culture et histoire - Page 1326
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Jean Monnet était un AGENT AMERICAIN (CIA) - Père fondateur de l'UE - Marie France Garaud
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Un groupe de rock "identitaire" invité surprise à Fréjus
Un groupe lié à la mouvance du rock identitaire proche de l'extrême droite, In Memoriam, s'est produit vendredi soir en première partie du groupe punk La Souris Déglinguée aux Arènes de Fréjus, a révélé Nice-Matin
Jusqu'au dernier moment, cet invité surprise n'avait pas été annoncé sur les affiches éditées pour l'occasion par la société "La Patrouille de l'Evénementiel", organisatrice du concert.
Joint par l'AFP, Julien Laszkiewitz, membre du cabinet du sénateur-maire (FN) David Rachline, a indiqué que ce dernier, "fidèle à l'esprit Charlie", est avant tout un défenseur de "la liberté d'expression artistique, quelle qu'elle soit".
De nombreuses voix se sont élevées sur les réseaux sociaux contre cette programmation, rapporte Nice-Matin, qui fait état de bagarres en marge du concert, dont on ignore l'origine.
De Belgrade à Fréjus
Sur sa page Facebook, le groupe de rock In Memoriam, né en 1994, retrace ses faits d'armes, et notamment des concerts donnés à Belgrade les 25 et 26 avril 1999 durant l'opération Allied Force pour soutenir les Serbes alors "victimes des bombardements américains". Il indique avoir repris du service à Rome en 2012, dix ans après sa séparation, à l'invitation du mouvement social italien Casapound, proche de l'extrême droite.
Dans le refrain de l'un de ses titres, "Quand j'entends le mot culture", le groupe In Memoriam chante notamment : "Y en a assez des Bergé, des Glucksmann, (...), des Boujenah, des Corbusier, des Lelouch et de leurs compères, assez des donneurs de leçons, des moralistes et des bouffons, des intellectuels de salon, destructeurs de nos traditions".
La société La Patrouille de l'Evénementiel n'a pu être jointe par l'AFP. Cette société est titulaire d'une délégation de service public pour organiser des concerts et des spectacles aux Arènes de Fréjus, équipement municipal.
Cette semaine, la municipalité de Fréjus a par ailleurs demandé à la quinzaine d'artistes et d'artisans d'art qu'elle héberge dans des locaux municipaux moyennant un loyer modéré, de participer bénévolement, lors de la prochaine rentrée, à l'accueil des enfants des écoles primaires de Fréjus dans le cadre de l'aménagement des rythmes scolaires.
source : Culturebox (avec AFP) :: lien
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02 - Bistro d'été - Patrimoine
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David Duke - Le génocide des français
http://www.aldebaranvideo.tv/index.php?post/David-Duke-Le-genocide-des-francais
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Barrès et Jaurès
Il y a bien des murs qui s’écroulent en ce moment, et pas seulement le mur de Berlin ; bien des frontières qui se défont, et pas seulement celles de la Yougoslavie. Dans tous les domaines, on assiste aujourd’hui à l’effondrement des anciens clivages, à la disparition des points de repère. Dans le domaine des idées, le divorce des familles intellectuelles et des familles politiques est désormais consommé : quel est l’intellectuel digne de ce nom qui peut aujourd’hui se reconnaître dans une pratique de parti ? Quant aux partis eux mêmes, engagés dans une course au recentrage qui ne cesse de s’accélérer, il est clair qu’ils ne s’affrontent plus que sur le choix des moyens et que leurs objectifs sont les mêmes. Tandis qu’on sent poindre la crise de régime, les uns se mettent aux Verts, les autres louchent sur les mâles cohortes du lepénisme, d’autres rêvent d’un grand centre mou consacrant l’apothéose des valeurs bourgeoises. Les ex-gauchistes se sont depuis belle lurette recyclés dans l’humanisme et la voiture avec chauffeur. L’État-PS en est à infecter les hémophiles (quel symbole !). Et le pitoyable débat sur l’immigration s’enferme dans les petites phrases et les mauvais calembours, comme s’il n’y avait plus à choisir qu’entre l’idéologie du bunker et celle des cosmopotes. On en est même maintenant à l’échange des faits divers (“crimes maghrébins” contre “crimes racistes”) ! Degré zéro de la réflexion. Pendant ce temps, hors des frontières de l’Hexagone, l’histoire fait retour. Tant pis pour ceux qui avaient un peu vite annoncé sa mort ! Définitif ou non, l’effondrement communiste à l’Est a des effets inattendus. Il apporte d’abord un démenti cinglant aux fines analyses des soviétologues libéraux qui, depuis des décennies, nous expliquaient doctement que l’URSS, étant un “État totalitaire”, ne pouvait pas se réformer d’elle-même et ne succomberait qu’à des pressions extérieures dans des circonstances catastrophiques. Manque de chance : la perestroïka est venue d’en haut, et même du cœur du système, du KGB. Mais cet effondrement donne à voir aussi un spectacle d’une rare impudeur : ceux-là mêmes qui se prosternaient hier devant la statue de saint Marx se bousculant devant les caméras pour affirmer que “tout communiste est un chien” ! Ceux-là mêmes qui ont suivi toutes les modes sans jamais rater un virage, staliniens dans les années cinquante, gauchistes dans les années soixante, socialistes dans les années soixante-dix, sociaux-démocrates ou libéraux dans les années quatre-vingts, venant se faire gloire de leurs reniements, communiant dans l’anticommunisme primaire et jouant des pieds et des mains pour se faire prendre en photo devant le cadavre !
Ils déchanteront vite ceux qui croient que le libéralisme triomphe aujourd’hui sans partage. La vérité est au contraire que la société occidentale libérale-marchande a perdu son repoussoir. Elle ne pourra plus désormais gloser sur le goulag pour masquer ses propres échecs et faire oublier la misère qu’elle fait naître. Elle a perdu le diable qui lui permettait de faire croire à son dieu. Elle sera maintenant jugée pour ce qu’elle est. L’aliénation même.
Dans cette situation nouvelle, il n’y a évidemment plus ni droite ni gauche. Il n’y a plus désormais qu’une seule frontière. D’un côté, ceux qui acceptent cette société de spectacle et de consommation, ceux qui se bornent à vouloir en réformer les contours sans la mettre en question. Et de l’autre, ceux qui tout simplement ne la supportent plus. Qui ne supportent plus cet univers où règnent le non-sens, l’indifférence à l’autre, la solitude de masse, le conformisme, le nouvel ordre moral, le déracinement, la loi de la jungle. Ceux qui ne croient ni à la rédemption par le marché ni à la promotion par le fric. Ceux pour qui la vie ne se ramène pas aux valeurs comptables, à la performance individuelle, à la compétition marchande. Ceux qui en ont assez d’un monde sans gratuité, sans désintéressement, sans générosité, où rien n’a plus de valeur mais où tout a un prix. Ceux qui ne veulent pas seulement des moyens d’existence, mais aussi des raisons de vivre. Le nouveau clivage de cette fin de millénaire est là, et nulle part ailleurs. C’est le clivage entre le centre et la périphérie. Et tout ce qui est dans la périphérie est solidaire.
Cause du peuple ? Oui, sans doute. Mais du peuple dans sa globalité. Le prolétariat est déjà une vieille lune et “l’union du peuple de France”, un mot d’ordre lassallien beaucoup plus que marxiste. Cause du peuple, mais aussi et surtout cause des peuples. Cause de tous ceux qui, dans le monde, refusent l’universalisation des pseudo-valeurs occidentales, l’impérialisme du “développement” et la main-mise américaine sur les façons particulières de penser et de vivre ensemble.
On est loin alors, en effet, très loin des vieux clivages. Barrès et Jaurès réconciliés pour estoquer Bernard Tapis. Beau sujet d’allégorie pour un artiste de l’avenir.
► Alain de Benoist, L’idiot International n°70, octobre 1991.
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CAHIER D'HISTOIRE DU NATIONALISME N°6 : TIXIER-VIGNANCOUR, UN FRANC-TIREUR DU XXE SIÈCLE…
Roland Hélie
Editorial du n°6 des Cahiers d’Histoire du nationalisme
Me Jean-Louis Tixier-Vignancour (1907-1989) fut sans doute l’une des figures les plus marquantes de la droite nationale française du XXe siècle.
Avocat talentueux, réputé pour sa voix de bronze, il défendit avec courage et témérité tous ceux qui, aux yeux du Système, étaient indéfendables. Qu’il s’agisse des réprouvés de « l’épuration », des simples lampistes aux plus illustres comme Louis-Ferdinand Céline, ou des combattants l’Algérie française, comme le général Salan, beaucoup d’entre eux trouvèrent en lui un redoutable défenseur qui leur permit d’échapper à un sort peu enviable.
Homme politique audacieux et parfois paradoxal, il participa de près ou de loin à tous les grands combats de la droite nationale des années 20 jusqu’à la fin des années 70. Il fut, en 1965, le premier candidat national à une élection présidentielle au suffrage universel sous la Ve République, ce qui lui donna une notoriété personnelle inégalée à l’époque. Il faut dire que Tixier-Vignancour était très motivé par le mépris que lui inspirait le général De Gaulle, son plus fidèle ennemi.
C’est donc à ce personnage incontournable de l’Histoire du nationalisme français que nous consacrons cette sixième livraison de nos Cahiers.
Afin de retracer la vie tumultueuse de Jean-Louis Tixier-Vignancour, nous nous sommes grandement inspirés de la remarquable biographie que lui a consacré, il y a une quinzaine d’années, l’avocat bordelais Thierry Bouclier. Celui-ci a eu la gentillesse de mettre à notre disposition son abondante documentation. Nous avons aussi rencontré des grands témoins de sa carrière politique comme Jean-Pierre Reveau et, le plus célèbre d’entre eux, Jean-Marie Le Pen qui nous a accordé un entretien dans lequel il revient sur la campagne et nous fait part de ses regrets de n’avoir pas été lui-même candidat..
Une évolution contrastée
De ses débuts, comme étudiant d’Action française, donc peu porté sur le débat démocratique, jusqu’à sa dernière campagne électorale, en 1979, comme tête de liste de l’Eurodroite présentée par le Parti des Forces nouvelles (cf. le n°4 desCahiers d’Histoire du nationalisme) lors des premières élections européennes qui se tinrent, elles aussi, au suffrage universel, Tixier-Vignancour eut un parcours intéressant. Si les revirements conjoncturels furent nombreux, le socle resta toujours le même.
Certains lecteurs seront peut-être étonnés, voir agacés à juste titre, par les prises de position controversées de Tixier-Vignancour. Il convient cependant, pour bien les comprendre, de les replacer dans le contexte politique et géopolitique qui était celui de l’époque.
Une présidentielle prometteuse aux conséquences dramatiques
Nous avons attaché une importance particulière à la campagne présidentielle de 1965 car celle-ci constitue, à elle seule, le fait d’armes politique le plus important de Jean-Louis Tixier-Vignancour. Le fait d’armes judiciaire étant bien sûr d’avoir évité la peine de mort en général Salan.
Conduite efficacement par Jean-Marie Le Pen, qui en était à la fois le promoteur et l’organisateur, cette campagne suscita un immense espoir. Non seulement celle-ci fut intense, mais en plus elle fut originale et novatrice, en particulier avec la fameuse tournée des plages du « cirque Tixier » au cours de l’été 1965. Du jamais vu jusque là…
Si tout avait plutôt bien commencé, un certain nombre de paramètres inattendus, dont la candidature du centriste Jean Lecanuet, amenèrent Tixier-Vignancour à modifier considérablement son discours. Il avait commencé sa campagne comme « candidat national », puis, chemin faisant, il devint le « candidat national et libéral » et il termina sa course comme « candidat libéral ». Déjà à cette époque, la recherche d’une hypothétique respectabilité semblait être de mise. Néanmoins, ce recentrage ne fut guère payant puisqu’au soir du premier tour à peine un quart des électeurs escomptés avait voté pour Tixier. Ces résultats furent considérés comme étant décevants et, au lendemain de cet échec, ce fut la débandade. La droite nationale entama alors une traversée du désert qui dura près de 20 ans. Celle-ci fut dramatique car elle laissa le champ libre à une fausse droite libéralo-conservatrice qui passa son temps à prôner une politique d’ « ouverture à gauche » avec les conséquences que l’on sait.
Une certaine fidélité… malgré tout
Au cours de cette période, Jean-Louis Tixier-Vignancour tenta de continuer à exister politiquement en s’engageant de manière parfois un peu surprenante, comme ce fut le cas lors de la présidentielle de 1969 où, malgré son anti gaullisme forcené, il appela envers et contre tous à voter pour Georges Pompidou, l’ancien Premier ministre du général parjure. Son soutien à Israël lors de la Guerre des Six jours ne fut pas non plus apprécié par tous.
A la fin de sa vie, au milieu des années 80, il s’engagea une dernière fois en apportant son soutien au Front national alors émergeant. En fait, Tixier-Vignancour n’était pas un homme d’appareil. Il était plutôt ce que l’on pourrait appeler « un franc-tireur politique ».
Malgré toutes ses circonvolutions et ses effets d’annonce, malgré tout ce qui peut lui être reprochés, Tixier-Vignancour, béarnais haut en couleurs, demeure une personnalité attachante de notre famille politique. Nous espérons que ce sixième Cahier d’Histoire du nationalisme contribuera à mieux vous le faire connaître.
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Piero San Giorgio - Mythe N.5 - Les gens s'entretuent/collaborent
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Un pays c'est aussi une identité
Mathieu Bock-Côté, sociologue chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada, réagit dans Le Figaroà la polémique sur les églises :
"[...] On a hurlé au populisme, il y a quelques années, quand les Suisses ont voté en faveur de l'interdiction de nouveaux minarets dans leur pays. On a voulu y voir le symptôme d'une crispation identitaire ou, pire encore, d'une poussée xénophobe et islamophobe rappelant, comme il se doit, «les heures les plus sombres de l'histoire». Le refrain est connu. Le référendum suisse exprimait pourtant autre chose: un pays n'est pas qu'une entité administratrice et juridique seulement définie par son adhésion aux droits de l'homme. Un pays,c'est aussi des paysages, une physionomie culturelle, une mémoire inscrite dans mille lieux. Une identité, pour le dire ainsi.
Il est légitime de vouloir conserver l'héritage historique d'un pays, de rappeler son droit à la continuité. La votation suisse annonçait un réinvestissement existentiel du politique. L'État n'a pas seulement pour vocation d'administrer tranquillement, de manière gestionnaire, une société à la petite semaine. Dans les périodes de crise, quand l'histoire redevient houleuse, et c'est certainement le cas aujourd'hui,la puissance publique doit se porter à la défense des fondements de son pays, de sa part sacrée, qui ne saurait être altérée sans qu'il ne soit mortellement blessé. On pourrait dire qu'en renouant avec sa part chrétienne, la France assume une part refoulée de son identité civilisationnelle.
La question n'est pas seulement politique. Une France qui se couperait de son héritage chrétien se condamnerait probablement à l'assèchement spirituel. Qu'on le veuille ou non, c'est essentiellement à travers la médiation du catholicisme que la France s'est interrogée, au fil des siècles, sur les questions éternelles. Le catholicisme, à travers son héritage architectural et culturel, connecte la France à la part la plus intime et charnelle de son identité. On voudrait aujourd'hui disqualifier moralement ce désir d'enracinement. Mais le patriotisme n'est pas une forme de maladie mentale."
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01 - Bistro d'été - Société
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Ile De France - On N'arrete Pas Le Progres