires de Mayenne puis Jean Monneret, auteur d’un ouvrage intitulé “Histoire cachée du Parti communiste algérien” qui traite également de l’affaire Maurice Audin, militant de l’indépendance algérienne.

     https://www.tvlibertes.com/2018/10/24/26399/perles-de-culture-n185-lhistoire-cachee-parti-communiste-algerien

  • Florian Philippot, un allié de poids pour le lobby LGBT…

    Florian Philippot, un allié de poids pour le lobby LGBT…

    Lu dans Présent :

    Invité d’Europe 1 le 19 octobre, Florian Philippot a insisté sur une cause qui lui « tient à cœur » : la « lutte contre l’homophobie », point fort de sa campagne pour les élections européennes et qu’il a « décidé d’écrire en toutes lettres » dans la charte des Patriotes – le parti qu’il a fondé l’automne dernier et qui compterait 8 000 adhérents, bien qu’un dissident divise ce nombre par dix. Et l’ancien vice-président du FN de marteler : « Les Patriotes sont pour le mariage gay. On ne reviendra pas dessus. Je crois que Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen et des gens chez Les Républicains veulent l’abroger, ce n’est pas notre cas. » On s’en doutait un peu…

    En 2013, alors qu’il refusait de manifester, il déclarait :

    “Notre position est très bien connue, nous sommes contre le mariage homosexuel.”

    https://www.lesalonbeige.fr/florian-philippot-un-allie-de-poids-pour-le-lobby-lgbt/

  • L’Europe, non plus vassale mais partenaire d’égal à égal avec les États-Unis

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    Ligne Droite cliquez ici

    En dépit de leurs liens étroits fondés sur l’appartenance originelle à une même civilisation, les relations entre l’Europe et les États-Unis doivent être entièrement revues. Les Américains, dont la puissance a tendance à s’éroder, poursuivent en effet des buts géopolitiques, économiques et culturels qui sont de moins en moins compatibles avec les intérêts européens. Si par ailleurs l’Europe, comme le propose Ligne droite, s’érige en pôle de puissance pour retrouver la capacité de défendre ses intérêts et d’assurer son indépendance, elle doit s’affranchir de la tutelle américaine et instaurer avec les États-Unis une relation d’égal à égal.

    Les ambiguïtés du leadership américain

    Avec une Europe encore fragmentée, les États-Unis restent cependant sans conteste la plus grande puissance du monde occidental. Un statut qu’ils ont acquis au XXesiècle avec les deux guerres mondiales et la guerre froide. Face au communisme, cette nation incarnait en effet « le monde libre » en assurant la défense nucléaire de l’Europe face au pacte de Varsovie et en s’efforçant de contenir le communisme partout ailleurs et notamment en Asie.

    Les États-Unis ont ainsi acquis en Europe une image positive aussi bien à l’ouest qu’à l’est du rideau de fer. Une image qui incarnait la liberté et la prospérité face aux échecs du collectivisme et à l’oppression du communisme. La domination américaine dans le cinéma et les médias a en outre contribué à diffuser en Europe occidentale puis partout dans le monde l’american way of life.

    Un État méssianique et belliqueux

    Ce leadership des États-Unis reposait cependant sur plusieurs ambiguïtés. D’abord ce pays s’est bâti sur un messianisme religieux prétendant incarner le salut terrestre de l’humanité. Devenu par la suite politique et culturel, ce messianisme a fait des États-Unis une nation impérialiste par essence, qui cherche à exporter son modèle de gré ou de force. Cette propension américaine à l’universalisme s’est trouvée confortée par la chute de l’URSS, vécue comme le triomphe définitif du néo-capitalisme américain et de l’idéologie des droits de l’homme. Un triomphe contre le communisme qui a fait croire à certains, comme à l’essayiste américain Francis Fukuyama, qu’il marquait aussi la fin de l’histoire.

    Il n’en a rien été. Et l’unilatéralisme américain a depuis montré ses limites. notamment en raison de sa relation trop simpliste avec l’Autre : soit l’autre adhère à la vue du monde américaine et il devient un allié, soit il n’y adhère pas et il devient un monstre qu’il convient de détruire. Aussi les États-Unis sont-ils un pays belliqueux qui n’hésite pas à ouvrir un conflit armé au motif de défendre ou d’exporter la « démocratie », c’est-à-dire le système américain. Ils sont ainsi la seule nation au monde à qualifier officiellement certains États de voyous (rogue state) qu’il conviendrait de neutraliser ou de normaliser.

    Une attitude dominatrice à l’égard de l’Europe

    Quant aux relations des États-Unis avec l’Europe, elles sont équivoques, comme elles l’ont été depuis l’origine. La fondation du Nouveau Monde a en effet été marquée par la volonté des pères fondateurs de l’Amérique de rompre avec l’Ancien Monde européen, assimilé à une aire de tyrannie et de perdition. Un refus de l’Europe qui allait pourtant de pair avec le désir de copier par ailleurs l’art de vivre européen. Un mélange d’admiration et de rejet.

    Aujourd’hui, les États-Unis considèrent l’Europe comme une dépendance de leur « empire ». Elle est avant tout pour eux un marché à achever de conquérir par la mise en place du libre-échange transatlantique et, à travers l’Otan, un pion à manipuler sur le grand échiquier de l’Eurasie. Les États-Unis ont en effet paradoxalement maintenu leur politique d’encerclement stratégique et militaire de la Russie, malgré la chute du communisme et la disparition du pacte de Varsovie, car ils veulent toujours dominer le cœur de l’Eurasie.

    Une puissance de plus en plus contestée

    Cette volonté de puissance est cependant de plus en plus contestée. Dans le monde multipolaire d’aujourd’hui, le leadership américain peine en effet à s’imposer. Son économie, qui souffre elle aussi des effets pervers du libre-échangisme, est souvent sur la défensive et sa suprématie militaire se trouve de plus en plus concurrencée. Les États-Unis restent certes une puissance mondiale, mais de moins en moins capable de faire valoir unilatéralement ses vues. Elle n’a pas réussi par exemple à imposer la « démocratie » dans les pays arabes ni à empêcher la prolifération nucléaire (Iran, Corée du Nord).

    Dans ce contexte, une Europe puissance, « de l’Atlantique à l’Oural » comme l’évoquait le général De Gaulle, reste en effet le plus grand cauchemar stratégique des États-Unis. Ils veulent donc une Europe suffisamment prospère pour commercer avec eux, mais pas suffisamment puissante ni indépendante pour concurrencer leurs projets. L’Europe de Bruxelles, nain diplomatique et militaire, leur convient donc parfaitement.

    Ligne droite ne se satisfait pas de cette situation car elle est indigne de l’Europe et menace la prospérité et la sécurité des Européens.

    Une divergence stratégique avec l’Europe

    En liant leur destin à celui des États-Unis, comme le font aujourd’hui les gouvernements européens, l’Europe s’associe en réalité à une puissance sur le déclin, contestée par un nombre croissant de puissances émergentes et dont l’identité est au demeurant de moins en moins européenne.

    Ce faisant, l’Europe se soumet de plus à une puissance qui ne se préoccupe nullement des intérêts du vieux continent. Ainsi, sur le plan économique, le libre-échangisme voulu par les États-Unis n’a rien d’amical, il vise avant tout à ouvrir encore plus les marchés européens et à y imposer les standards américains. Il transforme l’Europe en une économie de type colonial, simple réservoir de compétences, de ressources et de consommateurs pour les grandes firmes américaines mondialisées.

    Sur le plan de la sécurité, la tentation américaine de conserver coûte que coûte son leadership dans un monde qui ne l’accepte plus porte en elle un risque de conflagration régionale, sinon mondiale, dont l’Europe, restant vassale des États-Unis, a toutes les chances de faire les frais. Le chaos semé au Proche-Orient au nom de la « guerre contre le terrorisme » et la crise migratoire qui s’ensuit en apportent une sinistre illustration.

    Les États-Unis nouent en outre des alliances qui ne correspondent plus nécessairement à l’intérêt civilisationnel des Européens. Tel est le cas notamment de leurs liens avec les pétromonarchies et l’islam sunnite qui nourrit l’islamisme, ou bien avec la Turquie musulmane qui prétend toujours intégrer l’Union Européenne avec le soutien américain. Les Européens ont-ils par ailleurs intérêt à s’aligner sur la politique otanienne de cantonnement agressif de la Russie, alors que ce pays, de civilisation chrétienne, est leur grand voisin et qu’il combat aujourd’hui l’islamisme plus sûrement que les États-Unis ?

    L’Europe puissance n’a pas besoin de tuteur

    Pour Ligne droite, l’Europe doit donc se libérer de la tutelle américaine pour se constituer en pôle de puissance autonome.

    Cela ne signifie évidemment pas que cette Europe puissance s’oppose en tout aux États-Unis ! Tel n’est d’ailleurs pas le souhait de nombreux pays européens, en particulier à l’Est. Car l’Europe conserve encore des intérêts communs avec l’Amérique. Elles sont l’une comme l’autre de civilisation chrétienne, elles partagent des valeurs communes et leurs systèmes économiques sont très comparables. Il est cependant des domaines vitaux où la prudence conduit à ne pas s’en remettre en tout aux États-Unis, lesquels regardent désormais autant sinon plus vers le Pacifique que vers le vieux continent.

    Aussi est-il temps pour les Européens de redécouvrir cette vieille sagesse diplomatique européenne selon laquelle la paix résulte de l’équilibre des puissances, alors que la domination d’une seule est cause de conflits. Une sagesse qui doit conduire les Européens à construire l’Europe puissance, de façon à pouvoir dialoguer, au mieux de leurs intérêts, avec les autres puissances, y compris les États-Unis.

    Pour Ligne droite, l’Europe doit cesser d’être une vassale de l’Amérique mais s’imposer à elle comme un partenaire avec qui l’on traite d’égal à égal. Dans le monde multipolaire d’aujourd’hui, érigée en pôle de puissance, l’Europe n’a plus besoin de tuteur !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/10/23/l-europe-non-plus-vassale-mais-partenaire-d-egal-a-egal-avec-6099217.html

  • “Une poussée populiste? je sens la colère qui monte!”

    9224-p2-alp-gollnisch-01-300x225.jpgA l’issue de sa conférence de presse lundi à Paris consacrée aux persécutions judiciaires dont les nationaux sont l’objet,  Bruno Gollnisch  a répondu aux questions de la journaliste de Présent Anne Le Pape. Cet entretien a été publié aujourd’hui même par ce quotidien. Nous prenons ici la liberté de le reproduire. 

    Question: Bruno Gollnisch, vous donnez l’impression d’être un peu désabusé sur le rôle de député européen d’opposition…

    Bruno Gollnisch: Je crois que c’est un rôle très nécessaire, mais il est vrai que le député d’opposition je dirais, « normal », aspire à devenir député majoritaire, voire à exercer des fonctions exécutives. Si c’est à l’Assemblée nationale, il aspire à présider une commission, à voir enfin ses amendements adoptés, ses propositions de loi également, peut-être même à entrer au gouvernement etc. J’éprouve  évidemment le même désir, d’autant plus ardent que je constate les évolutions très inquiétantes de notre pays, de notre civilisation, et l’évolution catastrophique de l’Union européenne et de son parlement…

    Q:  Qui devient une maison de fous, selon vous ?

    B.G:  Oui ! Songez que nous venons de franchir le cap de la mandature précédente, soit 23 500 votes, sur les sujets les plus divers, c’est-à-dire qu’il se vote en trois jours et demi à Strasbourg plus de textes qu’en six mois à l’Assemblée nationale. [Montrant d’énormes piles de dossiers:] J’en ai apporté d’ailleurs un échantillon !

    Q:  Impressionnant, en effet!

    B.G:  L’Union européenne prétend encadrer tous les aspects de la vie politique, économique,sociale, culturelle et même sexuelle (voyez les histoires de genre, la promotion des LGBT etc.) de 500 millions d’Européens, en accumulant les lois, les règles, les normes, les contraintes, les charges… dans le temps où l’on ouvre cet espace européen à la concurrence de pays qui n’ont ni les mêmes lois, ni les mêmes règles, ni les mêmes normes, ni les mêmes charges, ni les mêmes contraintes… Cela ne peut pas fonctionner. L’un des résultats est que la France, en 20 ans, a perdu la moitié de son potentiel industriel.

    Q:  Prévoyez-vous une forte poussée populiste aux prochaines européennes ?

    B.G:  Oui ! Je sens la colère qui monte. Malheureusement, elle n’a pour effet que d’en créer encore plus, ceux que j’appelle les « eurocrates » ayant la conviction qu’ils doivent aller plus loin et persévérer dans la même voie. Ceci conduit nécessairement à une confrontation avec les peuples. On a eu le Brexit. On a le groupe de Visegrad, c’est-à-dire de pays d’Europe centrale qui refusent de se voir imposer l’hébergement d’immigrants illégaux. On a, en Italie, notre ami Salvini qui serait aujourd’hui en mesure d’acquérir la majorité à lui tout seul. Il y a la progression de mouvements semblables en Suède, en Allemagne, et la naissance d’autres mouvements, en Espagne par exemple. La mise en accusation de la Pologne et de la Hongrie ne fera que renforcer le sentiment de ces peuples fiers qui n’accepteront pas d’être placés sous tutelle. Tout cela devrait donner une poussée considérable et même, pourquoi pas ? une majorité en faveur d’une Europe protectrice de ses frontières, indépendante de toute vassalité, fonctionnant selon un mode de coopération, entre les nations qui la composent, autour de projets concrets…

    Q:  projets concrets proposés aux peuples ?

    B.G: C’est cela : quantifiables, et dont la connaissance soit accessible aux citoyens.

    Q: Un message aux lecteurs de Présent ?

    B.G:  Je leur dis toute ma sympathie, bien sûr. Je suis heureux de voir que le journal se maintient, j’y puise régulièrement des informations que je ne trouve pas ailleurs. Je leur dis de ne pas céder au découragement, qui parfois pourrait nous envahir, mais de transformer leur indignation en énergie positive pour le succès de nos convictions.

    https://gollnisch.com/2018/10/24/une-poussee-populiste-je-sens-la-colere-qui-monte/

  • La petite histoire : Trafalgar : l’Angleterre maîtresse des mers

    Le 21 octobre 1805, la flotte britannique commandée par l’amiral Nelson anéantit les forces navales franco-espagnoles, pourtant supérieures en nombre. Même si Nelson y trouve la mort, cette victoire consacre la suprématie anglaise sur les mers et enferme littéralement Napoléon sur le continent. Bien qu’aussitôt contrebalancée par Austerlitz, Trafalgar restera pour les Anglais le symbole de leur hégémonie maritime, qui perdurera sans partage jusqu’à la Première guerre mondiale.

    https://www.tvlibertes.com/2018/10/23/26370/petite-histoire-trafalgar-langleterre-maitresse-mers

  • L’Amérique du Sud bascule à droite

    La probable victoire du candidat de droite au Brésil, Jair Messias Bolsonaro (il est donné à 57 % dans les sondages du 22 octobre), qui serait ainsi le premier président de droite du Brésil depuis 1982, est la plus révélatrice du virage pris par le continent sud-américain en quelques mois. Le Brésil, qui avait autant de chance de passer à droite que la Turquie à gauche, est un maillon de plus qui saute dans le détricotage du pull-over rouge tel qu’il était tissé en 2013.

    Comparons les situations, d’abord en 2013 (les étiquettes politiques sont celles d’Amérique du sud) :

    – gauche (7) : Bolivie, Brésil, Equateur, Guyana, Pérou, Surinam, Venezuela

    – centre-gauche (2) : Argentine, Uruguay

    – centre (2) : Colombie, Paraguay

    – centre-droite (1) : Chili

    – droite (0)

    Voici maintenant la situation en 2018 en cas de victoire de Bolsonaro :

    – gauche (4) : Bolivie, Equateur, Surinam, Venezuela

    – centre-gauche (2) : Guyana, Uruguay

    – centre (0) :

    – centre-droite (4) : Argentine, Chili, Colombie, Pérou

    – droite (2) : Brésil, Paraguay.

    Ces changements d’étiquettes sont compréhensibles si on se réfère à l’étude du Pew Research Center intitulée Share of politically unaffiliated varies widely across globe réalisée en mars 2017 et qui montre le désintérêt des sud-américains pour l’encartage politique : 78 % des Chiliens, 60 % des Brésiliens et des Péruviens, 51 % des Argentins, 50 % des Colombiens, 46 % des Mexicains et 45 % des Vénézuéliens ne se reconnaissent pas en un parti, soit les taux les plus élevés au monde (à titre de comparaison, 2 % des Indiens, 3 % des Israéliens, 6 % des Suédois, 8 % des Turcs, 10 % des Néerlandais et des Tanzaniens, 13 % des Allemands et des Français, 14 % des Britanniques et des Sud-Africains, 15 % des Espagnols, 16 % des Libanais, 18 % des Canadiens et des Kenyans, 19 % des Russes, 21 % des Australiens, 22 % des Ghanéens, 26 % des Indonésiens et Nigérians, 31 % des Italiens, 32 % des Polonais, 34 % des Sénégalais, 37 % des Hongrois, 48 % des Japonais, 51 % des Tunisiens, 53 % des Grecs, 58 % des Philippins et 60 % des Jordaniens).

    Hristo XIEP

    https://www.medias-presse.info/lamerique-du-sud-bascule-a-droite/99807/