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culture et histoire - Page 1513

  • Le statut "CHAO" par Zenit Belgique

    « Nous devons donc distinguer deux types de chaos : le « chaos» postmoderniste équivalant à une confusion, un genre de post-ordre, et un Chaos grec, comme pré-ordre, quelque chose qui existe avant que ne naisse la réalité ordonnée. Seul le deuxième peut être considéré comme Chaos au sens propre du mot. Ce second sens (en fait, l’original) devrait être examiné avec attention d’un point de vue métaphysique. » Alexandre Douguine, La Métaphysique du Chaos, The Fourth Political Theory

    Poupée russe et cheval de Troie

    La Dissidence, cette aventure prérévolutionnaire, prolétarienne et systémique dans sa réalisation néo-souverainiste et son orientationnéo-patriotique, et, par extension et couplage des concepts de néo-souverainisme et de néo-patriotisme : une direction néo-antifasciste, se révèle, comme étant une pièce du Grand Jeu contre-initiatique du mainstream politico-médiatique. En refusant catégoriquement, dans l’habitude normalisée de son confort réifié, de dépasser le stade primitif de mouvement de convergence, de se radicaliser, et d’œuvrer pour atteindre le stade opératif de mouvement politique.Mouvement de convergence qui avait la vocation métahistorique dethéoriser une identité politique à part entière pour, et avec, laGénération dissidente, une identité complète et propre à définir laréalité de mouvement agissant à l’épanouissement de l’être dans une jouissance non-mercantile, et donc, d’accepter, de relayer toutes initiatives, spontanées et issues du peuple mythifié duquel se revendique les avants-gardes de la Dissidence, de faire avancer, en priorité, la critique positive de ce mouvement de convergence…Mouvement de convergence qui avait la prétention historique depratiquer cette identité politique radicale, cette philosophique intégrale, pour et dans la critique permanente de cette métapolitique totale vers une Révolution primordiale ; conservatricetraditionaliste etimpériale. Mais qui, après dix ans d’aventure, est resté un fourre-tout sans identité, sans doctrine, sans cohérence, sans politique, sans tradition, sans être… Un fourre-tout idéologique dont les avants-gardes fonctionnent comme des lobbys de pressions, d’intronisation et d’exclusion, à l’intérieur de la sphère dissidente : cette effervescence du monde des idées dans ce bouillonnement prérévolutionnaire à qui le post-libéralisme, le tout-argent sans morale, offre tous les débouchés numériques de la nouvelle i-conomie globalisante de la Marchandise liquide et du Spectacle stroboscopique.

    « Tous les lamentables experts syndicalo-politiques du pouvoir de la pourriture marchande appuyée sur toutes les machineries numériques de l’intoxication sont partout réunis en permanents conciliabules pluridisciplinaires de vacuité et d’ineptie pour tenter de trouver les moyens de donner à un ordre moribond une dernière apparence de survie…Mais rien n’y fera… » Francis Cousin, « Cette fracture qui approche…‏ »Scriptoblog

    « Métapolitique » authentiquement dissidente qui aurait pu s’exprimer, par exemple, au sein d’un Ordre secondaire et populaire opératif (Casapound) avec des orientations cohérentes et des avancements radicaux, mais factuellement, la Dissidence, sous influence et haute direction des Dissidences emblématiques, officielles et mainstream, dans l’incapacité de se remettre en question ou de proposer ce travail d’auto-critique, participe, de plus en plus clairement, aux nouvelles oppositions nécessaires au bon fonctionnement du système de croissance exponentielle (Oui, le « système » renouvelle lesoppositions nécessaires à son bon fonctionnement et/ou essaye deretourner les résistances éventuelles à ces oppositions nécessaires, car c’est bien à nos alliés potentiels, à l’intérieur et à l’extérieur de la Nation, qu’il faut mettre la pression. la Dissidence, n’échappe pas à la règle de cette tentative perpétuelle de retournement, et comment en serait-t-il autrement ? Mais ni la Dissidence, les militants du quotidien les avants-gardes, n’ont jamais évoqué cette éventualité et formulé cette critique positive…), ou, à la disputation interne sur la gestion du Libéralisme entre libéraux, et ce, dans la propension des dissidences emblématiques et officielles à assumer, parfois dans un culot monstre, que leurs critères d’adoubement, pour déterminer une dissidence effective, c’est-à-dire pouvant lui servir de marche pied, une Dissidence à usage unique, en dehors du fait qu’elle ne doit pas s’opposer au ronron néo-souverainiste - qui à autant à voir avec leprincipe de souveraineté que le libéralisme avec le principe de liberté- et/ou d’oser produire une critique, même positive, du mouvement, sont des critères marchands et spectalistes d’intérêts commerciaux gagnant/gagnant en terme de revenus, d’audience, de quantité et de publicité réciproque, ET, l’obligation de valider l’orientation néo-souverainiste républicaine et démocrate vers une révolution des masses prolétaro-quenelliennes, un modèle révolutionnaire post-bourgeois à l’image de la réaction de 1789, de Mai 68 ou plus récemment des Printemps arabes ou du Mariage pour tous,phénomènes révolutionnaires que les dissidences réfutent premièrement comme direction mais dont elles valident finalement toutes les subversions qui les générèrent comme méthode pour l’expansion de la Dissidence…

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  • L'islam face au prophète Jonas

    De Gérard Leclerc dans Le Figaro :

    "La destruction spectaculaire par les djihadistes du tombeau de Jonas à Mossoul a replacé brusquement au centre de l'actualité l'étonnant épisode biblique rapporté par l'Ancien Testament. Episode qui ne pouvait manquer de ranimer la mémoire des fidèles des trois monothéismes. Autant juifs, chrétiens que musulmans ont médité de tout temps sur la figure de ce personnage un peu décalé de la révélation et dont Dieu semble s'être joué pour mieux mettre en évidence sa volonté de salut et sa miséricorde infinie. De ce point de vue, il y a un contraste saisissant entre la leçon de Jonas et la violence extrême de ceux qui s'en sont pris à son tombeau. Certes, dans l'esprit des djihadistes, il ne s'agissait nullement d'effacer ou de stigmatiser une figure vénérée par l'islam. Leur intention était de mettre fin à un scandale idolâtrique qui détournait de la vraie piété musulmane. N'empêche que cette violence est significative en elle-même d'une orientation générale incompatible avec ce que Jonas dit de la personnalité de Dieu: «Je savais en effet que tu es un Dieu de pitié et de tendresse, lent à la colère, riche en grâce et se repentant du mal.» En l'espèce ce repentir divin concerne la volonté de châtier l'inconduite de la cité de Ninive!

    Au cœur de l'Irak d'aujourd'hui, en pleine tourmente, nous est-il possible d'imaginer la splendeur de cette cité, qui fut capitale de l'Assyrie et dont l'archéologie nous détaille les incroyables richesses? Splendeurs éphémères, puisque Ninive fut détruite en 612 avant J.-C., alors qu'elle était à son apogée. Libre nous est possible de penser que, pour un enfant d'Israël de l'époque, elle constituait le mythe même de la ville, avec son immensité (il fallait à Jonas trois jours pour la parcourir), mais aussi le trouble attrait de ses parfums de cité païenne. Voilà le pauvre Jonas envoyé d'autorité par Yahvé, pour annoncer aux Ninivites que leur ville sera détruite dans quarante jours, s'ils ne se repentent pas de leurs fautes. On comprend qu'il ait voulu se dérober à une telle impossible mission et qu'il ait pris la fuite par la mer à destination de Tarsis.

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    Michel Janva

  • 1er AOÛT 1914 - 1er AOÛT 2014 : IL Y A CENT ANS, LA RÉPUBLIQUE LAISSAIT L’ALLEMAGNE NOUS JETER, SANS PRÉPARATION SUFFISANTE, DANS LE CONFLIT LE PLUS MEURTRIER DE NOTRE HISTOIRE

    CE 1er AOÛT 2014, LE SITE DE L’ACTION FRANÇAISE NE POUVAIT FAIRE AUTREMENT QUE RAPPELER L’ORDRE DE MOBILISATION GÉNÉRALE, IL Y A UN SIÈCLE, QUI OUVRAIT LA VOIE À LA GUERRE LA PLUS DÉVASTATRICE QUE LA FRANCE AIT JAMAIS CONNUE. LES NOMS SUR LES MONUMENTS AUX MORTS RAPPELLENT À LA FOIS L’ARDEUR DU SACRIFICE DE SES ENFANTS...

    ... ET LE FAIT QU’ELLE NE S’EN EST PAS ENCORE RELEVÉE, 100 ANS PLUS TARD.

    CAR COMMENT NE PAS RAPPELER AUSSI LA POLITIQUE DÉVASTATRICE DE LA GUEUSE QUI NOUS VAUDRA, VINGT ANS À PEINE PLUS TARD, LA DÉFAITE LA PLUS CINGLANTE DE NOTRE HISTOIRE ?

    « Cinq-cent mille jeunes Français couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue. » (Kiel et Tanger, édition de 1912) Maurras était encore trop généreux avec la République : ils furent plus de 1,4 million !

    La Une de L’Action Française du 2 août 1914

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?1er-AOUT-1914-1er-AOUT-2014-IL-Y-A

  • Quand le Parti communiste touchait l’argent de Moscou

    C’est à partir des années 1950 que la DST acquiert la conviction qu’elle peut remonter les filières du financement occulte du PCF par son homologue soviétique. Deux raisons à cela. D’abord, en 1952, la brigade financière de la DST que vient de créer le commissaire Jean-Paul Mauriat effectue à Paris une perquisition à la Banque commerciale pour l’Europe du Nord (BCEN), banque alimentée à 98% par des capitaux de la Gosbank, la banque d’État soviétique. Une semaine durant, sous l’œil flegmatique de son directeur, Charles Hilsum, la DST photographie par milliers les documents comptables et apprend comment fonctionne le circuit financier communiste. De plus, en 1962, grâce à son adjoint Robert Xoual, le commissaire Louis Niquet, patron de la section Manipulation (E2) de la DST, entrera en contact avec un ancien résistant comme lui, qui a été victime d’une purge au sein de la direction du PCF : Auguste Lecœur, l’ex-secrétaire de l’organisation que L’Humanité a appelé le « flic Lecœur » en 1954, sans savoir qu’un jour il livrerait les secrets intimes du Parti. 

         Ce qu’il révèle confirme que, dès sa création fin 1920, le PCF n’a certes pas croulé sous « l’or de Moscou », comme le dit la presse anticommuniste, mais qu’il a reçu de manière constante, comme tous les partis frères, une aide non négligeable via l’internationale communiste (Komintern), dont le PCF a été jusqu’en 1943, date de sa dissolution par Staline, la section française. 

    Jérôme, Gosnat, Plissonnier : les hommes des finances 

    Le système de réseaux qui permet l’acheminement de fonds au Parti français plonge donc ses racines avant même sa fondation, à la naissance du Komintern en 1919. Sa section des liaisons internationales (OMS) distribue des fonds secrets en décembre 1919, sous forme de pierres précieuses en provenance des bijoux du tsar, pour une valeur de 2,5 millions de roubles (l’équivalent de 800 000 euros actuels), au militant Fernand Loriot afin que son groupe organise un travail fractionnel au sein de la SFIO, provoquant la scission du Congrès de Tours, le 30 décembre 1920, et la naissance de la Section française de l’internationale communiste (SFIC), futur PCF. 

         Chaque section du Komintern possède ses structures propres, des sociétés écran pour gérer ces fonds afin de financer, sinon la révolution, du moins le bras de fer que constitue la « lutte des classes » contre les « deux cents familles » possédantes. 

         A la direction du PCF, des spécialistes s’occupent de ces finances. C’est le cas de Michel Feintuch, alias « Jean Jérôme », juif originaire de l’ex-Galicie autrichienne, qui va jouer un rôle essentiel pendant la Seconde Guerre mondiale et jusque dans les années 1980. Vient ensuite Georges Gosnat, qui a organisé en 1936, avec Jean Jérôme, la compagnie France-Navigation, dont la flotte achemine les militants des Brigades internationales en Espagne. Trente ans plus tard, Georges Gosnat tient les cordons de la bourse et gère l’entrelacs d’entreprises liées au PCF ainsi que les subventions venues d’URSS. Ancien communiste, puis directeur dans les années 1970 du journal Politique-Hebdo, Paul Noirot précise leur rôle dans ses mémoires : « Le pouvoir politique de l’argent est, dans le parti, infiniment plus grand qu’on ne l’imagine. Des hommes comme Georges Gosnat, pratiquement trésorier à vie, ou comme Jean Jérôme, grand maître du commerce et de la banque, disposent, par ce qu’ils savent et ce qu’ils font, d’une influence réelle sans rapport avec leurs responsabilités officielles. » 

         Dans ce cadre, un troisième homme clef apparaît à partir des années 1950 : Gaston Plissonnier, à la fois « éminence grise » des secrétaires généraux successifs – Waldeck Rochet, Georges Marchais, Robert Hue – et homme des liaisons directes avec les services soviétiques, qui lui ont d’ailleurs donné le nom de code de « LANG ». Le système financier que gère la troïka Gosnat-Jérôme-Plissonnier couvre aussi les relations avec un groupe d’entreprises commerciales qui ont l’exclusivité des rapports avec les pays communistes, reversant des fonds au PCF, ce qui constitue une forme détournée de subvention. La plus connue, Interagra, est dirigée par Jean-Baptiste Doumeng, le « milliardaire rouge ». 

    Deux millions de dollars par an sous Brejnev 

    Dans les années 1950, les fonds soviétiques parviennent grâce au Fonds syndical international d’aide aux organisations ouvrières auprès du Conseil des syndicats roumains, une société écran qui distribue des subventions aux partis communistes d’Europe occidentale. En 1954, sous Nikita Khrouchtchev, le PCUS achemine 5 millions de dollars au PCF. Mais dix ans plus tard, en 1964, cette somme se réduit à 2 millions et restera à ce niveau pendant toute l’ère Brejnev (164-1982). Le PCF demeure toutefois le deuxième parti subventionné d’Europe, après le Parti communiste italien (PCI). 

         Le système d’approvisionnement varie. Une filière habituelle est celle de la BCEN, dirigée à Paris dans les années 1970 par l’ancien député Guy de Boysson, et surtout l’homme charnière, le vice P-DG Vladimir Ponomarev, cousin de Boris Ponomarev, chargé des liaisons du PCUS avec les partis frères. En 1979, le journaliste d’extrême droite Jean Montaldo publie Les Secrets de la banque soviétique en France (Albin Michel), un livre fondé sur les archives bancaires de la BCEN qu’il affirme avoir ramassées dans « 243 sac [poubelles] qui traînaient sur la chaussée »... En tout cas, les secrets de la BCEN, jadis percés par la DST, sont étalés au grand jour. Et l’on comprend comment des fonds sont virés de Moscou sur des comptes français. 

         Autre conduit qui sera révélé après la chute de l’URSS : des émissaires du 5ème département (France) du 1er directoire du KGB convoient des sommes dans des valises à double fond. En cas de sommes très importantes (comme en période électorale), le 14ème département, spécialiste des opérations ultrasensibles, se charge de transférer l’argent. Il arrive aussi que des émissaires d’autres pays de l’Est jouent un rôle dans ces transferts financiers. Ainsi, après la chute du Mur de Berlin en 1989, Armin Riecker, ancien diplomate espion est-allemand, expliquera comment en 1979, basé à Paris, il avait été chargé d’apporter une « mallette bourrée d’argent » à Ghislaine, la secrétaire de Gaston Plissonnier... 

    Les « chemises spéciales » signées Plissonnier 

    Désormais, le nom du dirigeant bourguignon, surnommé le « secrétaire perpétuel », va apparaître dans tous les documents trouvés dans les archives soviétiques, après la chute du communisme à l’Est. La presse russe publie des documents issus de l’ancien sérail communiste. C’est ainsi que l’on retrouve les « chemises spéciales » (osobie papki, OP), estampillées « top secret » avec des quittances : ainsi, l’OP du 21 août 1978 contient une quittance signée par Gaston Plissonnier pour un million de dollars au profit du PCF (d’autres enveloppes, moins importantes, sont destinées aux partis des Caraïbes et de La Réunion). Au total 20 millions sont distribués pour les partis frères. 

         Au début des années 1980, les budgets baissent encore. Que s’est-il passé ? D’une part, le PCUS n’arrive plus à contrôler la direction et la politique des partis d’Europe, et ne voit pas pourquoi il continuerait à servir de « vache à lait ». D’autre part, avec l’accession de Mikhaïl Gorbatchev au pouvoir, et sa politique de Glasnost (transparence), on assiste à une révision totale des relations entre partis communistes. Puis à la chute finale. 

         En témoigne, la dernière année où le PCF reçoit des subsides, un courrier adressé à Mikhaïl Gorbatchev par un de ses adjoints : « Gaston Plissonnier a fait savoir que Georges Marchais lui a demandé de solliciter auprès de vous une aide supplémentaire pour le PCF. Cette demande concerne l’élection présidentielle de 1988. [ ...] Dans ces conditions, a dit Gaston Plissonnier, nous nous tournons vers notre frère, le PCUS, comme c’était la coutume dans le passé, pour qu’il nous accorde une aide supplémentaire de 10 millions de francs. » Anatoli Dorynine répond à Plissonnier qu’il est « possible de satisfaire partiellement les camarades français », non sans lui rappeler qu’ils ont déjà reçu, en 1987, 2 millions de dollars du Fonds international d’assistance aux organisations ouvrières et de gauche. In fine, le PCF devra se contenter d’un million de dollars. Et tandis que ce dernier redevient progressivement, par sa taille, le petit parti des années 1920, ses militants nouvelle manière affirment désormais que leur indépendance n’a pas de prix. 

    Rémi Kauffer, Histoire secrète de la 5ème République

    http://www.oragesdacier.info/

  • Il y a 100 ans, l’assassinat de Jean Jaurès

    Il y a aujourd’hui 100 ans, le 31 juillet 1914, Jean Jaurès était assassiné.

    Afin de couper court à toute instrumentalisation de cet "assassinat deux fois criminel, puisqu’il est stupide", contre les patriotes, nous livrons à nos lecteurs la réaction de L’Action Française, via la plume de Charles Maurras, dans le numéro du 2 août 1914