culture et histoire - Page 1556
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Vae Victis - Être Ou Ne Pas Disparaitre
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Cristeros : le rôle des femmes
Le site "femmes ad hoc", nous donne de très intéressantes et édifiantes précisions sur le rôle des femmes dans la contre-révolution mexicaine, dans une contribution dont nous avons eu connaissance ici. Extraits.
"Comment étaient organisées ces brigades ?
Les brigades étaient une société exclusivement féminine, civique, libre, autonome et secrète. Leur structure était militaire, hiérarchique car elles étaient considérées comme un corps de combat de plus dans la guerre cristera. Mais ce mouvement travaillait dans la clandestinité la plus totale imposant à ses membres un serment d’obéissance et de secret. Si la plupart des brigadières étaient des célibataires c’était pour éviter d’abord, de faire des orphelins bien sûr, mais aussi pour éviter le maximum de pressions sur les enfants, par le chantage, si elles étaient faites prisonnières. Les brigades étaient nombreuses. Chacune d’elles se composait généralement de 750 affiliées, commandées par une femme colonel assistée d’une lieutenant colonel et ainsi de suite. Chaque petit groupe de cinq membres ne savait rien des autres groupes .A la tête de chaque cellule il y avait un homme qui n’avait qu’une position consultative. L’organisation incluait cinq commissions : de guerre, de liaison, de finances, de renseignements et de bienfaisance. Les principales dirigeantes venaient toutes de l’état de Jalisco et bien souvent étaient de simples paysannes. Les brigades sanitaires, dirigées par un médecin, complétaient le tout .Les brigades ne reconnaissaient que deux chefs l’évêque et leur chef de groupe , homme dont le conseil pouvait être refusé
Leur action
Comme nous l’avons vu, les brigades travaillaient dans la clandestinité. Après avoir prêté serment à leur entrée, les brigadières devaient en faire un autre par la suite, que voici : « Devant Dieu, Père, Fils et Saint Esprit, devant la très Sainte Vierge de Guadalupe et devant la face de ma Patrie, moi X, je jure que bien qu’ils me martyrisent ou me tuent, bien qu’ils me flattent ou me promettent tous les royaumes du monde, je garderai tout le temps nécessaire le secret absolu sur l’existence et les activités, sur les noms et les personnes, domiciles, signes (…) qui se rapportent à ses membres. Avec la grâce de Dieu, plutôt mourir que de devenir une délatrice »
Ainsi malgré les nombreux réseaux de contrôle des Fédéraux, ces femmes admirables ont servi la cause cristera jusqu’au dernier jour. Leur mission était extrêmement dangereuse car elle agissaient en solitaires, sans aucune couverture , dans le plus grand secret, non seulement dans les zones occupées, mais aussi directement chez l’ennemi autant pour découvrir leurs plans que pour débusquer les traitres infiltrés chez les Cristeros. Il faut bien considérer cet aspect de double vie qu’elles menaient, vie de femmes ,filles, sœurs, mères, épouses d’une part et d’autre part une vie de militantes, effectuant leurs missions, jour et nuit, dans le plus grand secret, avec le maximum de danger, seules et jamais protégées."
Et nous ne serons guère surpris d'apprendre ceci:
"Parmi leurs fonctions, elles devaient (...) acheter des armes et des munitions et approvisionner les troupes cristeros.
Cette tâche était très dangereuse parce qu’elles devaient lutter contre un embargo décrété par les USA qui interdisait de vendre des armes et des munitions aux Cristeros."
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Robespierre à la rue ? Réponse au citoyen Brighelli par Jacques de Guillebon
Les combats de rue m’ont toujours paru fort nobles parce qu’entièrement vains. Je veux parler bien entendu de ces longues guerres, pleines de retournements, de basculements d’alliances, de contre-attaques, d’embuscades, de renforts, de défaites où nul jamais ne renonce ni ne capitule qui se nouent autour de la dénomination d’un ruban de bitume urbain.
Alors que tout dormait paisiblement, Brighelli vient de rallumer la mèche pour l’honneur de Robespierre. Car bien entendu, il s’agit d’honneur et à tout prendre, il vaut mieux mourir pour la toponymie que d’une scarlatine. L’affaire est fort grave, et nous ne nous laisserons pas insulter sans réfléchir, monsieur. Nous ? En ces matières, il est toujours malvenu de dévoiler ses batteries et de révéler ses demi-brigades. Sachez pourtant que nous sommes un fort parti. Nous ? À tout le moins moi et quelques capétolâtres que je connais.
C’est en effet de la mémoire de Capet qu’il s’agit de notre côté. D’abord, remisons quelques contre-vérités de détail. On nous explique doctement que le pauvre Robespierre est mal servi en noms de rue par la France réactionnaire. Or, moi qui suis assez savant depuis qu’existe wikipédia, étrange maison qu’habite au moins un fou dont l’occupation quotidienne est de classer les rues, je sais maintenant qu’il y a au bas mot cent cinquante voies, impasses, avenues, boulevards, venelles, passages souterrains et rocades extérieures qui honorent le lunettard à perruque républiqueusement. [...]
La suite sur Causeur
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Robespierre-a-la-rue-Reponse-au
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Robespierre à la rue ? Réponse au citoyen Brighelli par Jacques de Guillebon
Les combats de rue m’ont toujours paru fort nobles parce qu’entièrement vains. Je veux parler bien entendu de ces longues guerres, pleines de retournements, de basculements d’alliances, de contre-attaques, d’embuscades, de renforts, de défaites où nul jamais ne renonce ni ne capitule qui se nouent autour de la dénomination d’un ruban de bitume urbain.
Alors que tout dormait paisiblement, Brighelli vient de rallumer la mèche pour l’honneur de Robespierre. Car bien entendu, il s’agit d’honneur et à tout prendre, il vaut mieux mourir pour la toponymie que d’une scarlatine. L’affaire est fort grave, et nous ne nous laisserons pas insulter sans réfléchir, monsieur. Nous ? En ces matières, il est toujours malvenu de dévoiler ses batteries et de révéler ses demi-brigades. Sachez pourtant que nous sommes un fort parti. Nous ? À tout le moins moi et quelques capétolâtres que je connais.
C’est en effet de la mémoire de Capet qu’il s’agit de notre côté. D’abord, remisons quelques contre-vérités de détail. On nous explique doctement que le pauvre Robespierre est mal servi en noms de rue par la France réactionnaire. Or, moi qui suis assez savant depuis qu’existe wikipédia, étrange maison qu’habite au moins un fou dont l’occupation quotidienne est de classer les rues, je sais maintenant qu’il y a au bas mot cent cinquante voies, impasses, avenues, boulevards, venelles, passages souterrains et rocades extérieures qui honorent le lunettard à perruque républiqueusement. [...]
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http://www.actionfrancaise.net/craf/?Robespierre-a-la-rue-Reponse-au
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FTP - Bandes ethniques
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Entretien avec Gabriele Adinolfi par Meta TV
Partie 1:
Partie 2
Partie 3
Partie 4
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Histoire et idéologie
En ces temps de repentance, il est agréable et salutaire de relire quelques textes qui permettent aux Français de garder une tête bien faite et de ne pas devenir des flagellants du cortège antinational. « Oui, Messieurs, nous pouvons encore admirer aujourd’hui le siècle de Louis XIV et la monarchie des Bourbons : le plus grand règne de notre histoire. Ce serait, à mon avis, le signe d’une décadence infaillible dans les esprits et dans les caractères que cette singulière manie de dénigrer tout le passé de la France, si elle pouvait devenir générale. Ce serait déposer, je ne dis pas même tout sentiment de justice, mais tout sentiment national, de ne trouver rien de bon ni de grand parmi nous, qu’à partir d’une certaine date ; et, parce qu’un autre courant de faits et d’idées a traversé notre histoire depuis soixante ans, de ne remonter la série des siècles que le mépris sur les lèvres et la haine dans le coeur. La France a un passé dont elle n’a pas à rougir. »
Mgr FREPPEL
Bossuet et l’éloquence sacrée au XVIIe siècle, 1893 (Cours d’éloquence sacrée fait à la Sorbonne pendant les années 1855-1856 et 1856-1857)
Après ces propos, le professeur de Sorbonne, qui avait cité Bossuet – « l’État monarchique et héréditaire est le plus naturel, le plus durable et le plus conforme à la volonté de Dieu » – se lança dans un éloge du siècle de Louis XIV et de la maison de France et il commença par dénoncer en termes clairs et vifs un défaut révolutionnaire qui n’a fait qu’empirer : "dénigrer tout le passé de la France". L’idéologie a tué le respect du passé et Mgr Freppel condamne ce vice comme une « décadence » intellectuelle et morale (« dans les esprits et dans les caractères »). La France, oui, mais la France de la Liberté, du droit des peuples, née en 1789 ; la France, oui, mais celle des droits de l’homme, enfant de Mai 68.
Et de rougir de la France royale, et de rougir de l’aventure coloniale, et de rougir de l’épopée des croisades. Ils battent leur coulpe pour l’esclavage, pour l’Inquisition, bientôt pour la cause des femmes sous le règne de Dagobert. Un confusionnisme embrume les cerveaux.
Notons que ce défaut "de gauche" est partagé par une certaine "droite" qui se croit traditionnelle et dispense à travers l’histoire bons points, avertissements ou même zéros de conduite à Louis XV pour ses aventures galantes, à François Ier pour avoir traité avec l’Empire ottoman. Lisons les historiens turcs : le grand Turc s’est fait rouler par le Roi Très Chrétien.
Nous n’opposerons pas la France de Maurras à celle de Jaurès, la France de Bossuet à celle de Voltaire, la France de Corneille à celle de Hugo, la France de Charette à celle de Hoche. Nous dirons avec un grand poète qui aimait son pays : « France, mère des arts, des armes et des lois »…
Dans ce vers où la plénitude de pensée égale la vigueur de l’expression, dans cette magnifique sentence, Joachim du Bellay ramasse tout le respect, l’amour, la gratitude d’un homme bien né envers son pays : la France est notre mère parce que nous sommes nés dans sa civilisation. Les arts, en français classique, ne désignent pas particulièrement les beaux-arts mais toutes les activités manuelles (arts et métiers, arts libéraux). Une civilisation, c’est d’abord l’agriculture, le commerce et l’industrie, et toute l’activité de l’esprit qui les fait naître, grandir, prospérer, des simples techniques aux plus hautes spéculations. Mais on ne peut travailler, prier, penser, méditer, contempler que dans une société respectée. La France est donc mère des armes. Mais comme un peuple hautement civilisé ne croit pas à la raison du plus fort mais place la force au service de la raison, la France est mère des lois, des lois justes, les seules lois qui méritent ce nom, celles qui sont contraires à l’ordre naturel étant des règlements administratifs arbitraires qui usurpent le beau nom de lois. Quand les arts fleurissent sous la protection des armes et sous l’arbitrage des lois, on est en civilisation. Nous n’y sommes point.
Gérard Baudin L’Action Française 2000 n° 2749 – du 12 au 18 juin 2008
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Friedrich Nietzsche : dela-bien-et-mal.
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Vae victis - Résistant Gaélique
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Friedrich Nietzsche : L’universelle dégénérescence de l’homme
Texte : 202.
Répétons ici, encore une fois, ce que nous avons déjà dit à cent reprises : car aujourd’hui les oreilles n’entendent pas volontiers de telles vérités — nos vérités. Nous savons assez combien cela passe pour une injure lorsque quelqu’un, sans fard ni symbole, compte l’homme parmi les animaux ; mais on nous en fait presque un crime, d’employer constamment, précisément à l’égard de l’homme des « idées modernes », les termes de « troupeau » et d’« instinct de troupeau » et d’autres expressions semblables. Qu’importe ! nous ne pouvons faire autrement ; car c’est là justement que sont nos vues nouvelles. Nous avons trouvé que, dans les principaux jugements moraux, l’unanimité règne en Europe et dans les pays soumis à l’influence européenne : on sait évidemment en Europe ce que Socrate confessait ne pas savoir et ce que l’antique et fameux serpent entendait enseigner, — on sait aujourd’hui ce qui est bien et ce qui est mal. Eh bien ! notre insistance à répéter ces choses doit paraître dure à l’oreille et difficile à comprendre : c’est l’instinct de l’homme de troupeau qui croit savoir ici, qui se glorifie lui-même par ses blâmes et ses éloges et s’approuve lui-même. C’est ce même instinct qui a fait irruption et a acquis la prépondérance sur les autres instincts, et qui l’acquiert chaque jour davantage, conformément à l’assimilation et à la ressemblance physiologique toujours grandissantes dont il est un symptôme. La morale est aujourd’hui en Europe une morale de troupeau. Elle n’est, par conséquent, à notre avis, qu’une espèce particulière de morale humaine, à côté de laquelle, soit avant soit après, d’autres morales, surtout des morales supérieures, sont encore possibles ou devraient l’être. Mais, contre une telle « possibilité », contre un tel « devrait », cette morale emploie toutes ses forces à regimber : elle dit, avec une opiniâtreté impitoyable : « Je suis la morale même ; hors de moi, il n’y a point de morale ! » De plus, à l’aide d’une religion qui satisfait aux plus sublimes désirs du troupeau et flatte ces désirs, on en est venu à trouver, même dans les institutions politiques et sociales, une expression toujours plus visible de cette morale : le mouvement démocratique continue l’héritage du mouvement chrétien. Que son allure soit cependant trop lente et trop endormie pour les impatients, pour les malades, pour les monomanes de cet instinct, c’est ce que prouvent les hurlements toujours plus furieux, les grincements de dents toujours moins dissimulés des anarchistes, ces chiens qui rôdent aujourd’hui à travers les rues de la culture européenne, en opposition, semble-t-il, avec les démocrates pacifiques et laborieux, les idéologues révolutionnaires, plus encore avec les philosophâtes maladroits, les enthousiastes de fraternité qui s’intitulent socialistes et qui veulent la « société libre », mais en réalité tous unis dans une hostilité foncière et instinctive contre toute forme de société autre que le troupeau autonome (qui va jusqu’à refuser les idées de « maître » et de « serviteur » — « ni Dieu ni maître », dit une formule socialiste —) ; unis dans une résistance acharnée contre toute prétention individuelle, contre tout droit particulier, contre tout privilège (c’est-à -dire, en dernier lieu, contre tous les droits : car, lorsque tous sont égaux, personne n’a plus besoin de « droits » —) ; unis dans la méfiance envers la justice répressive (comme si elle était une violence contre des faibles, une injustice à l’égard d’un être qui n’est que la conséquence nécessaire d’une société du passé) ; tout aussi unis dans la religion de la pitié, de la sympathie envers tout ce qui sent, qui vit et qui souffre (en bas jusqu’à l’animal, en haut jusqu’à « Dieu » — l’excès de « pitié pour Dieu » appartient à une époque démocratique —) ; tous unis encore dans le cri d’impatience de l’altruisme, dans une haine mortelle contre toute souffrance, dans une incapacité presque féminine de rester spectateurs lorsque l’on souffre, et aussi dans l’incapacité de faire souffrir ; unis dans l’obscurcissement et l’amollissement involontaires qui semblent menacer l’Europe d’un nouveau bouddhisme ; unis dans la foi en la morale d’une pitié universelle, comme si cette morale était la morale en soi, le sommet, le sommet que l’homme a réellement atteint, le seul espoir de l’avenir, la consolation du présent, la grande rémission de toutes les fautes des temps passés ; — tous unis dans la croyance à la solidarité rédemptrice, dans la croyance au troupeau, donc à « soi »…
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Nous qui avons une autre croyance, — nous qui considérons le mouvement démocratique, non seulement comme une forme de décadence de l’organisation politique, mais aussi comme une forme de décadence, c’est-à -dire de rapetissement chez l’homme, comme le nivellement de l’homme et sa diminution de valeur : où devons-nous diriger nos espoirs ? — Vers les nouveaux philosophes, — nous n’avons pas à choisir ; vers les esprits assez forts et assez prime-sautiers pour provoquer des appréciations opposées, pour transformer et renverser les « valeurs éternelles » ; vers les avant-coureurs, vers les hommes de l’avenir qui, dans le présent, trouvent le joint pour forcer la volonté de milliers d’années à entrer dans des voies nouvelles. Enseigner à l’homme que son avenir, c’est sa volonté, que c’est affaire d’une volonté humaine, de préparer les grandes tentatives et les essais généraux de discipline et d’éducation, pour mettre fin à cette épouvantable domination de l’absurde et du hasard qu’on appelle jusqu’à présent « l’histoire » — le non-sens du « plus grand nombre » n’est que sa dernière forme. Pour réaliser cela il faudra un jour une nouvelle espèce de philosophes et de chefs dont l’image fera paraître ternes et mesquins tous les esprits dissimulés, terribles et bienveillants qu’il y a eu jusqu’à présent sur la terre. C’est l’image de ces chefs qui flotte devant nos yeux. Puis-je en parler à voix haute, ô esprits libres ? — Les circonstances qu’il faudrait en partie créer, en partie utiliser pour leur formation ; les voies et les recherches hypothétiques par lesquelles une âme s’élève à une hauteur et à une force assez grandes pour comprendre la contrainte d’une telle tâche, une transmutation des valeurs, qui tremperait à nouveau la conscience de l’homme, transformerait son cœur en airain, pour lui faire supporter le poids d’une telle responsabilité ; d’autre part la nécessité de pareils guides, les risques épouvantables à courir si ces guides se mettent à faillir, à dégénérer ou à se corrompre — ce sont là les soucis réels qui nous oppressent, vous le savez bien, ô esprits libres ! Ce sont là des pensées lointaines, lourdes comme des orages suspendus sur le ciel de notre vie. Il est peu de douleurs comparables à celle de voir un homme extraordinaire sortir de sa voie et dégénérer, de deviner et de sentir cet écart. Mais celui dont l’œil rare sait discerner le danger général de la dégénérescence de « l’homme lui-même » — celui qui, pareil à nous, a reconnu l’énorme hasard qui jusqu’ici fit de l’avenir de l’homme un jeu — un jeu où n’intervint pas la main, pas même le « doigt de Dieu » ! — celui qui devine la fatalité cachée dans la stupide candeur et l’aveugle confiance des « idées modernes », plus encore dans toute la morale chrétienne européenne : — celui-là souffre d’une anxiété à nulle autre pareille, car il saisit d’un regard tout ce qu’on pourrait tirer encore de l’homme en suscitant une réunion et un accroissement favorables des forces et des devoirs. Il sait, avec toute l’intuition de sa conscience, combien de possibilités résident encore dans l’homme, combien souvent déjà le type homme s’est trouvé en face de décisions mystérieuses et de voies nouvelles. Il sait encore mieux, d’après ses souvenirs les plus douloureux, à quels obstacles misérables se sont pitoyablement brisés jusqu’à présent les devenirs les plus hauts. L’universelle dégénérescence de l’homme, — qui descend jusqu’à ce degré d’abaissement que les crétins socialistes considèrent comme « l’homme de l’avenir » — leur idéal ! — cette dégénérescence et ce rapetissement de l’homme jusqu’au parfait animal de troupeau (ou, comme ils disent, à l’homme de la « société libre »), cet abêtissement de l’homme jusqu’au pygmée des droits égaux et des prétentions égalitaires — sans nul doute, cette dégénérescence est possible ! Celui qui a réfléchi à cette possibilité, jusque dans ses dernières conséquences, connaît un dégoût que ne connaissent pas les autres hommes et peut-être connaît-il aussi une tâche nouvelle !Front de la contre-subversion :: lien