Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 206

  • De la mer et de sa stratégie à propos d'un livre de Philippe Masson 2/2

    CFply-KE18zJzquxWIfxzhvDEqo.jpg

    Vue de coupe du sous-marin nucléaire USS Ohio (cliquez pour agrandir). Ce type d'armement constitue l'épine dorsale de la stratégie actuelle des thalassocraties, comme nous l'expliquent Philippe Masson et Ange Sampieru.

    1) les sous-marins nucléaires lance-engins (SNLE), instruments très fiables dans le cadre d'une politique de dissuasion ; ils sont armés de missiles balistiques (entre 16 et 24) dont la portée a été régulièrement augmentée depuis les années 60… En 1960, les missiles américains Polaris avaient une portée de 1.500 miles nautiques ; les futurs Trident IID5 auront, eux, une portée de 6000 miles nautiques ! L'Union Soviétique possède les missiles SS N8 d'une portée de 4.500 miles nautiques, les nouveaux SS-20 étant en cours d'élaboration. Quant aux cinq SNLE français, ils sont armés de missiles M20 (portée : 3.000 km), en attendant la nouvelle génération des M4 ayant une portée de 4.000 km.

     

    Lire la suite

  • Les Huguenots français qui ont fait l’Afrique du Sud (redif)

    En Afrique du Sud, 500 000 Blancs portent des noms français. Ce sont les descendants de 200 Huguenots débarqués au Cap en 1688, il y a un peu plus de trois cents ans.

    Ils sont nos cousins, tout comme les Québécois. Mais si ces derniers ont droit à notre sollicitude et à notre amour, nos parents d’Afrique australe sont, eux, des réprouvés. Et pourtant, lorsqu’ils s’installèrent en Afrique, ils n’en chassèrent pas les habitants puisque la région était vide d’hommes. Les Américains du Nord ne peuvent pas en dire autant.

    Lire la suite

  • Histoire de la guerre, par John Keegan (Perrin)

    histoire-de-la-guerre-keegan

    Les éditions Perrin publient au mois de septembre “Histoire de la guerre”, de John Keegan. Décédé en 2012,  il était l’un des plus grands historiens militaires de notre époque et du 20ème siècle de par son approche concrète et stratégique, presque en immersion des différentes batailles qui ont marqué l’histoire.

    Lire la suite

  • De la mer et de sa stratégie à propos d'un livre de Philippe Masson 1/2

    CFply-KE18zJzquxWIfxzhvDEqo.jpg

    Vue de coupe du sous-marin nucléaire USS Ohio (cliquez pour agrandir). Ce type d'armement constitue l'épine dorsale de la stratégie actuelle des thalassocraties, comme nous l'expliquent Philippe Masson et Ange Sampieru.

    Deux pensées géopolitiques

    La réflexion sur la stratégie maritime, à l’heure du retour de la géopolitique en politologie, participe de cette volonté des hommes de mieux intégrer dans leur intelligence du jeu des États les éléments de la géographie planétaire. Carl Schmitt le faisait remarquer : nous vivons sur une planète que nous avons appelé la “Terre” ; or, les 2/3 de la surface de cette “Terre” sont composés d’étendues marines ! L’école traditionnelle de géopolitique se compose dès lors de deux courants : le courant “continental”, très répandu dans les milieux européens (Haushofer, mais aussi Clausewitz) et le courant “océanique”, mis en valeur dans l’aire culturelle anglo-saxonne (Mahan) mais aussi, paradoxalement, en France, avec l’Amiral Castex, le Contre-Amiral Sanguinetti ou l'Amiral Pierre Lacoste.

    Lire la suite

  • LE GRAND BASCULEMENT. (III)

    La domination économique, politique, culturelle, idéologique des Etats-Unis, le libéralisme, la démocratie, la manière de vivre à l’américaine, les valeurs de l’Amérique, le pouvoir doux en somme, et la matraque militaire si besoin est, poursuivent le même objectif : asseoir la maîtrise de Washington sur le monde. Derrière les idéaux qui ne sont, hélas, que des slogans vides, il y a l’avidité et la volonté de domination de l’Empire. Mais tandis que Zorro est démasqué, que l’impérialisme intéressé des Etats-Unis apparaît comme le vrai mobile au delà des discours sirupeux, humanistes et progressistes, leurs arguments se retournent.

    Lire la suite

  • Les Européens ne doivent rien, mais alors rien, aux musulmans ! (redif)

    Sans les Arabes, nous ignorerions tout de la civilisation grecque. Ce sont eux qui nous l'ont transmise au Moyen-Âge. En somme, si Aristote est grand, c'est qu'Allah est son prophète. Ce mythe qui pollue les manuels scolaires et les consciences européennes vient d'être détruit. Anéanti. Pulvérisé. Par un professeur d'histoire médiévale. Gloire à lui. Et mémoire éternelle à Constantinople !

    « Les musulmans, désireux d'apprendre les sciences des autres nations, se les approprièrent par la traduction, les adaptèrent à leurs propres vues. » Ibn Khaldûn, Muqqadima VI, 4, trad. Rémi Brague

    Plongée dans les ténèbres du Haut Moyen-Âge, l'Europe errait sans but, privée de mémoire après les Grandes Invasions(1). Le ciel rougeoyait d'incendies barbares, brasiers dantesques où achevait de se consumer une romanité décadente. L'Église installait son cortège de superstitions et son monachisme omniprésent. Elle collaborait - déjà - avec des proto-nazis portant casque lourd et longues tresses blondes, tout droit sortis de leurs forêts wagnériennes, qui n'avaient pas lu Marguerite Duras, ne s'essuyaient pas même les calligae avant de se vautrer dans l'atrium et se torchaient avec le Critias de Platon. Tout ce beau monde festoyait dans les ruines gallo-romaines en rotant du vin de Lugdunum, et lorsqu'on leur demandait qui était Aristote, ils hésitaient entre un pornographe néo-platonicien et une marque de machine à laver. Saccagée, la culture grecque et latine ; oubliées, les leçons des philosophes : l'antique sophia perennis descendait aux catacombes au son du Credo.

    Lire la suite

  • LE GRAND BASCULEMENT (II)

    Son adversaire mis K.O., pendant dix ans l’Amérique va passer du statut de rempart de la liberté à celui de maître du monde, bâtisseur d’Etats, redresseur de torts et chevalier de la croisade démocratique, missionnaire des valeurs occidentales. Souvent bien timorée face à l’offensive communiste, battue en Chine, contenue en Corée, chassée du Viet-Nam, impuissante face à Cuba à quelques encablures de ses côtes au risque de la guerre nucléaire, bousculée en Afrique, l’Amérique profite alors du vide créé par la disparition de son ennemi et devient le shérif du village planétaire. Cette fois, ce sont les Etats-Unis et leurs alliés qui pratiquent l’ingérence pour imposer aux pays des régimes favorables à l’occident ou redessiner les frontières, reconnues ou non, à leur convenance, comme au Kosovo. 

    Lire la suite