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culture et histoire - Page 1516

  • Réformer la France : en finir avec l'école républicaine

    Exclusivité du Salon Beige: la diffusion des différents articles du dossier dePolitique Magazine consacré à l'indispensable réforme nationale. Aujourd'hui, Yves Morel.

    Non, le problème de l’éducation nationale française ne vient pas de tel pédagogiste ou tel apologiste de Ferry. C’est le système en lui-même qui est défaillant. En ayant érigé l’égalité comme dogme suprême, l’école républicaine ne pouvait aboutir qu’à l’échec.

    Nos concitoyens déplorent la crise actuelle de l’École républicaine. En attribuant la responsabilité au « pédagogisme », à visée égalitaire, ils réclament le retour à la communale ferryste et à l’Université napoléonienne, qui jouaient un rôle d’« ascenseur social ».
    En vérité, les causes du marasme ne résident ni dans l’action des « pédagogistes » ni dans l’insuffisance des politiques, mais dans l’École républicaine elle-même, son inspiration, ses valeurs, ses principes et son mode de fonctionnement. Le ver n’est pas dans le fruit, c’est le fruit lui-même qui est vénéneux.

    L’ABERRATION ÉGALITAIRE
    L’École républicaine postule, à la suite des Lumières du XVIIIe siècle et de Condorcet, son précurseur direct, que les hommes sont égaux en dignité et en droit du fait de la commune existence en eux de la raison, armature de l’intelligence. Il importe donc d’édifier une démocratie égalitaire grâce à l’éducation qui exercera, affinera et enrichira l’intelligence par l’instruction. Tout au long du XIXe siècle, l’École fut considérée comme l’instrument d’émancipation du peuple et d’édification d’une telle démocratie. Encore eût-il fallu savoir ce qu’on entendait par égalité démocratique.

     

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    Paula Corbulon

  • Rencontre entre le président Vladimir Poutine et Philippe de Villiers à Yalta -

    L’annonce de l’accord prévoyant la création de deux versions inspirées du parc du Puy du Fou, l’une à Moscou et l’autre en Crimée, est intervenue au lendemain d’une rencontre à Yalta, en Crimée, entre Philippe de Villiers et le président russe Vladimir Poutine.

    Reçu pendant près d’une heure par Vladimir Poutine dans le bureau du Tsar Nicolas II, au palais d’été des Tsars, le créateur de la « Cinéscénie » du Puy du Fou – une fresque brossant sept siècles d’histoire d’une famille vendéenne – a tenu des propos qui ne peuvent que réconforter les Européens honnêtes face à la servilité de leurs prétendus dirigeants à l’égard des États Unis. Après cet entretien, Philippe de Villiers a clairement déclaré combien il était impressionné par la hauteur de vue et le charisme du président Poutine.

    rencontre

    « Beaucoup d’Européens veulent sortir de l’engrenage des sanctions, à commencer par les agriculteurs. Les Européens veulent la paix, ils ont de l’admiration pour le chef d’État que vous êtes », a confié Philippe de Villiers à Vladimir Poutine.

    « Les sanctions sont des actes de guerre. Les coopérations sont des actes de paix. Nous sommes venus poser un acte de paix. Cette œuvre commune franco-russe s’inscrit dans la longue tradition de l’amitié franco-russe », a également déclaré Philippe de Villiers, estimant aussi que « l’avenir de l’Europe ne s’écrit pas sur le continent américain. Il s’écrit sur le continent européen. Il n’y a pas d’avenir de l’Europe sans la Russie ».

    Le président Vladimir Poutine a souligné « qu’il regardait avec le plus grand intérêt le projet du Puy du Fou d’un parc historique sur l’histoire de la Russie ».

    Philippe de Villiers : « Les politiciens [occidentaux] sont des serpillières »

    Attendons les propos de haine imbécile que réservent Flanby et ses sbires à cet acte européen de courage…

    source: Le Bourricot – الحمار

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/rencontre-entre-le-president-vladimir-poutine-et-philippe-de-villiers-a-yalta_114218.html#more-114218

  • L’affaire Galilée ou la théorie scientifique pour les nuls.

    L’affaire Galilée ou la théorie scientifique pour les nuls

    Est-ce la Terre qui tourne autour du Soleil, ou l’inverse ? La réponse vous semble évidente. Galilée, le système héliocentrique, tout ça on connaît et aujourd’hui, nous avons les clés pour répondre à cette question. Eh bien pourtant, nous allons voir que tout est une question d’apparence. La réflexion est vertigineuse et le résultat, iconoclaste (je me permets l’utilisation de ces adjectifs dithyrambiques puisque ça n’est pas moi l’auteur de ces réflexions).

    Bienvenue au XVIIe siècle…

    A cette époque-là, un débat d’une importance capitale pour l’avenir de la science est engagé. Copernic vs Ptolémée ou encore scientifiques vs hommes d’Eglise arriérés. Ça, c’est la vision qu’on en a. En très gros.

    Galilée (1564-1642) est directement concerné par ce débat puisque c’est lui qui a remis au goût du jour la thèse de Copernic établissant un système héliocentrique. Cependant, Galilée est plus exigeant que son prédécesseur. Copernic (1473-1543), en énonçant sa thèse, prétendait « sauver les phénomènes », c’est-à-dire s’en tenir aux apparences. Galilée quant à lui, considère d’une part que le système héliocentrique reflète les apparences, et d’autre part, que ces apparences constituent la réalité. En d’autres termes, il veut prendre le vraisemblable pour le vrai, et souhaite que les fondements de la théorie astronomique soient conformes à la réalité. Copernic est ce qu’on appelle un instrumentaliste, Galilée, un réaliste. C’est toute la méthode scientifique qui est ici questionnée : devons-nous considérer que ce que nous observons est effectivement conforme à la réalité (réalisme), ou alors penser que nos observations ne sont qu’une manière de se représenter la réalité (instrumentalisme)?

    Hypothèse ou réalité ?

    Jusqu’à Galilée, on pensait que la seule contrainte était, justement, de sauver les apparences. Il faut que les résultats de calculs correspondent aux observations scientifiques.

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  • Réformer la France : Identité, apprendre à haïr ?

    Exclusivité du Salon Beige: la diffusion des différents articles du dossier dePolitique Magazine consacré à l'indispensable réforme nationale. Aujourd'hui, Anne Bernet.

    Instrument de combat idéologique, d’abord destiné à discréditer le passé catholique et royal de la France auprès des jeunes générations, l’enseignement de l’histoire, en France, a pris, depuis une cinquantaine d’années, le phénomène allant en s’amplifiant, une dimension supplémentaire.

    C'est désormais toute la civilisation occidentale et chrétienne qui est mise en accusation.
    Efficace, la méthode a des contreparties dangereuses que nos gouvernants n’avaient pas vu venir. Là comme en maints autres domaines, les dangers de leurs choix se révèlent crûment. Et avec eux, les remèdes à apporter.

    Partager un passé commun est, avec le partage d’un sol et d’une langue, un élément constitutif du sentiment national. Prendre conscience de ce passé, le connaître, l’admirer, l’aimer, se sentir lié intimement à ses héros, vouloir les imiter et poursuivre leur oeuvre a toujours relevé d’une éducation civique, patriotique, morale qui allait de soi dans toutes les cultures. Le retournement contre-nature opéré ces dernières décennies, déconstruisant la mémoire nationale, la rendant odieuse, cherchant à lui substituer des modèles exogènes apparaît donc pour ce qu’il est : l’un des facteurs de dissolution voulus de l’identité française destinée à se fondre à moyen terme dans un vaste magma cosmopolite et matérialiste.

    Les républicains ont tôt compris, à la différence de leurs adversaires politiques, comment se servir de l’histoire pour façonner les mentalités et amener le « peuple » à partager leurs idées. D’une tranquille malhonnêteté intellectuelle et factuelle, Michelet, Louis Blanc, Henri Martin, grands conteurs désireux de convertir les foules à l’évangile républicain, ont popularisé une histoire de France partisane, reprise par les manuels de l’enseignement laïc et obligatoire. Leurs lecteurs, incapables de relever les mensonges, partis pris et à peu près de ces livres, ou trop naïfs pour imaginer, en un temps où l’imprimé possédait encore une espèce de sacralité, qu’un « savant » pût mentir, adhérèrent à ce que l’on appela « le roman national », et, s’agissant des instituteurs laïcs, « hussards noirs de la république », l’enseignèrent avec la ferveur qu’ils eussent mise à proclamer la parole de Dieu.

     

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    Paula Corbulon

  • Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (4/4)


    Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (4/4) par AFprod

  • Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (3/4)


    Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (3/4) par AFprod

  • Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (2/4)


    Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (2/4) par AFprod

  • Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (1/4)


    Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (1/4) par AFprod

  • Réformer la France : L’indispensable libération du carcan européen

    Exclusivité du Salon Beige: la diffusion des différents articles du dossier dePolitique Magazine consacré à l'indispensable réforme nationale. Aujourd'hui, Gilles Varange.

    Les insuffisances manifestes de la diplomatie française en Syrie n’ont fait que confirmer l’ampleur du déclin de notre présence dans le monde. La cause profonde ne se trouve pourtant pas d’abord chez les diplomates et ceux qui les dirigent. La première exigence est la restauration préalable d'un véritable État souverain.

    Au pays de Louis XI et de Richelieu, de Vergennes et de Talleyrand, s’il est une idée ancrée dans les esprits, c’est bien celle attribuant un rôle essentiel à la diplomatie dans la prospérité et la grandeur d’une nation. Ainsi, si le général de Gaulle continue d’être reconnu comme la personnalité politique la plus marquante de notre histoire récente, c’est moins en tant que fondateur d’une Ve République désormais agonisante, moins en tant que redresseur de Finances publiques retombées en déshérence que comme l’initiateur d’un nouveau cours de la politique étrangère française dont il ne reste pourtant, là non plus, à peu près rien. Mais si l’abandon des principes qui guidèrent avec succès l’action extérieure du général-président crève les yeux, la cause en est presque toujours recherchée dans la « trahison » ou le manque de courage de ses successeurs. Évident refus d’admettre la réalité, à savoir que la dilution de notre influence diplomatique n’est que l’une des conséquences les plus manifestes du dramatique affaissement de la puissance française depuis un demi-siècle.

    Pas d’influence durable sans puissance. Telle est en effet la loi d’airain de la diplomatie. Si celle-ci peut donner l’impression, aux yeux d’observateurs superficiels, de céder à de périodiques engouements idéologiques, le poids des réalités ne tarde pas à remettre les
    choses en place. Rappelons-nous le prestige du maréchal Tito et l’attrait de ses principes de non-alignement auprès d’une intelligentsia française extatique !

    Souvenons-nous de même des succès d’un Boumediene ayant réussi à faire d’Alger le capitale internationale de l’idéologie tiers-mondiste. Autant en emporte le vent : le titisme est mort en même temps que Tito et la Yougoslavie elle-même n’y a pas survécu. Et les belles théories d’Houari Boumediene n’ont pas préservé l’Algérie de la clochardisation.

    LES CONDITIONS DU REDRESSEMENT 
    Autant d’exemples destinés à nous débarrasser de l’illusion que la prospérité et la grandeur  d’une nation sont d’abord tributaires d’une politique étrangère réussie. C’est tout le contraire qui est vrai : la diplomatie ne peut être, dans le meilleur des cas, que la  fidèle servante d’une politique intérieure pertinente, créatrice de richesses et génératrice de puissance.

     

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    Paula Corbulon