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  • Yves de Fromentel, paysan bio : “Les élections municipales de 2020 sont notre dernière chance”

    Yves de Fromentel est un défenseur de la paysannerie bio et vertueuse, du respect des traditions et du circuit court.

    Dans cette petite vidéo, il présente son activité.

    Et il conclut par un message important : les élections municipales de mars 2020 sont essentielles pour défendre les intérêts de la France rurale et des vrais paysans !

    https://www.medias-presse.info/yves-de-fromentel-paysan-bio-les-elections-municipales-de-2020-sont-notre-derniere-chance/110655/

     

  • Brandir un drapeau est un acte éminemment politique

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    Par Malika Sorel*

    LE FIGARO. - Dimanche dernier, après la qualification de l’Algérie, il y a eu 282 interpellations suite aux désordres causés par des supporteurs algériens. Doit-on y voir de simples « débordements » liés à la liesse ou le symptôme d’un malaise plus profond ?

    Malika SOREL. - Ce n’est pas la première fois qu’on observe ce phénomène, et cela prend une ampleur inquiétante, du fait du nombre de personnes enclines à braver l’ordre républicain. Par ailleurs, hisser ou planter un drapeau n’est jamais anodin. C’est un acte éminemment politique qui symbolise, tout comme l’hymne national, un ancrage moral, l’attachement à un socle de principes et de valeurs, et bien sûr un enracinement sentimental. Brandir le drapeau sous le nez de l’ancien pays colonial, c’est l’expression d’une revanche sur l’Histoire. Une revanche qui s’est trouvée légitimée par le candidat Macron lorsqu’il a accusé la France de « crime contre l’humanité ». L’Occident freudien justifie, excuse, et son monde politique affiche au grand jour sa trouille des « jeunes » de l’immigration. Il est donc perçu comme accommodant, conciliant, peureux : traduire « dévirilisé ». Cet Occident n’inspire plus ni respect ni crainte, sentiments ici intimement liés. Est désormais profondément ancrée la conviction que pour obtenir, il faut faire peur ; terrible spirale !

    Au-delà des violences, comment expliquez-vous ce besoin d’afficher bruyamment leur identité d’origine pour des jeunes souvent nés en France ?

    C’est bien la démonstration que la naissance en France n’est pas un critère d’analyse pertinent ! L’arrivée continue de migrants produit un réenracinement dans les mœurs d’origine. L’intégration s’est dégradée dans le temps avec le refus croissant de respecter les principes républicains, à commencer par la laïcité et la liberté qui permet à chacun de choisir sa propre vie. Ce sont les femmes qui en subissent de plein fouet les conséquences. J’ai souvent pensé que si les menaces avaient pesé en priorité sur les hommes, nos gouvernants auraient su réagir promptement. Afficher son identité d’origine, c’est montrer son allégeance et ainsi avoir la paix, car à mesure que l’État cédait aux revendications communautaires, le groupe culturel d’origine accroissait sa pression – voire sa répression – sur chacun des membres supposés lui appartenir. C’est la capitulation de l’État qui pousse un nombre croissant de personnes de l’immigration à tourner le dos à l’intégration culturelle. Autre faute: avoir installé une prime à la non-assimilation. Du fait des politiques de discrimination positive progressivement mises en place, s’afficher ou se revendiquer de la « diversité » peut parfois faire office de coupe-file. Il n’y a plus vraiment de raison pour que les enfants de l’immigration s’assimilent. Or, le gouvernement prévoit d’intensifier ces politiques.  

    « C’est un pauvre cœur que celui auquel il est interdit de renfermer plus d’une tendresse », expliquait Marc Bloch dans L’Étrange Défaite. Peut-on reprocher aux enfants de l’immigration leur fierté pour leurs origines ? Celle-ci est-elle incompatible avec le respect, voire l’amour, de la France ?

    Nul n’interdit de renfermer plusieurs tendresses dans son cœur, mais Marc Bloch disait bien plus important: que la France était la patrie dont il ne saurait déraciner son cœur et qu’il s’était efforcé de la défendre de son mieux. Il est mort pour la France! Nous ne sommes pas du tout dans la même situation. Nombre de parents éduquent leurs enfants dans un respect quasi religieux de leur pays d’origine. Et c’est lui qui devient ainsi le vrai pays de leurs enfants. Un pays qui n’a rien fait pour eux et qu’ils adulent. Quant à la France, c’est elle qui leur a donné ce qu’ils possèdent, les prend en charge si besoin... Le problème n’est donc pas économique, et l’amour ne se décrète ni ne s’achète ! Le passé douloureux de la France se trouve constamment remis sur le devant de la scène, et il n’est plus question que de lutte contre des discriminations et une « islamophobie » dont les Français de souche se rendraient coupables. Des lois sont votées pour contraindre l’expression et empêcher ainsi les Français de dire ce qu’ils ont sur le cœur. Il ne fait plus bon être français dans ce pays que je ne reconnais plus. Mon chagrin est infini.

    Dans votre dernier livre notamment, Décomposition française, vous montrez toute la complexité du processus d’assimilation. Est-ce toujours un choix douloureux ?

    Oui. S’assimiler à un autre peuple que celui de ses ancêtres est une décision personnelle, intime, qui se joue entièrement sur le registre affectif et moral. Au sein d’une même famille, et évoluant dans un même environnement, certains enfants s’assimilent, d’autres pas. Cette problématique dépasse par ailleurs largement l’approche simpliste et nuisible de l’origine des prénoms. Ayant travaillé à l’intérieur du système politique et administratif, je peux témoigner du fait que beaucoup de ceux qui ont participé à mener la France dans la situation actuelle portaient des prénoms chrétiens.

    Vous plaidez plutôt pour l’intégration...

    Je plaide pour la reconnaissance du fait  que l’intégration est un processus à l’issue non prédictible qui peut déboucher ou pas sur une assimilation. Or le code civil, qui imposait que l’octroi de la nationalité française soit subordonné à l’assimilation, a été violé. La citoyenneté a été vidée de sa substance. Plus grave encore, les papiers d’identité confèrent un droit de propriété sur la terre. Les élites ont donc disposé de la France comme si elle leur appartenait en propre, ce qui est contraire au principe démocratique inscrit dans la Constitution : « Le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ».

    François Hollande, dans Un président ne devrait pas dire cela, évoquait le risque de la partition. Comment l’éviter ?

    J’ai abordé à maintes reprises la liste des erreurs à éviter et des politiques à déployer. L’urgence ici, c’est d’alerter sur deux projets en cours qui pèseront sur la cohésion nationale. Le président a évoqué l’idée d’une organisation de l’« Islam de France ». L’opération a déjà commencé dans les territoires avec une circulaire adressée aux préfets par le ministre Castaner. L’expérience montre que le risque existe que certains membres partagent de près ou de loin des idéologies incompatibles avec la République. Or, la défense de l’intérêt général commande non pas le placement sous tutelle d’une partie des descendants de l’immigration, mais au contraire leur émancipation pour qu’ils puissent vivre leur religion dans sa seule dimension de foi, donc dépouillée de ses dimensions politiques. Par ailleurs, en reconnaissant récemment les diasporas africaines, le président donne corps à l’existence de plusieurs peuples sur un même territoire : les diasporas sont des peuples qui gardent un sentiment de leur unité malgré l’éclatement géographique (Dominique Schnapper). Il accélère, là aussi sans le vouloir, la partition de la France. Qui saura lui faire entendre raison? Il y a urgence.

    (*) Décomposition française. Comment en est-on arrivé là ? (Fayard) a reçu le prix Honneur et Patrie de la Société des membres de la Légion d’honneur.

    Source : Le Figaro 19/07/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Un ministère à haut risque

    6a00d8341c715453ef0240a46f3a5d200c-320wi.pngRoue de secours de la bien-pensance, l'Écologie semble porter la poisse aux politiciens qui prétendent la mettre en avant pour sauver la Planète. Cet objectif ridicule ne fait pas encore partie des haines interdites, pourchassés par la loi Avia. Qu'on se rassure : on verra bientôt venir le jour de la répression de l'écophobie. On remarque déjà l'apparition, d'ailleurs, d'une tentative de reconnaissance de l'écocide. Ce mot semble inconnu du grand Littré, mais on n'arrêtera pas le progrès de l'enrichissement de la langue française.

    Tout cela semble en très bonne voie, du moins dans le sérail des gens qui se réclament du progressisme, un terme qu'on utilisait autrefois pour étiqueter les compagnons de route du parti communiste mais qui ne déplaît pas aux jupitériens.

    Hélas, hélas, hélas, quand on passe aux questions concrètes, le diable perturbe, selon sa bonne vieille habitude, les détails dans lesquels, comme chacun devrait le savoir, il aime à résider.

    C'est sans nul doute Belzébuth, épaulé en la circonstance par le diablotin au derrière rouge Edwy Plenel, qui après avoir tenté le couple Rugy avec un plat de homards, infiniment plus cher pour le contribuable que la fameuse pomme d'Adam et Ève, s'est employé à le disqualifier.

    Doit-on souligner que la remarquable nullité du personnage avait fait jaser lorsqu'il occupait, jusqu'en octobre 2018, le perchoir de la présidence de l'Assemblée nationale. Et c'est à cette époque qu'il s'était permis, au grand scandale rétrospectif de Sibeth Ndiaye de ne pas régaler ses invités des excellents kebabs qu'elle semble juger recommandés pour son efficace régime.

    Or, l'information supposée décisive a définitivement éclaboussé, non pas l'ancien occupant de l'Hôtel de Lassay, alors quatrième personnage de l'État, mais le numéro deux du gouvernement qu'il avait accepté de devenir au lendemain de la fracassante démission de Nicolas Hulot.

    C'est bien le ministre de la Transition écologique qui s'est vu touché, coulé, comme englouti dans les algues vertes du lisier de cochons.

    Libération a donc beau jeu d'évoquer le "ministère maudit".

    On ne compte plus, en effet depuis le départ en 1974, de Robert Poujade du ministère de l'Environnement, créé en 1971, le nombre de ministres qui se sont succédé. Libé, dont la mémoire ne va pas beaucoup plus loin, se contente de constater qu'une "quinzaine de ministres se sont succédé depuis 1995." En fait, c’est infiniment plus si l’on tient compte des éphémères secrétaires d’État et autres ministricules oubliés.

    C'est, surtout, faire bon marché d'un autre aspect de ce ministère. Il ne coiffe plus désormais les bonnes vieilles Directions départementales de l'équipement, fiefs du corps polytechnicien par excellence des Ponts-et-Chaussées. Grosso modo, maladie de la réformite oblige, elles sont devenues, sous Sarkozy, Directions départementales des territoires. Ça change tout bien sûr. Mais en dehors de l'objectif qui, entre une série d'autres priorités, leur est assigné de promouvoir le développement durable, elles n'ont fait qu'étendre leur pouvoir aux activités agricoles et maritimes. La transition écologique reste un slogan à l'usage des gogos et surtout un argument réputé imparable en faveur des nouvelles taxations qui contredisent la promesse maintes fois réaffirmée par les princes qui nous gouvernent de ne pas créer de nouveaux impôts.

    On voit bien que, de plus en plus, les dirigeants de l'Hexagone se payent de mots, d'éléments de langage et de demi-vérités.

    Nous nous trouvons de la sorte dans le royaume de la Communication.

    Or, l'exercice va se révéler particulièrement difficile pour la nouvelle promue Élisabeth Borne. Compétente sans doute, en particulier dans le domaine des Transports, courageuse à ses heures, cette estimable personne, qui, au moins, n'a jamais fait semblant de militer chez les Verts, manquait, jusqu'ici, d'une qualité essentielle au fonctionnement du régime actuel, le sens, précisément, de la Communication.

    Jupiter, en moins de deux ans, a donc usé deux ministres de cette transition écologique, inventée en 2017, adossée à la prétendue urgence climatique. Dans combien de temps la nouvelle titulaire de ce maroquin glissant se trouvera elle-même, marin rejeté par la mer, hors d'usage ? Les paris sont ouverts.

    JG Malliarakis 

    https://www.insolent.fr/2019/07/un-ministere-e-haut-risque.html

  • Fusion des régions : le fiasco des économies d’échelle

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    Soyons objectifs, il arrive qu’un média grand public publie de temps à autre de vraies informations novatrices et objectives. Ainsi, France Inter s’est récemment penchée sur les conséquences de la fusion, en janvier 2016, de plusieurs anciennes régions françaises.

    22 régions existaient depuis 1970 en métropole. En France, l’aviez-vous remarqué, il est de coutume de réformer ce qui fonctionne correctement pour ne pas avoir à mettre en œuvre des réformes réellement utiles, mais demandant un vrai courage politique.

    François Hollande, toujours inspiré et toujours content de lui, modérément atteint de réformite, crut cependant bon de les ramener à 13, ce qui, par la suite, ne lui porta pas pour autant bonheur en politique.

    L’émission « Secrets d’info », de Jacques Monin et Cécile Hautefeuille, nous en conte les brillants résultats pour ce qui concerne, et à titre d’exemple, la monstrueuse région Occitanie. Issue de l’addition de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon, elle est la seconde plus vaste région de France et s’étend des Pyrénées au Rhône en passant par le Massif central.

    Le maître mot de ces fusions régionales, outre l’imitation servile, et habituelle en France, de l’Allemagne, c’est « économie d’échelle ». Comment fonctionnent les économies d’échelle ? Vous fusionnez plusieurs unités, administratives par exemple, et vous regroupez les services communs en un seul gros service « dégraissé ». C’est une idée de théoricien en chambre qui semble à première vue judicieuse.

    Résultat pour la nouvelle Occitanie : une augmentation de 45 % des frais de fonctionnement.

    Car Montpellier ayant perdu son statut de capitale régionale, il a été décidé que toutes les sessions plénières des élus auraient lieu là-bas, quatre fois par an. L’hémicycle de l’ancien hôtel de région de Montpellier étant trop petit pour accueillir tous les élus, les sessions plénières ont lieu au parc des expositions de Montpellier. Moquette, cloisons, sièges, bureaux, climatisation : il faut tout monter puis démonter, et ça coûte très cher.
    L’Occitanie est immense ! Le nombre de kilomètres effectués par les agents a augmenté de 78 % en 2016, par rapport à 2015. Ainsi, la Lozère dépend désormais de Toulouse, bien plus éloignée que Montpellier.

    Pour se rendre aux commissions permanentes qui ont lieu à Montpellier, certains élus font huit heures de trajet aller-retour pour une réunion de travail de deux à trois heures. En 2017, les frais de déplacements des élus ont atteint 646.000 euros.

    Cette fusion a mis en commun des personnels qui, à compétence égale, n’avaient pas les mêmes primes. Il a donc fallu harmoniser ces primes, et cela s’est fait par le haut. Coût de l’opération : près de 5,5 millions d’euros par an.

    Et ainsi de suite ; les « économies d’échelle » se soldent en fait par des dépenses considérables et des complications imprévues. Éloigner les centres de décision de lieux d’application n’a rien de judicieux. Revenir en arrière serait souhaitable, mais à nouveau bien coûteux.

    Bref, une usine à gaz, bien de chez nous, bien inutile, qui coûte un pognon de dingue.
    Je me demande souvent comment la France tient encore debout. Simplement parce qu’il existe encore des gens de bon sens qui ne se soucient pas des économies d’échelle !

    Jean-Charles Mignard

    https://www.bvoltaire.fr/fusion-des-regions-le-fiasco-des-economies-dechelle/