culture et histoire - Page 1553
-
FTP - Gardiens du désordre
-
Entretien avec Georges Dumézil (Pierre Dumayet) - Partie 2
-
1124 : Naissance du sentiment national
Cette année-là, la seizième de son règne, Louis VI le Gros, quarante-trois ans, avait déjà bien nettoyé le royaume des turbulences féodales. Nous l'avons vu à l'oeuvre tandis qu'ayant rétabli la sûreté dans les campagnes et les villes, il favorisait l'éclosion de ces remparts des libertés françaises qu'allaient être pour toujours les communes. Retrouvons-le aujourd'hui en 1124 dans son rôle tout aussi éminemment capétien de défenseur de l'intégrité française.
Les Capétiens commençaient à peine d'affermir leur souveraineté quand en 1066, au temps d'Henri Ier, Guillaume de Normandie avait conquis l'Angleterre. Toujours vassal du roi de France, celui-ci ne s'était quand même guère gêné pour donner les pires soucis au roi Philippe Ier, lequel avait tout entrepris pour affaiblir la Normandie et la pousser à se détacher de l'Angleterre. On eût pu croire la chose faite quand à la mort de Guillaume le Conquérant (1087), la Normandie revint à l'aîné, le flasque Robert Courte-Heuse (court de cuisses) et l'Angleterre au cadet Guillaume le Roux. Sur ces entrefaites les deux frères s'étaient plus ou moins réconciliés pour partir ensemble à la première Croisade, laissant respirer Philippe Ier. Mais pas pour longtemps ! Guillaume le Roux mourant en 1100 avait alors laissé le champ libre à son autre frère Henri Beauclerc qui s'était proclamé roi d'Angleterre et n'avait fait en 1106 qu'une bouchée de la Normandie si mal tenue par Robert Courte-Heuse.
En 1124, il y avait déjà dix ans que Louis VI le Gros s'acharnait sans succès à couper en deux le monstre anglo-normand. En 1113, au traité de Gisors, il avait dû reconnaître la souveraineté d'Henri Ier Beauclerc même sur la Bretagne. En 1119, nouvelle déroute, et le roi français avait dû de ne pas perdre la face au seul fait que le roi anglais, se souvenant qu'il était duc de Normandie, donc vassal du roi de France, n'avait pas trop poussé son avantage. En 1120, Henri Beauclerc avait perdu ses deux fils dans un naufrage. Il ne lui restait plus qu'une fille, Mathilde, laquelle avait épousé l'empereur germanique Henri V. L'alliance entre gendre et beaupère prenait ainsi la France comme dans une tenaille... Louis VI allaitil se laisser impressionner ?
Les premières provocations
vinrent de l'Empereur en 1124, mais dans cette "doulce France" où le sentiment national perçait déjà autour du Capétien, et où l'on savourait des écrits éveillant l'idée de patrie, comme la Chanson de Roland, il se produisit l'extraordinaire : la mobilisation spontanée de toutes les forces vives ! Louis VI se rendit à Saint-Denis pour y prendre l'oriflamme rouge et or, tandis que l'abbé Suger s'émerveillait de « cette armée pareille à une nuée de sauterelles ». Les troupes de chevaliers, le comte de Blois, le duc de Bourgogne, le comte de Nevers, le comte de Vermandois et les bourgeois de Saint-Quentin, de Pontoise, d'Amiens, de Beauvais et d'ailleurs arrivaient en effet de toutes parts.
Devant un peuple aussi décidé, l'Empereur n'osa même pas dépasser Metz et rebroussa chemin sous prétexte d'aller réprimer une insurrection à Worms (où il trouva la mort). Quant au roi d'Angleterre il n'avait même pas eu le temps de bouger, tandis que Louis VI revenait à Paris sous les acclamations ; il avait, dit Suger, « fait briller l'éclat qui appartient à la puissance du royaume lorsque tous ses membres sont réunis ». Ce fut la première grande manifestation de cette cohésion populaire qui, devant un grand danger, allait désormais permettre plus d'une fois le "miracle capétien". On devine que de tels sursauts allaient être souvent nécessaires quand on sait qu'en mourant onze ans plus tard (1135), Henri Beauclerc donnait tout espoir de devenir roi d'Angleterre à son gendre, Geoffroy Plantagenêt, dont la lignée allait faire longtemps parler d'elle...
Une autre leçon de l'événement de 1124 a été tirée par Jacques Bainville : « Allemagne, Angleterre : entre ces deux forces, il faudra nous défendre, trouver notre indépendance et notre équilibre. C'est encore la loi de notre vie nationale. » Les Capétiens allaient avoir la sagesse de toujours s'en souvenir.
MICHEL FROMENTOUX L’Action Française 2000 du 19 juin au 2 juillet 2008
-
Le "processus paisible et tolérant"
Emission révisionniste :
Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, lobby, magouille et compagnie, religion 0 commentaire -
Jean-Claude Martinez : "La finalité de la politique : la vie"
-
GOLDOFAF la famille contre la decadence.wmv
-
La pensée de Pascal
Pascal a toujours pensé entre deux extrêmes. Sa philosophie se trouve aussi entre un prolongement de la philosophie médiévale où s'entremêlaient religion et philosophie, ainsi que le dilemme foi-raison, et l'anticipation d'une pensée moderne avec sa critique de la raison.
Les anti-Lumières sont venus après les Lumières et pourtant Pascal pourrait être considéré comme un anti-Lumières avant l'heure avec non seulement sa vision aigüe des limites de la raison, mais aussi sa défense de la coutume et surtout de la religion chrétienne. Pour lui, la foi prime la raison.
Il a été avant tout un apologiste de la foi chrétienne. Et comme tous les croyants, il a utilisé tous les moyens pour la faire partager comme le fameux pari de Pascal pour convaincre les esprits forts. Il a été aussi un anti-cartésien puisque le cœur est au-dessus de la raison. « Le cœur a ses raisons que la raison ignore ». « Nous connaissons la vérité non seulement par la raison mais encore par le cœur ». (Pensées)
Pour Russel, Pascal a gâché son génie mathématique. Il est vrai que sa fièvre mystique est difficile à comprendre pour un esprit « rationnel ». Il faut peut-être l'expliquer par un corps malade qui a connu la souffrance comme un état second. Pascal s'est aussi imposé la mortification (il a porté une ceinture de cuir avec des clous). Il a pratiqué avec beaucoup de complaisance la haine de soi tout en se sachant grand, la jouissance à se sentir rien ou misérable. L'homme est un néant entre deux infinis, mais il avait conscience que sa grandeur résidait dans le fait qu'il était le seul vivant à penser. « L'homme est un roseau pensant ».
Le jansénisme
Pascal est devenu janséniste. Il faut donc expliquer cette doctrine. Ce courant se situe entre la théologie et la philosophie. Il vient du théologien hollandais Jansenius (XVIIeme siècle), qui veut revenir à Saint Augustin. La grâce n'est pas donnée à tous les hommes, idée qui s'oppose au libre-arbitre défendu par l'Eglise. Evidemment, cette interprétation janséniste sent le souffre protestant. Pascal s'attaquera aux Jésuites qui défendent la thèse officielle et sont donc du côté du Roi et du Pape. À travers cette querelle, l'augustinisme imprègne à nouveau la pensée philosophique et religieuse.
Le jansénisme prône un rigorisme et s'oppose à une société qui veut être maîtresse de son destin comme le prône lecartésianisme.
La raison est synonyme d'orgueil.
La casuistique
La casuistique est l'étude des cas de conscience. On cherche à appliquer à des cas particuliers les règles générales de la morale chrétienne. Ceci revient aux confesseurs. La plupart des casuistes étaient jésuites et minimisaient les fautes commises en trouvant une explication favorable à celui qui voulait se faire pardonner. Evidemment, cela ne pouvait que s'opposer au rigorisme janséniste.
Pascal va attaquer les casuistes et les jésuites. Ces derniers confessaient les souverains et les puissants et pour ne pas les rejeter hors de l'Eglise, ils trouvaient des accommodements avec la morale.
Le genre d'argument utilisé pour masquer un mensonge était « On peut jurer qu'on n'a pas fait une chose, quoiqu'on l'ait faite effectivement, en entendant soi-même qu'on ne l'a pas faite un certain jour, ou avant qu'on fut né... sans que les paroles dont on se sert aient aucun sens qui le puisse faire connaître »
L'esprit de finesse et l'esprit de géométrie
L'esprit de finesse chez Pascal est l'intuition. L'esprit de géométrie est celui qui raisonne. Alors que Bergson donnera plus d'importance à l'intuition qu'à la raison, pour Pascal l'esprit de finesse et l'esprit de géométrie sont les deux moyens d'accéder à la vérité. Les hommes la plupart du temps possèdent l'un ou l'autre à des degrés divers ou ni l'un ni l'autre. Les génies possèdent les deux de façon très développée.
« Tous les géomètres seraient donc fins s'ils avaient la vue bonne, car ils ne raisonnent pas faux sur les principes qu'ils connaissent ; et les esprits fins seraient géomètres s'ils pouvaient plier leur vue vers les principes inaccoutumés de géométrie. ».
Le cœur pour Pascal est aussi une intelligence intuitive.
Le divertissement
L'homme veut oublier qu'il est face au néant. Il doit donc s'abandonner dans le divertissement. Avec d'autres mots, Heidegger dira aussi que l'homme est inauthentique pour ne pas penser qu'il est un être-pour-la-mort.
« Rien n'est si insupportable à l'homme que d'être dans un plein repos, sans passions, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son impuissance, son vide. Incontinent, il sentira du fond de son âme l'ennui, la noirceur, la tristesse, le chagrin, le dépit, le désespoir ».
Il faut s'étourdir de peur d'avoir à penser, ce que dira aussi Baudelaire dans son poème « Enivrez-vous ». L'homme ne veut pas découvrit son néant.
« La seule chose qui nous console de nos misères est le divertissement et cependant c 'est la plus grande de nos misères ». (Pensée 411).
Le pari de Pascal
C'est un argument qui peut choquer certains chrétiens mais Pascal cherchait à convaincre les esprits forts. On peut difficilement considérer un calcul d'épicier pareil comme relevant de la foi. Ce pari est le calcul d'une espérance mathématique. Pascal a été avec Fermât le créateur de la théorie des probabilités.
Si je parie que Dieu existe et qu'il existe je gagne tout, c'est-à-dire la félicité éternelle. Si je parie que Dieu existe et qu'il n'existe pas, je n'ai perdu qu'une existence finie.
Dans l'autre cas, si je parie que Dieu n'existe pas et qu'il existe, je perds mon salut, la félicité éternelle. Si je parie qu'il n'existe pas et qu'il n'existe pas, je n'ai gagné qu'une existence finie.
On a donc tout intérêt à parier sur l'existence de Dieu.
Cet argument se veut donc rationnel, mais Pascal savait parfaitement que la foi n'est pas affaire de raison. Il s'adressait aux hommes qui calculent.
Foi et raison
On ne peut pas dire qu'il y a eu un conflit chez Pascal entre la foi et la raison. Il y a une humiliation de la raison par la foi. La raison n'est qu'une chimère. L'homme veut croire qu'il est maître de lui-même. Il doit se soumettre à Dieu.
Chez Descartes, il y avait un optimisme de la nature humaine alors que Pascal ne voit qu'un homme misérable et dépendant par rapport à Dieu. Le pessimisme chrétien (l'homme est pêcheur) est poussé au paroxysme chez-Pascal.
« Il ne faut aimer que Dieu et ne haïr que soi ». « Le moi est haïssable ».
Les Pensées
Ce livre devait se nommer « Apologie de la religion chrétienne ». On trouve des aphorismes et des développements où existe l'idée de démonstration « rationnelle ». La Vérité n'est pas unique et il n'existe pas de certitude. La vérité peut même se nier elle-même.
« Tous errent d'autant plus dangereusement qu'ils suivent chacun une vérité ». Nietzsche qui éprouvait une attirance et une répulsion pour Pascal aura une position similaire sur la Vérité, même s'il exprimait son dégoût pour l'apologie pascalienne de l'homme misérable. Rien n'est vrai, rien n'est certain.
L'homme ne peut comprendre ni lui-même, ni autrui. On retrouve Saint Augustin « Nesquio quid, ego ipse sum » « On n'aime personne que pour des qualités empruntées ».
Pour Pascal, Descartes est « inutile et incertain ». Le philosophe janséniste sort de la démarche philosophique platonicienne à la recherche de « La Vérité ». Les vérités, comme plus tard chez Foucault, sont multiples et parfois contraires.
Dans « Les Pensées », Pascal revient sans cesse sur la condition humaine. « En un sens, l'homme connaît qu'il est misérable puisqu'il l'est mais il est bien grand puisqu'il le connaît » (Pensée 112).
« Toute notre dignité consiste en la pensée ».
L'auto-flagellation permanente, la culpabilité que s'impose l'Occident n'est-elle pas qu'un bégaiement de cette forme de pensée chrétienne comme par exemple le propos très pascalien : « La France est grande à reconnaître ses fautes passées ».
Au final, les réflexions de Pascal sur l'existence en feront un pré-existentialiste avant le très chrétien aussi mais venant du Nord, Kierkegaard.
Patrice GROS-SUAUDEAU
-
Site d’Alésia : admettons la vérité !
FIGAROVOX - Le site de la bataille d’Alésia n’est pas en Bourgogne, mais dans le Jura, plaide cette semaine notre chroniqueur Franck Ferrand.
Journaliste, écrivain et conférencier, Franck Ferrand consacre sa vie à l’Histoire.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Le dictionnaire amoureux de Versailles (Plon, 2013). Ce surdoué anime Au coeur de l’Histoire chaque jour sur Europe 1 et L’Ombre d’un doute chaque mois sur France 3 en première partie de soirée.
L’ouvrage collectif que je viens de préfacer, aux éditions Pygmalion, sous la direction de Danielle Porte, est de ceux qu’on a longtemps attendus, et qu’on déguste ligne à ligne, empli de gratitude envers les auteurs. Enfin, voici répertoriés tous les travers, tous les défauts, toutes les tares de l’Alésia officielle, sise en Bourgogne, en Côte-d’Or, sur la commune d’Alise-Sainte-Reine.
« Depuis un siècle et demi, de nombreux savants, dont certains de grand poids, se sont manifestés pour dénoncer au mieux une erreur, au pire une supercherie. »
Depuis un siècle et demi - depuis que Napoléon III, par la grâce d’un décret impérial, a décidé que l’on situerait la victoire de Rome sur les Gaules en Bourgogne, dans le pays des anciens Eduens - de nombreux savants, dont certains de grand poids, se sont manifestés pour dénoncer au mieux une erreur, au pire une supercherie. Leurs arguments sont de trois ordres :
d’abord, ils font remarquer que le site bourguignon du Mont Auxois ne correspond en rien - en rien ! - à la description détaillée qu’en donna Jules César, au Livre VII de sa Guerre des Gaules ;
ensuite, ils soulignent les incohérences et les invraisemblances de ce site, trop petit, trop bas, trop ouvert, trop mal doté en eaux vives notamment ;
enfin, ils rappellent que la conformation des lieux ne permet ni de situer, ni de comprendre les différentes étapes de l’affrontement censé s’y être livré, en 52 avant JC.
Qu’importe aux pontes de l’archéologie nationale ; il y a longtemps qu’ils ont fait fi de toutes ces critiques. [...]
La suite sur Le Figaro
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Site-d-Alesia-admettons-la-verite
-
Entretien avec Georges Dumézil (Pierre Dumayet) - Partie 1
-
CMRDS et Université d’été
Il est de coutume à l’AF après les journées johanniques de concentrer toute notre attention sur la préparation du CMRDS. Cette année verra apparaître une innovation : Si le camps de formation des jeunes doit bien avoir lieu comme chaque année, et nous y tenons , car notre combat ne doit pas se résumer à des réactions épidermiques désordonnées,...
...mais doit se structurer intellectuellement, cette année les trois derniers jours seront consacrés à une université d’été à laquelle sont conviés tous les membres adhérents et sympathisants pour évoquer avec eux les perspectives de combat politique à venir.
Cette université d’été doit s’inscrire dans notre stratégie, évoquée déjà à plusieurs reprises, de conquête de l’intelligence et de travail à l’émergence de nouvelles élites françaises. Aussi bien cette université d’été qui succédera aux journées studieuses des jeunes au sein du camps Maxime Réal del Sartre seront-elles l’occasion d’inviter des compagnons de route animés par des convictions patriotiques, qui se mobilisent comme nous contre les dérives mondialistes du système.
En effet, il n’est pas un jour sans que l’on apprenne de nouvelles inventions de plus en plus délirantes de notre république frelatée, que désormais nous devons subir quotidiennement. A la veille du scrutin européen, qui menace d’être une fois de plus un désastre électoral, entre ceux qui nous disent le plus sérieusement du monde avec toute la gravité tragique du clown triste : « il faut plus d’Europe et en sortir équivaudrait pour la France à sortir de l’Histoire » et ceux qui très nombreux ne se déplaceront même pas jusqu’aux urnes, il restera les patriotes qui essaieront de faire entendre leur voix, ce qui terrorise beaucoup de bien-pensants et affidés du système en cours de décomposition. Du reste, quelque part, il est presque réjouissant de voir ce « système » piloté par les « déconstructivistes » se déconstruire lui-même.
Ah, l’Europe, l’Europe, heureusement qu’elle a son canal culturel et télévisuel pour rehausser le niveau avec l’élection par l’Eurovision de la femme à barbe. Après le clown triste de l’Elysée, le cirque « Euro,K Tastrof » vous invite à contempler le phénomène LGBT qui curieusement est promu comme une réponse par l’absurde à la formidable mobilisation de l’an dernier contre la loi Taubira.
Evidemment, les médias toujours le doigt en l’air pour connaître la direction du vent, se grattent le ventre d’aise en louant ce signe avant coureur de l’ouverture et de la tolérance de notre société, en omettant bien sûr d’informer le public enfumé qu’on passe les menottes en Allemagne et aux Etats-Unis aux pères de famille qui s’opposent à l’endoctrinement sexuel de leurs enfants.
Ces mêmes média passent sous silence les « Journées de Retrait de l’Ecole » organisées par Farida Belghoul pour lutter contre la main mise LGBT sur nos enfants en milieu scolaire et préfèrent célébrer « l’heureuse » initiative d’une académie de l’Education dite nationale de faire porter des jupes aux garçons dans les lycées. Et il faut contempler le spectacle que nous offrent ces journalistes avec leurs « gueules de faux-culs satisfaits ».
Nous aurons d’autres motifs de nous alarmer, comme le « traité transatlantique » qu’on nous prépare en douce et qui aura, entre autres mérites, de donner le pouvoir aux grands groupes d’attaquer devant une juridiction privée les Etats dont la réglementation sociale constituerait une gène à leur développement. On pourra évoquer l’absence de politique sociale, économique ainsi que la « non politique étrangère », que ce soit de l’Union européenne ou de la France, qui sont en attente permanente des consignes de Washington.
La seule réponse possible face à ce déferlement de comportements asexués et suicidaires, ce sera une large prise de conscience des enjeux que constitue pour la France et la vie quotidienne des Français la mobilisation d’un grand rassemblement patriotique dont l’Action française sera le fer de lance.
Retenez bien les dates, pour les jeunes, du CMRDS et pour les moins jeunes, de l’Université d’Eté, qui sera aussi l’occasion de joyeuses libations pour bien entamer une nouvelle année de lutte.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française
http://www.actionfrancaise.net/craf/?CMRDS-et-Universite-d-ete