
On l’a oublié, mais il y a très exactement deux siècles, le 31 mars 1814, les troupes russes, autrichiennes et prussiennes pénétraient dans Paris. Escorté par sa garde cosaque, le tzar Alexandre, flanqué du roi de Prusse et du général Schwarzenberg, commandant en chef des Coalisés, défila à cheval dans les rues de la capitale. Si l’accueil de la population fut réservé dans les quartiers populaires, le défilé des troupes d’occupation fut mieux reçu dans les quartiers du centre et sur les Champs Elysées une foule élégante et enthousiaste se pressait pour admirer les envahisseurs. Comment en était-on arrivé là ? C’est de ce sujet que traite le dernier ouvrage de l’historien nantais Jean-Joël Brégeon, Histoire de la campagne de France, 1814 La chute de Napoléon.