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culture et histoire - Page 1509

  • Grèce: une tombe antique "importante" mise au jour dans le nord du pays

    Une tombe "importante" datée de l'époque hellénistique, entre 325 et 300 avant JC, a été mise au jour dans le site antique d'Amphipolis, dans la région grecque de Macédoine (nord), s'est félicité mardi le Premier ministre, Antonis Samaras.
    "Nous sommes devant une très importante trouvaille en Macédoine, une région qui continue à nous surprendre avec ses trésors uniques", a indiqué aux médias le Premier ministre, qui s'est rendu sur les lieux pour féliciter les archéologues chargés de la fouille. <btn_noimpr style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; ">
     

    Une enceinte de 497 mètres de long, construite en marbre provenant de l'île proche de Thassos, et une route de 4,5 mètres de large conduisant à l'entrée du monument, "rendent optimiste la directrice de la fouille, Katerina Peristeri, sur l'importance de ce monument unique", a dit Antonis Samaras. La question principale "est de découvrir l'identité du défunt".

  • Réformer la France : Défense, le prix de l’indépendance

    Exclusivité du Salon Beige: la diffusion des différents articles du dossier dePolitique Magazine consacré à l'indispensable réforme nationale. Aujourd'hui, Mathieu Epinay.

    La perception politique des risques, les stratégies d’équipement et la question des hommes sont trois axes structurants de la politique de défense, essentiels à l’indépendance de notre pays. Analyse en trois points de nos forces et de nos faiblesses.

    La situation géopolitique actuelle offre à la France des opportunités diplomatiques sans précédent en Afrique, en Russie, en Orient, sur les fondements historiques d’une oeuvre encore présente dans les mémoires et sur la réalité géographique d’un ensemble unique de possessions territoriales et maritimes.

    Pourtant, l’étau européen actionné par notre « plus vieil allié », l’Amérique, se resserre sur notre pays. Le projet d’union transatlantique veut créer un « Otan économique » qui risque de nous étouffer. Plus que jamais, la question de notre indépendance est donc posée : au-delà d’un nécessaire sursaut politique, elle impose que nous tenions fermement certaines positions.

    1/Sauvegarder notre indépendance

    Il s’agit d’abord de préserver un système de dissuasion qui est le meilleur au monde en termes de performances, d’efficience et d’intelligence. Les missiles balistiques des sous-marins et les missiles de croisière des Rafale viennent d’être modernisés. Grâce aux
    investissements considérables réalisés naguère, le prix à payer aujourd’hui – 20 % du budget d’équipement des armées – est dérisoire au regard d’enjeux considérables. Car ces capacités nucléaires mettent notre pays à l’abri des chantages et sanctuarisent notre indépendance. C’est aussi un puissant levier diplomatique.

     

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    Paula Corbulon

  • Réformer la France : crise économique, trois propositions pour en sortir

    Exclusivité du Salon Beige: la diffusion des différents articles du dossier dePolitique Magazine consacré à l'indispensable réforme nationale. Aujourd'hui, François Reloujac.

    Dans un monde globalisé où règne le libre-échange et où les textes qui régissent le fonctionnement de l’économie s’écrivent essentiellement au niveau européen, c’est une vraie gageure que d’imaginer trois mesures nationales qui pourraient améliorer la situation. Il est cependant possible d’amorcer un redressement avec des décisions dont la portée symbolique
    dépasse la simple conséquence immédiate.

    1/ Donner une nouvelle mission à l’Académie française
    La plupart des textes européens sont d’abord écrits et discutés en anglais, puis plus ou moins bien transposés dans les diverses langues des pays de l’Union européenne. C’est sur ces traductions approximatives que l’on demande aux Parlements nationaux de se prononcer. C’est, ensuite, sous l’unique contrôle de la Cour de justice de l’Union européenne que ces textes sont interprétés et ils le sont dans une optique téléologique.
    Autant dire que les parlementaires nationaux se prononcent sur des textes dont ils ne mesurent pas les conséquences. Ainsi, à partir du dernier trimestre 2014, le nouveau calcul du PIB intègrera obligatoirement les chiffres de « l’économie non observée », même si, en France, pour ne pas effrayer la population, l’Insee continuera à « communiquer » uniquement sur un PIB n’incluant pas ces chiffres. Cette « économie non observée » recouvre en fait les « transactions » occultes, c’est-à-dire, entre autres, la prostitution, le trafic de drogue, le travail au noir, la vente clandestine des produits volés…

     

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    Paula Corbulon

  • Recension de "Essais" de Michel Drac sur "Galliae"

    « Nous avons compris également pourquoi le pouvoir nous incite à aimer la paix [ou ce qui est prétendu tel] plus que tout : c'est parce qu'ainsi, nous l'aimerons plus que la liberté. »

    Michel de Montaigne a inauguré le genre. Depuis, beaucoup l'ont suivi, avec plus ou moins de succès. Récemment encore, un pavé de Philippe Muray relevait avec succès un défi scripturaire et intellectuel de premier plan. C'était donc un pari risqué que Michel Drac faisait en publiant fin 2013 ses Essais1 à lui.

    Soyons francs : l'ouvrage n'est pas des plus aisés à lire et, compte tenu de son imposant volume, il demande à son lecteur beaucoup de temps et d'attention à la fois. Mais, dans l'ensemble, les idées développées sont très intéressantes, et le concept du volume est bon : à partir de discussions contributives sur Scriptoblog(la « démocratie participative » de Ségolène Royal est donc mise en œuvre par ceux qui l'aiment et l'écoutent le moins), l'auteur – Michel Drac – parvient à mettre en forme, avec ordre et intelligence, plusieurs essais ainsi dénommés : « Cèfran »2, « De la souveraineté », « La question raciale », « Crise ou coup d'État », « Crise économique ou crise du sens ». C'est un grand mérite pour Le Retour aux Sources que d'avoir publié un tel livre, que de très – trop – nombreux auteurs dévirilisés auraient facilement – fallacieusement ? – jugé « trop sérieux », « trop cérébral ».

    Les différents membres des discussions d'origine étaient d'obédiences fort diverses, entre catholique, athée, juif… Nul besoin d'être d'accord avec tout (par exemple avec une analyse psychologique peut-être trop scientiste de Gobineau). L'important est de se questionner, et d'accueillir avec bonne volonté les analyses développées, pour beaucoup d'une actualité – et donc d'une pertinence – étonnante, comme peuvent en témoigner les titres des deux derniers essais : « Crise ou coup d'État » et « Crise économique ou crise du sens ». Ce mot « crise » qui préoccupe tant nos contemporains…

    Globalement, les thèmes les plus précisément abordés sont les notions de race (et donc d'ethnie), de nation, d'État, d'Europe (l'Union européenne est prise en grippe : « notre Zérope n'est pas chrétienne : elle adore Mammon, elle est fondamentalement satanique », p. 19), de souveraineté, de guerre et de paix, de France (le terme francité n'étant pas des plus euphoniques)… En bref, des fondamentaux de la pure philosophie politique – et sociale.

    Généreux en arguments d'ordre historique, en majorité bien sentis, nous lisons des remarques fort intéressantes, et peut-être inédites, telles que : « la formule rituelle “nos ancêtres les Gaulois” permettait […] à la république maçonnique de se proclamer plus ancienne que la France dont elle était née – une France chrétienne que les bouffeurs de curé radicaux-socialistes ne portaient pas précisément dans leur cœur. Accessoirement, les Gaulois fournissaient aussi un parfait exemple en matière de défaut de centralisation. Leur défaite avait démontré que pour être forte, il fallait que la nation fût unie par un État fort. » Alors, aussi bien politiquement que culturellement, ne nous laissons pas avoir en nous embarquant sur ces sentiers gaulois, comme certains hommes politiques du Front national et réputés « de droite » : ce n'est que donner dans un piège grossier !

    Mais l'idée la plus originale, la plus novatrice, et sans doute le but de l'ouvrage tout entier, est bien celle d'un projet fractionnaire. Une espèce de sécession de l'intérieur, qui ressemble en grande partie au rêve d'une Nouvelle-France (elle, plus physique, acceptant une terre étrangère) développé il y a peu par la gazette Nouvelles de France.

    Galliae, média royaliste.
    Jean de Fréville, 04/08/2014

    DRAC (Michel), Essais. Cèfran – De la souveraineté – La question raciale – Crise ou coup d'État – Crise économique ou crise du sens, La Fenderie, Scribedit – Le Retour aux Sources, 2013, 668 p., 20,10 €.
    Pour nos lecteurs qui seraient aussi ignorants que nous l'étions il y a encore quelques jours, « Céfran » est simplement l'envers phonétique de « Français ».

    http://www.scriptoblog.com/index.php/blog/actu-site-et-amis-du-site/1520-recension-de-essais-de-michel-drac-sur-galliae

  • Le révisionnisme, l’étonnante histoire d’un mot

    Pour réduire au silence ou flétrir la réputation des contestataires du système de domination en train de se mettre en place, les journalistes encartés et les politiciens corrompus peuvent mettre en œuvre un certain nombre de techniques viles et déloyales. Parmi celles-ci : l’utilisation de blocs de syllabes dans de courtes phrases non verbales comme « conspirationnistes ! », « négationnistes ! »…. ou « révisionnistes ! ». Souvent prononcés en saillant les veines du visage, la face rougie, les cordes vocales doublées, et accompagnés d’un irrépressible rictus de haine malveillante, ces agressions verbales ont pour but d’empêcher le débat et de censurer les points jugés « dangereux » et « hérétiques » par la caste des clercs de la nouvelle religion. Retour aujourd’hui sur l’histoire des terme « révisionnisme » et « révisionniste ». Où l’on apprend que : 1) ce mot à l’origine désignait ceux qui se battaient pour la réhabilitation du capitaine Dreyfus au début du XXème siècle 2) le révisionnisme est tout simplement consubstantiel à la méthode historique et sa remise en cause constitue ni plus ni moins une remise en cause de ses fondements.

    Origine du mot

    Le mot « révisionnisme » est un dérivé du verbe « réviser », issu du latin « revisere », signifiant « revenir voir, examiner à nouveau ». Attesté à partir du XIIIe siècle, ce verbe est d’abord employé dans le sens de « considérer, examiner » ; au XVIe siècle il prend le sens de « soumettre une chose à un nouvel examen », puis, au XVIIIe celui de « revoir un ouvrage ». Ces deux derniers sens perdurent encore et cohabitent aujourd’hui. Le mot « révisionnisme » apparaît en France à la fin du XIXe siècle, à l’occasion de l’affaire Boulanger, et s’impose à l’occasion de l’affaire Dreyfus.

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