L’État a donc tranché. Pour maintenir en dessous de 4 % l’accroissement de la facture énergétique des Français, c’est EDF qui devra mettre la main à la poche en augmentant de 20 % l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH). En cédant à ses concurrents alternatifs 20 TWh supplémentaires à prix coûtant (42 €/MWh), EDF, qui aurait pu vendre cette électricité à prix fort sur le marché de gros, va amputer son chiffre d’affaires de près de 8 milliards d’euros. Les marchés n’ont pas attendu longtemps pour sanctionner le titre EDF, qui a perdu 16,5 % durant la séance de vendredi.