Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 1513

  • Le 23 août 1939 : pacte germano-soviétique et devoir d’oubli !

    Car comme chacun le sait l’Histoire est écrite par les plus puissants et les vainqueurs qui masquent leurs turpitudes et leurs crimes –dont celui de Katyn, attribué pendant 50 ans aux Allemands par les juges du Tribunal de Nuremberg, alors que c’était bien les troupes de l’URSS qui étaient coupables- afin de salir encore plus les vaincus. Contrairement à ce que les gouvernements tentent de nous faire croire, le Bien n’est pas forcément où l’on pense et le Mal souvent très éloigné de ce que l’on veut bien nous montrer.

    Pacto Molotov Ribbentrop

    Il y a déjà 75 ans!
    Deux hommes sont à la manœuvre. Joachim VON RIBBENTROP, Ministre des Affaires Etrangères du 3ème Reich allemand, de 1938 à 1945. Le tribunal de Nuremberg le condamna à mort et il fut pendu en 1946. Viatcheslav Mikhaïlovitch SKRIABINE dit MOLOTOV, Commissaire du peuple aux Affaires Etrangères soviétiques de 1939 à 1949, puis de 1953 à 1956. Fidèle de Staline, il fut écarté du pouvoir en 1957 pour avoir voulu éliminer Nikita Khrouchtchev (autre grand humaniste). Il meurt dans son lit en 1986, à l’âge de 96 ans.
    Le 23 août 1939, ils signent à Moscou le traité de non agression conclu entre l’Allemagne et l’URSS, dont une annexe prévoit le partage de la Pologne.

    La mémoire à l’endroit.
    Et pendant plus de sept décennies, aucun prof d’Histoire, de Lille à Nice ou de Colmar à Biarritz, n’a jamais appris à ses élèves que le 24 août 1939 le quotidien « L’Humanité » salue dans ce pacte « une politique à la fois énergique et intelligente, seule conforme à la cause de la paix… ».
    Mais le 26 septembre 1939, le PCF est dissous par le gouvernement.
    Le 28 septembre, un nouveau traité est signé entre l’Allemagne et l’URSS, après l’invasion de la Pologne, « traité d’amitié et de délimitation des frontières » qui permet ainsi à Moscou et à Berlin de resserrer leurs liens politiques et économiques.
    Le 1er octobre, Jacques DUCLOS, premier secrétaire du PCF écrit à Edouard HERRIOT, président de l’Assemblée nationale, pour exiger l’ouverture de négociations de paix avec l’Allemagne.
    Le 4 octobre, c’est Maurice THOREZ, numéro 1 du PCF qui déserte sa compagnie pour s’enfuir à Bruxelles, avant de s’installer à Moscou jusqu’en août 1944.

    Mois après mois, les communistes français et leurs complices en Italie, ou en Belgique ont été, au début de la seconde guerre mondiale les véritables collaborateurs du 3ème Reich. Du haut en bas de la hiérarchie du PCF, c’est avec conviction et allégresse que les militants appelaient au défaitisme et à la désertion. Dans les usines d’armement, les communistes et leurs complices sabotent le matériel ce qui contribuera à tuer d’innombrables compatriotes en mai 1940.
    « Non à la guerre impérialiste », et « Contre les impérialistes de Londres et de Paris » peut-on lire dans la prose clandestine de l’Humanité.

    Le 18 juin 1940, la direction clandestine du Parti Communiste Français a très clairement défini sa position : du côté de l’alliance Hitler-Staline !

    Le 14 juillet 1940, on peut lire dans le quotidien communiste interdit, l’Humanité : « Au sujet de la fraternité franco-allemande, les conversations amicales entre travailleurs parisiens et soldats allemands se multiplient. Nous en sommes heureux ! ».

    OUI, les communistes français (et européens) ont été les premiers collaborateurs avec l’Allemagne nationale-socialiste, aidés par les valets de la finance apatride, et ce, jusqu’au 22 juin 1941 – soit pendant presque 2 ans – ils ont encouragé et soutenu la politique menée par Adolf Hitler.
    Aujourd’hui, les marxistes et leurs alliés peuvent tout juste « fermer leur gu..le », arrêter de nous donner des leçons de civisme ou de patriotisme et retourner dans les poubelles de l’Histoire ! Crapules !

    Pieter KERSTEN

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/le-23-aout-1939-pacte-germano-sovietique-et-devoir-doubli_114587.html#more-114587

  • NRH #60: Campagnes de Russie

     Notre dossier s’articule autour de trois campagnes très différentes. D’abord celle de 1812 ayant Napoléon pour acteur principal, face au mystérieux empire russe. Puis la campagne de 1941-42 avec Hitler en conquérant malchanceux face au peuple russe moins uni qu’on ne l’a dit. Enfin, si l’on accepte de jouer sur les mots, un troisième volet prend prétexte de la campagne électorale de 2012 pour évoquer l’avenir de la Russie après l’effrayant bilan de soixante-dix ans de communisme[...].

    La suite: http://www.dominiquevenner.fr/2012/05/1812-1942-2012-camp...

    une-nrh-60.jpg

    Edito de la Nouvelle Revue d’Histoire n°60 – avril-mai 2012

    L’histoire parallèle de la Russie et de l’Europe rejoint les commémorations de 1812 pour réveiller un passé oublié. Le hasard des millésimes et de troublantes similitudes imposent ainsi le rappel de 1942, l’année de Stalingrad, venant après l’opération Barbarossa de 1941.

    À la tête de la Grande Armée, Napoléon traversa le Niémen le 24 juin 1812. Cent trente ans plus tard, à deux jours près, les Panzer d’Hitler en firent autant. Les conséquences furent plus lentes à venir, mais dans des proportions bien pires pour tous les belligérants. Quant aux causes, on sait qu’elles se ressemblaient étrangement. Faute de pouvoir atteindre l’Angleterre protégée par son insularité, les deux assaillants s’en prirent à la Russie, son allié principal sur le continent.

    Avec un peu d’agilité, comment ne pas relier par la pensée les immenses conflagrations de 1812 et 1942 dont la Russie fut le théâtre et l’événement fort différent et en apparence infime du 4 mars 2012 ? Qu’elle plaise ou déplaise, l’élection de Vladimir Poutine à la présidence de son pays n’est pourtant pas un fait négligeable. Sa signification a une autre portée que les rites périodiques des vieilles démocraties « occidentales ». Cette élection confirme un effort entrepris depuis une douzaine d’années pour arracher la Russie au gouffre mortel où l’avaient précipitée soixante-dix ans de communisme, suivis des dix années de chaos et de pillage eltsiniens (1). Que l’on s’en indigne ou que l’on s’en félicite, par son discours de Munich du 10 février 2007 et les choix qui l’ont accompagné, le président Poutine a également inauguré un surprenant retour à l’ancienne tradition européenne des relations entre les États. Dans cette tradition, les États, petits ou grands, étaient considérés comme souverains et seuls juges de leurs lois et de leur façon de gouverner. Cela excluait tout droit d’ingérence d’autres États nécessairement plus puissants. Un droit qui masque toujours des visées impériales sous des prétextes humanitaires. Les Etats-Unis ont pu de ce fait intervenir militairement dans les affaires intérieures de l’Irak pour en contrôler les ressources pétrolières, alors que la réciproque n’était pas vrai. C’est à cette loi du plus fort, fardée de pieuse « morale », que la nouvelle Russie, soucieuse de sa souveraineté, entend semble-t-il mettre un terme. Cela dérange (1). Mais si l’on prend soin de conserver un peu de mémoire historique, un tel souci peut se comprendre. Au cours de son histoire, la Russie fut parfois conquérante, mais elle fut aussi très souvent placée sous la menace de conquêtes. Avant les cruels épisodes de 1812 puis de 1941-1945, la Russie avait été plusieurs fois envahie ou menacée. Par les Mongols, fort longtemps, les Lithuaniens que repoussa Alexandre Nevski, ou encore par les Suédois de Charles XII.

    Ces faits sont bien connus, mais plus ou moins oubliés. Notre dossier les rappelle. C’est l’originalité de La Nouvelle Revue d’Histoire depuis sa création, voici dix ans cette année, que de réveiller ce que d’autres préfèrent dissimuler.

    Au début du siècle dernier, dans une préface à une nouvelle traduction duFaust de Goethe, Anatole France avait écrit quelques vérités qui nous semblent toujours plus actuelles : « C’est le passé qui fait l’avenir, et l’homme n’est au-dessus des animaux que par la longueur de ses traditions et la profondeur de ses souvenirs. […] L’altération de la mémoire est chez les peuples comme chez les hommes le premier signe de la dégénérescence. »

    Nous demandons au passé d’éclairer le présent, ce qui inclut l’agrément d’apprendre et de comprendre. Sans oublier celui de découvrir les faits cocasses, héroïques ou surprenants que recèle l’Histoire. De multiples façons, nous offrons aussi des occasions et des prétextes à la réflexion. À chaque lecteur d’en faire son profit si cela lui chante et selon son bon plaisir.

     Dominique Venner

      Notes

    1. Avant et après les élections russes du 4 mars 2012, l’observateur neutre n’a pu qu’être frappé par l’unanimité de la presse française. Pour l’essentiel, elle épousait les vues de la puissance suzeraine de l’ancienne zone atlantique. Partout, une même animosité dans les commentaires de journaux aux opinions en apparence aussi différentes que Le MondeLe Figaro ou Libération. On les a vu user à l’égard de la Russie d’une « langue de bois » rappelant les beaux jours de l’ancienne Pravda. Une Pravda de la bien pensance occidentale.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2012/05/15/nrh-60-avril-mai-2012-campagnes-de-russie.html

     

  • Manifestation à Ajaccio le mardi 26 août contre le Piss Christ

    Le musée Fesch d’Ajaccio accueille une exposition du photographe Andres Serrano, dont le fameux Piss Christ qui montre un crucifix plongé dans de l’urine. Le Christ a partagé notre condition humaine, il est non seulement notre Dieu, mais notre frère, Qui accepterait de voir les photos de son père, de sa mère, de l’un des siens, traitées ainsi et exposées au public ? Que le moment suprême de la Rédemption des hommes, le moment où le Christ offre Sa vie sur la croix pour sauver les êtres humains soit associé à des déjections, n’est pas pour surprendre, car UNE TELLE HAINE ETAIT DEJA ANNONCEE DANS L’ÉVANGILE, et les profanations, au cours de l’histoire, n’ont pas manqué. Ici, elle est portée par la cupidité d’un « artiste », un photographe « malin » (Corse-Matin du samedi 28 juin), qui utilise le scandale comme argument publicitaire, procédé vieux comme le monde... Espérons au moins qu’il éprouve un petit sentiment d’infériorité devant les merveilles du musée Fesch ?

    Nous ne sommes ni des excités ni des provocateurs, mais nous sommes écoeurés qu’une telle ignominie soit acceptée sur la terre corse, terre de chrétienté, terre mariale, Terre de Pascal Paoli aussi qui a mis en pratique, avec ses compagnons d’armes, une Constitution fondée sur la doctrine chrétienne, qui se considérait en tant que chef d’État comme le lieutenant du Christ, qui a créé une université dont tous les enseignants étaient des religieux, dont l’ami, Don Gregorio Salvini, prêtre corse, était l’auteur de la Giustificazione exposant les fondements d’Église de toute l’action des Corses au XVIIIème siècle, Terre de Napoléon Bonaparte également qui eut le courage dès son arrivée au pouvoir d’ouvrir les prisons et les camps où croupissaient les prêtres, de faire chanter un Te Deum à Notre Dame de Paris rendue au culte et de restituer au peuple sa liberté de conscience et de religion alors que toutes les puissances d’argent étaient violemment anticatholiques, Terre du Cardinal Fesch, enfin, oncle de Napoléon, lui qui a donné à la Corse des collections d’une valeur inestimable, à caractère religieux le plus souvent, et sans lesquelles le musée Fesch n’existerait pas : tous ces tableaux de la Mère à l’Enfant, toutes ces Madones qui couvrent les murs du musée et vont côtoyer cette insulte délibérée au Christ ! Mais aussi terre des confréries, si fortes dans l’île et ressuscitées à la fin du XXème siècle pour retrouver les chants sacrés de nos ancêtres, terre des pèlerinages, terre des processions précédées de la croix du Christ, celle-là même qu’on tente de profaner dans cette exposition.

    La liberté a toujours primé dans le coeur des Corses parce que le maître-mot de la mentalité insulaire est RESPECT, respect des autres et respect de soi. Et cette atteinte au Christ, au plus élémentaire respect qui est dû à notre société et à notre culture, est une atteinte à chaque Corse, qu’il soit chrétien ou non, croyant ou non, qu’importe ! Ce manque de respect n’a pas sa place dans notre île. En Syrie, de jeunes hommes ont été crucifiés, acceptant une mort atroce, parce qu’ils n’ont pas voulu renier le Christ. Au Pakistan, au Soudan, et ailleurs, des femmes sont emprisonnées dans des conditions destinées à les briser, pour avoir refusé de renier le Christ. Tous ont dit : « NOUS NE POUVONS PAS ». Nous, qui ne craignons, ni pour notre vie, ni pour notre liberté, NOUS NE POUVONS PAS accepter qu’une telle flétrissure entache la terre corse, tout simplement parce qu’en Corse on n’attente au respect, ni de Dieu, ni des hommes.

    C

    Michel Janva

  • Compte rendu du CMRDS 2014

    Le Camp Maxime Réal del Sarte s’achève pour cette année. S’y est distillé ce savant mélange de formation intellectuelle, de préparation à l’action et de camaraderie dont seule l’Action Française a le secret. 

    C’est dans le superbe cadre du château d’Ailly, dans le Roannais que s’est déroulée la 61éme édition du CMRDS.

    D’une durée de 4 jours le camp fut cette année suivi de l’université d’été de l’Action Française, ouverte à tous.

    184 personnes, venues de tout le pays se sont rassemblées, un seul but en tête : Se former afin d’être utiles à leur nation, par le combat royaliste dont l’aboutissement est le seul salut possible pour la France.

    Des conférences de grande qualité ont été tenues au cours de cet événement, elles seront publiées dans les prochaines semaines sur notre YouTube. L’ambiance fut studieuse pour la jeunesse de France qui eût à travailler lors de cercles de formation.

    C’est une édition 2014 fructueuse sur tous les plans qui s’achève, présageant une année militante dense et efficace où l’Action Française saura se faire entendre.

    A bas la République ! Vive le Roi !

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Compte-rendu-du-CMRDS-2014

  • La conversion politique
. Doriot, le PPF et la question du fascisme français.

    Laurent Kestel  «La conversion politique
. Doriot, le PPF et la question du fascisme français
» (Raisons d’agir éditions)

    Comment devient-on fasciste ? Qu’est qu’un « parti fasciste » ? Existe-t-il un fascisme français ?  Voilà l’enjeu de ce livre qui propose une histoire sociale du Parti Populaire Français, le PPF, et de ses principaux dirigeants dont Jacques Doriot. Rompant avec un jugement d’essence qui chercherait à définir  la nature d’un fascisme à la française, Laurent Kestel propose une analyse de la trajectoire d’un groupe de militants politiques qui, pris dans un jeu de forces en grande partie internes au parti communiste, a opéré une conversion politique et a été conduit vers des positions antirépublicaines et collaborationnistes.

      Ce livre est une contribution importante à la sociologie politique des partis parce qu’il montre que les positions les plus extrêmes adoptées par Doriot et son parti ne sont pas liées à la singularité d’un individu ou d’un groupe d’individus extérieurs aux luttes politiques de leur temps qui auraient imposé leurs vues ; ces positions, au contraire, tirent leur force d’un apprentissage politique ordinaire, de savoir-faire militants, de carrières propres à des professionnels de la politiques qui, échouant en grande partie pour des raisons sociales dans leurs ambitions premières, reconvertissent ces compétences politiques parfois durement acquises au service d’intérêts et d’idéologies tout à fait différentes. La conversion en politique, la trahison même, procèdent d’une logique qui tient au fonctionnement interne de l’espace politique même.

    (4ème de couverture)

    ppfcnc.jpg

    (Cliquez sur la photographie pour afficher le lien).

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archives/category/histoire-patrimoine/index-7.html

  • 6-7 septembre : fête médiévale à la chapelle d'Angillon

    A

    Cette fête aura lieu les 6 et 7 Septembre 2014.

    Ouverture des portes à 10h.

    Voici un aperçu des 20 troupes et animations présentes : La Compagnie Mandalas, Les Teutonic Ordeur, Les Alleutiers François, La Mesnie des Chiens Verts, Les Chardons d’Orléans, Les Goinfres Hardis, Les Skuldalith, Les Compagnons du Duc Jean, les Souda auvernhat, La Case du Jeu, Les Ateliers de Jehanne, Aux cordes d'antan, Les Archers Dunois, Fauna et Film (Loups et Fauconnerie Pierre Cadeac), Les écuries d'Argent, Les templiers de la chapelotte, La Maestrie du Berry, l’Ordre de Malte, Les Ecossais d’Aubigny, Les amis de Jacques Cœur.

    Grand marché médiéval de plus de 35 échoppes vraiment médiévales. Les animations: Meute de 7 loups, spectacles, troupes de musiciens, fauconnerie (aigles, vautours, hiboux dressés), cerf et biche en déambulation, 40 jeux géants pour enfants, combats, attaques du château, animations, camps médiévaux, tir à l’arc, animaux de la ferme, cracheurs de feu, animations artisanales et culturelles, promenades à cheval et âne, location de costumes, le meilleur ouvrier de France pour la taille de pierre, démonstrations d’escrime par des maîtres d’armes.

    La restauration sur place est organisée par les comités des fêtes du canton de La Chapelle d’Angillon. Et fameuses ripailles Samedi soir, qui seront animées de spectacles et de musiques. Réservations obligatoires pour ces ripailles au tarif de 29€ par personne. (02 48 73 41 10)

    Un concert de musique médiévale par la troupe les Vagarem, accompagné de la troupe les Mandalas à la percussion aura lieu Samedi soir à 21 heures pour faire danser petits et grands !

    Cette fête est une fête familiale, avec l’entrée gratuite pour les enfants jusqu'à 14 ans inclus, et 8 € pour les adultes.

    Château de la Chapelle d’Angillon.

    Michel Janva

  • Le monde de la mer et son « étoile », la Sainte Vierge

    On dit souvent des marins qu’ils ont « de l’eau de mer dans les veines ». Leur amour pour cet élément captivant qu’est la mer les entraîne partout sur le globe et par tous les temps. Les professionnels de la mer travaillent souvent dans des conditions très pénibles. Ce fut le cas des Terre-Neuvas. Les naufrages étaient fréquents. Certains en reviennent, d’autres pas. C’est en raison des dangers qu’ils rencontrent que les pêcheurs, capitaine au long cours ou plaisanciers se sont toujours tournés vers la Vierge Marie, « Stella Maris », « l’étoile de la mer ». Leur dévotion pour la Sainte Vierge ne s’est jamais démentie.

    Chaque année au 15 août, des bénédictions de la mer et des bateaux sont organisées presque dans chaque port. Une occasion pour les prêtres et les marins de rendre hommage à celles et ceux qui ne sont jamais revenus. Ce reportage vous entraîne de la Bretagne sud en Normandie, de Penmac’h à Saint-Guénolé, de Douarnenez à Saint Malo, Saint-Suliac et Port-en-Bessin.

    Le monde de la mer et son étoile la Vierge Marie

    Michel Janva

  • Comprendre la droitisation

    Nonfiction.fr : Peut-on dire au regard des résultats des élections à l’échelle des différents pays de l’union que le projet européen a échoué ? L’échec se situant au creux d’un rejet de l’identité européenne ? Et plus spécifiquement que doit-on conclure au niveau national ?

    Nicolas Lebourg : Disons que le projet d’une Europe juridique et du libre marché, en lieu et place d’une Europe politique, voire sociale, a peut-être réussi, mais que les peuples le rejettent. Les abandons de souveraineté populaire (Marine Le Pen n’a cessé de rappeler que le non au Traité Constitutionnel Européen n’avait pas été respecté) et de souveraineté nationale et budgétaire ne paraissent pas avoir sécurisé le continent. L’Union européenne apparaît comme le cheval de Troie du « mondialisme », mais, on ne saurait dire que c’est un rejet de l’identité européenne en soi. D’autant plus que, sur cette question, il est effarant de parler d’ « europhobie » à propos des succès des extrêmes droites. Cette famille politique a souvent été l’une des plus avancées quant aux débats idéologiques sur la construction européenne. Par exemple, Jean Thiriart, l’un des plus grands théoriciens de l’extrême droite radicale, défendait un Etat jacobin eurasiatique avec une citoyenneté unique, que l’on soit Turc ou Danois. Si tant de Français ont voté pour les listes FN ce n’est pas par rejet de l’Europe en soi. Une enquête Harris montre que, comme d’habitude, leur première motivation est l’immigration. Mais, là-dessus il y a convergence des représentations, car l’Union européenne apparaît comme cherchant à faire sauter toutes les frontières : migratoires, économiques, etc. Elle et le PS en France paraissent être les porte-étendards d’un libéralisme total, économique et culturel, face auquel le FN promeut un souverainisme intégral.

    Peut-on parler d’un phénomène qui fait appel à des changements sociétaux d’ordre structurel ou doit-on penser qu’il s’agit simplement d’un phénomène conjoncturel ? Que peut-on espérer des élections régionales et par la suite des présidentielles de 2017 ?

    On est dans le structurel. Il y a en profondeur une demande sociale autoritaire et une ethnicisation du social. Cela se corrobore avec un rejet fort de "l’assistanat", et souvent une équation implicite assistés = immigrés et Français d’origine arabo-musulmane. On a tort de croire que ce que l’on nomme la « droitisation » est un phénomène simplement lié à Marine Le Pen, Eric Zemmour ou Nicolas Sarkozy. Ils sont des révélateurs, des conséquences, participent à la dynamique qu’elle représente, mais non des causes premières. La droitisation est une conséquence de la transformation du monde ouverte symboliquement par le premier choc pétrolier en 1973. Il s’agit d’un démantèlement de l’Etat social et de l’humanisme égalitaire, lié à une ethnicisation des questions et représentations sociales, au profit d’un accroissement de l’Etat pénal. C’est une demande sociale autoritaire qui n’est pas une réaction à Mai 68 mais à la postmodernité, c’est-à-dire à la transformation et à l’atomisation des modes de vie et de représentations dans un univers économique globalisé, financiarisé, dont l’Occident n’est plus le centre.

    Le FN fait, lui, rêver avec la description d’une France de la société industrielle, avec le mythe d’une solidarité des petits. C’est la société organique contre la postmodernité avec ses multitudes et ses individus épars. L’extrême droite fin XIXe faisait peu ou prou le même jeu avec la société traditionnelle contre l’industrielle. Quant à la gauche qui se pense radicale en étant multiculturaliste, elle participe à la droitisation en ethnicisant elle-aussi le social, l’admonestation de la domination de l’homme blanc hétérosexuel étant certes une excuse pour ne pas mener la lutte des classes, mais aboutissant in fine à cette grille ethno-culturelle du social.

    Jusque là, le FN avait toujours été un parti de la demande : c’était le cadre sociologique qui faisait voter FN bien plus que ses capacités propres. C’est fini. Aujourd’hui, le FN apparaît capable de proposer une protection complète, son discours est celui d’un souverainisme intégral (politique, économique, culturel) qui promet à l’électeur de toute classe sociale d’être protégé de la globalisation économique, démographique et culturelle et d’avoir la jouissance tant des gains du capitalisme entrepreneurial (thème du «protectionnisme intelligent») que de la protection de l’État-providence (thème de la «préférence nationale»). Autant, le souverainisme classique est une impasse électorale en France, même Marine Le Pen ayant plongé dans les sondages début 2012 sur cette ligne, autant, là, le FN parvient à une offre très cohérente.

    Quels sont les moyens les plus efficaces pour freiner et combattre la domination politique et idéologique du Front National ?

    Le FN aujourd’hui propose une « vision du monde », un discours global. Où sont les autres offres politiques ? Il y a donc deux points à votre question : qu’est-ce que chaque espace politique pourrait faire ? qu’est-ce que l’on pourrait faire tous ensemble ?

    La droite a perdu le libéralisme comme credo avec la crise de 2008, et a pensé pour partie s’en sortir avec la « droitisation » (la ligne Buisson). Puisque l’État n’était pas au rendez-vous de la crise, la stratégie autoritaire s’est réfugiée dans l’excitation de la demande altérophobe avec le discours de Grenoble en 2010. Or, l’accent mis sur la réduction de l’Etat en termes économiques et son accroissement en matière sociétale (loi sur la burqa par exemple) ne constitue pas un alliage fonctionnel. Pour preuve: chez les travailleurs indépendants, cœur de cible électorale pour la droite, le vote FN a été de 22% en 2002, 9% en 2007 (année du sarkozyste «Travailler plus pour gagner plus»), 17% en 2012, et a bondi à 28% aux européennes. Un grand parti de droite devrait être capable de proposer un capitalisme méritocratique d’ascension sociale. Il lui faut présenter un Etat défendant la nation et la paix sociale dans le cadre du marché globalisé.

    La gauche est quant à elle minée par le sentiment du déclin, thème culturellement de droite passé à gauche avec la destruction de l’Etat-providence. Pour l’électorat droitisé, le PS représente une alliance des « élites mondialisées » et des communautés. A la gauche de gouvernement de montrer qu’elle ne se situe pas dans ce jeu : par la lutte sans pitié contre la corruption, en imposant la participation des travailleurs aux bénéfices et celle des actionnaires aux sacrifices. Et puis, enfin, que la gauche radicale abandonne les postures pour la lutte des classes… Les gauches françaises ne cessent de chercher des dérivatifs à celle-ci. Il y a la tentation communautaire déjà évoqué, mais aussi celle d’un souverainisme monétaire chez les intellectuels, comme s’il y avait eu un bon capitalisme national avant l’euro… C’est un débat légitime la monnaie, mais tel qu’il est posé c’est surtout une utopie à la fois technocratique et sorélienne (au sens où elle pose un horizon qui démotive la lutte à la base). Cela fait différenciation, par rapport aux politiques économiques qui paraissent trop proches avant et après 2012, mais ce n’est pas un combat "pour la cause du peuple".

    Enfin, il y a bien un problème aujourd’hui quant à la définition que fait la gauche du lien entre la personne et la société . Donc, il faut rappeler aux uns que, non, la laïcité n’est pas la disparition de la pluralité d’opinions dans l’espace commun, mais la séparation des églises et de l’Etat. Il faut redire aux autres que, non, la République n’est pas la somme de communautés, mais un contrat entre citoyens. Il faut répéter à tous que le socialisme c’est, selon ce que disait Jaurès, non réclamer des droits personnels mais vouloir une société nouvelle.

    En définitive, par-delà les clivages, il y a un besoin de faire revivre la République hors de ce que Gaël Brustier nomme judicieusement « le verbalisme républicain ». On ne peut se contenter de mots, et il y a des mesures que l’on peut imaginer. Pour faire de nouvelles modalités d’intégration sociale et politique, on pourrait avoir un service civique qui donnerait des bonus de formation permanente ou qui permettrait de passer les concours de la fonction publique sans avoir le baccalauréat. On dirait ainsi aux individus aujourd’hui non intégrés que la République leur est reconnaissante, et qu’elle cherche à relancer l’ascenseur social.

    Il faut créer une participation des citoyens au fait politique sans pour autant déconstruire la démocratie représentative et les corps intermédiaires, comme le propose Marine Le Pen, par exemple en instaurant l’élection des sénateurs au suffrage universel direct à la proportionnelle. Nous passons d’un président de la République historiquement impopulaire à un autre qui bat son record, et avant c’était le 21 avril… : il y a bien un problème avec des institutions qui ne se font pas faites pour une société de communication. Pour remettre sur ses jambes l’humanisme égalitaire et les valeurs de la République (qui ne se limitent pas à l’ordre mais incluent l’émancipation des personnes), il faut qu’il redevienne clair que celle-ci n’a rien à voir avec l’oligarchie.

    notes

    Propos de Nicolas Lebourg recueillis par Nonfiction, 5 août 2014.

    source: Fragments sur les temps présents 

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EuplupAlVuqvanSLdu.shtml

  • Comment les banques anglaises ont soutenu l'effort de guerre allemand

    Le 13 décembre 1942, le Président McFadden introduisit une résolution d’impeachment contre le Président Hoover pour crimes et délits graves. Celle-ci couvrait de nombreuses pages, dont la violation de contrats, la dissipation illégale des ressources financières des Etats-Unis et la nomination d’Eugène Meyer au Board de la FED. Cette résolution fut ajournée et ne fut jamais votée par la Chambre des Députés. 

         Dans ses critiques du Moratoire Hoover sur les Dettes de Guerre Allemandes, McFadden se référait aux soutiens financiers « allemands » de Hoover. Bien que tous les acteurs principaux de la « London Connection » fussent bien originaires d’Allemagne – la plupart de Francfort – au moment où ils financèrent la candidature de Hoover à la Présidence des Etats-Unis, ils opéraient depuis Londres, tout comme Hoover qui y avait accompli la plus grande partie de sa carrière. 

         Le Moratoire Hoover n’était pas non plus destiné à « aider » l’Allemagne, puisque Hoover n’avait jamais été « pro-Allemand ». Le moratoire sur les dettes de guerre de l’Allemagne était nécessaire pour que l’Allemagne puisse se réarmer. En 1931, les diplomates réellement tournés vers l’avenir anticipaient la Deuxième Guerre mondiale et il ne pouvait y avoir de guerre sans un « agresseur ». 

         Hoover avait également mis sur pied de nombreux programmes de promotion minière dans diverses parties du globe en tant qu’agent secret des Rothschild, et il reçut en récompense la direction de l’une des principales entreprises de Rothschild, les Mines de Rio Tinto, en Espagne et en Bolivie. Francqui et Hoover s’étaient lancés dans la tâche apparemment impossible, d’approvisionner l’Allemagne durant la Première Guerre mondiale. Leur succès fut remarqué par le Nordeutsche Allgemeine Zeitung du 13 mars 1915, qui avait noté qu’une grande quantité d’aliments arrivait à présent de Belgique par une voie ferrée. L’Annuaire Schmoller de 1916 relatif à la Législation, l’Administration et l’Economie Politique avait établi que cinq cent mille tonnes de viande, sept cent cinquante mille tonnes de pommes de terre, sept cent cinquante mille tonnes de pain et soixante mille tonnes de beurre avaient été acheminées, cette année-là, depuis la Belgique vers l’Allemagne. Une patriote britannique qui avait fait fonctionner un petit hôpital en Belgique pendant plusieurs années, Edith Cavell, écrivit un article dans le Nursing Mirror de Londres, le 15 avril 1915, dans lequel elle se plaignait que les approvisionnements du « Secours Belge » fussent acheminées vers l’Allemagne dans le but de nourrir l’armée allemande. Les Allemands considéraient que Melle Cavell n’avait aucune importance et ne lui prêtèrent pas d’attention, mais les services secrets britanniques, à Londres, furent horrifiés par sa découverte et exigèrent des Allemands qu’ils arrêtassent Mademoiselle Cavell pour espionnage. 

         Sir Williamson Wiseman, à la tête des Services Secrets Britanniques et associé dans Kuhn Loeb Company, craignait que la poursuite de la guerre fût menacée et il conseilla secrètement aux Allemands d’exécuter Edith Cavell. Les Allemands l’exécutèrent à contre-cœur et l’accusèrent d’aider des prisonniers de guerre à s’évader. La condamnation habituelle pour ce délit était de trois mois d’emprisonnement, mais ils s’inclinèrent devant les exigences de Sir Williamson Wiseman et l’exécutèrent, faisant d’elle l’une des principales martyres de la Première Guerre mondiale. 

         Avec Edith Cavell mise hors d’état de nuire, l’opération du « Secours Belge » se poursuivit. Toutefois, en 1916, des émissaires allemands approchèrent à nouveau les responsables britanniques pour les informer qu’ils ne pensaient pas que l’Allemagne pourrait poursuivre ses opérations militaires, non seulement à cause des pénuries alimentaires, mais à cause de problèmes financiers. Une plus grande quantité de « secours d’urgence » fut envoyée et l’Allemagne continua la guerre jusqu’en novembre 1918. Deux des principaux assistants de Hoover étaient Prentiss Gray, un ancien employé dans le transport maritime de bois de la Côte Ouest, et Julius H. Barnes, un vendeur de céréales de Duluth. Après la guerre, ces deux hommes furent pris comme associés dans la J. Henry Schroder Banking Corporation à New York et ils amassèrent de grosses fortunes, principalement dans les céréales et le sucre. 

    Eustace Mullins, Les secrets de la Réserve fédérale

    http://www.oragesdacier.info/2014/08/comment-les-banques-anglaises-ont.html