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culture et histoire - Page 1028

  • La leçon politique du roi Henri IV.

    Dimanche 2 avril, comme chaque année depuis 2008, le Groupe d'Action Royaliste rendait un hommage à la fois historique et très politique au roi Henri IV devant sa statue du Pont Neuf, en présence d'une trentaine de personnes et de nombreubannieres-au-vent-pour-henri-iv.jpgx touristes intrigués par les drapeaux multicolores des régiments de la Monarchie d'Ancien régime. Après Frédéric Winckler, président du G.A.R., et avant Mgr Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, j'ai, selon la formule consacrée, prononcé quelques mots, que je livre ici à la lecture. Le texte est parfois un peu différent des paroles effectivement entendues, car le passage de l'écrit à l'oral entraîne parfois quelques coupes ou, à l'inverse, quelques rajouts... Voici, en somme, la version originale telle qu'elle est apparue sous le crayon...

    Devant la statue équestre du roi Henri IV, ce n'est jamais une simple commémoration que nous devons faire, c'est un rappel de l'histoire et un appel politique.

    Henri IV, qui deviendra le « bon roi Henri » avant même sa mort et sa postérité populaire, a renoué les fils de l'unité française et a permis la réunion des Français alors divisés par tant de guerres civiles, religieuses et politiques tout à la fois. Ce n'était pas une mince affaire, mais il a pu mener cette œuvre parce qu'il a assumé la charge de roi, de ce roi qui n'était pas un suzerain, ni le premier des nobles ni le premier des catholiques, mais bien plutôt, fondamentalement, par son statut de roi de France peu à peu reconnu après son sacre de Chartres, le souverain, le roi de tous les Français, y compris de ses adversaires d'hier et de ceux du moment...

    unroipourlafrancewalter.jpgCette position de hauteur institutionnelle n'est pas la plus facile et elle aurait pu lui donner le vertige. Mais l'on ne choisit pas de devenir roi : c'est le destin ordonné, c'est l'ordre d'une succession dynastique, un ordre forgé jadis et source de légitimité malgré les contestations et les jalousies.

    Roi, Henri IV a su réunir autour de lui ceux qui l'aimaient et ceux qui ne l'aimaient pas : miracle de la Monarchie, comme le disait Thierry Maulnier !

    Roi, il était la France et on le suivait pour cela, on l'écoutait pour cela : sa parole, ferme, était celle d'un souverain, père et arbitre, et elle portait et, surtout, tranchait, garde du dernier mot...

    Roi, il n'était pas un Créon de passage, il était une Antigone qui, du sommet de l’État, sait l'importance de la justice et de l'honneur, ces vertus qui motivent les hommes et les ordonnent au Bien commun.

    Roi, il n'était pas le candidat ou l'homme d'un parti : il n'était pas de l'un ou de l'autre, il était au-dessus et, même, au-delà des partis. « La Monarchie n'est pas un parti », répétait à l'envi le comte de Paris du XXe siècle...

    C'est bien cette situation de hauteur et de service qui manque tant aujourd'hui, République oblige : car la République, qu'on le veuille ou non, c'est la querelle des féodaux, plus vive encore en période de présidentielle. Quand les arguments des candidats s'affrontent, quand les promesses s'accumulent, quand les postures s'affichent, ce n'est pas la France qui peut en sortir grandie ou réconfortée.

    Un président élu, souvent par la peur et par défaut ces dernières décennies, n'est pas un roi : il peut en imiter les gestes, il peut mimer, même, la Monarchie mais tout cela reste la République ; à l'heureux élu président, il manquera toujours le temps, car cinq ans, c'est bien court, comme le remarquait il n'y a pas si longtemps le philosophe Michel Serres. De plus et contrairement au roi, le président sera toujours l'élu d'une partie des Français contre les autres, et on le lui reprochera souvent, malgré tous ses efforts qui peuvent être, reconnaissons-le, méritoires et louables, mais épuisants et souvent inutiles.

    Quoique le président élu fasse, la République, par principe, sera toujours la division politique jusqu'au sommet de l’État : la République, c'est la « soustraction permanente », les gagnants moins les perdants... 

    Henri IV, lui, nous a montré que si la Monarchie n'est pas toujours facile, elle est, d'abord, l'addition des uns et des autres, quelles que soient leurs opinions, leurs positions et leurs antagonismes. Elle est l'unité par le haut qui permet la diversité à tous les étages.

    Elle n'a pas vocation à tout régler, ni à créer un « homme nouveau », mais la Monarchie est ce régime capable d'oublier les fautes des uns ou des autres pour ne valoriser que leurs qualités et leurs énergies, comme l'a prouvé Henri IV et tant de nos rois, avant et après lui. 

    En ces temps de longue et dure querelle présidentielle, Henri IV nous rappelle que l'union des Français autour de l’État et du pays est toujours possible, au-delà des divergences d'opinion ou de sensibilités. Et c'est la Monarchie qui est le meilleur moyen de cette union nécessaire pour affronter la rudesse des temps qui sont et de ceux qui viennent.

    Pour que vive la France, dans la paix, la concorde et le libre débat, oui, encore une fois et quatre siècles après le règne d'Henri, reprenons le vieux cri du pays : Vive le Roi !

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Cortège traditionnel de Jeanne d’Arc 2017

    Paris : Le Cortège traditionnel de Jeanne d'Arc 2017 aura lieu le dimanche 14 mai.

    Rendez-vous à 10 heures, place de l’Opéra.

    Le cortège marchera jusqu'à la statue de Jeanne d’Arc, place des Pyramides

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/04/02/cortege-traditionnel-de-jeanne-d-arc-2017-5928515.html

  • Vif succès du colloque "l'Occident contre l'Europe"

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    6a00d83451619c69e201b8d2746d27970c-250wi.jpgCe sont près de 300 personnes qui se sont réunies tout au long de l'après-midi du 1er avril pour entendre parler de "l'Occident contre l'Europe", à travers les interventions des différents orateurs français et pour la première fois d'orateurs internationaux réunis à Paris : russe, serbe, ukrainien gréco-catholique, ukrainien orthodoxe, géorgien et américain.

    Extraits de la conclusion :

    6a00d83451619c69e201bb098d2d5c970d-250wi.jpg"Car sachant qui nous sommes, nous identifions clairement nos ennemis. Le principal d'entre eux, c'est le mondialisme ou, plutôt, l'immondialisme qui soumet les peuples et enlaidit leurs cultures. Inutile d'y aller au carbone 14 pour dater le phénomène : ses bases sont jetées dans les années 60, et son hégémonie devient sans partage après l'implosion de l'URSS. Il nous faut penser large mais pratique, nerveux, politique, pour agir à hauteur de vie d'homme : pas plus que je ne déplore le passage du paléo au néolithique, je ne considère opérant de rejeter la modernité en bloc. Non, l'ennemi, c'est bien la post-modernité libérale-libertaire. C'est-à-dire l'arme de poing idéologique des forces de l'immondialisme à pilotage anglo-saxon, du moins jusqu'au Brexit et à l'élection de Trump.

    Ces forces se sont d'abord dirigées contre la capacité politique des peuples. C'est la fonction de l'Union Européenne dès l'origine, et elle n'en n'a jamais eu d'autres, comme cela a été montré. A travers les abandons de souveraineté, l'européisme a démoralisé les nations en leur injectant une volonté d'impuissance. On a répandu dans les esprits que la France serait incapable de « peser seule » dans la mondialisation et que l’Europe, l’Europe, l’Europe... Apprécié du Pérou ou du Liberia, ce raisonnement doit apparaître pour ce qu'il est : un symptôme de masochisme bourgeois. Et de fait l'euratlantisme détruit les identités, avec les souverainetés, par la repentance et l'immigrationnisme. Exaltant l'appartenance des autres, intimidant par l'antiracisme, il impose le multiculturalisme dans un seul pays – bizarrement pas en Algérie ni en Arabie Saoudite. En supprimant leurs frontières politiques, la doctrine Soros dresse des murs ethniques à l'intérieur de chaque nation européenne. Au bilan, l'immondialisme veut nous faire vivre en xénocratie, sous le pouvoir de l'étranger à l'extérieur comme à l'intérieur. Déchéance ultime pour les Anciens, la xénocratie s’est établie en France quand le gauchisme et Giscard ont liquidé De Gaulle qui, dans les conditions de la modernité, avait repris l'histoire de France monarcho-républicaine, sociale et identitaire (...)

    Quant aux effets de l'immondialisme sur le visage éthique de l'homme européen, j'irai vite, le travail ayant été fait aujourd'hui. Mais c'est un véritable effondrement anthropologique et esthétique qui remplace les madones de Raphael par Lady Gaga, Brigitte Bardot par des burkinis, Lino Ventura par Conchita Wurtz, De Gaulle par Sarkozy et Hollande."

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    Michel Janva

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