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culture et histoire - Page 278

  • La Fronde, un précédent plein de représentations

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    Par Gastón Pardo

    (Mexique)

    Nous sommes habitués, depuis l'école, à considérer la Fronde comme un épisode romanesque et même galant en raison des belles dames qui, selon plusieurs auteurs, ont participé à son éclosion. Mais la Fronde est vraiment l'effervescence révolutionnaire par excellence du 17ème siècle. Il est bien connu que ce siècle a connu la grandeur parce qu'il a traversé des événements désordonnés. 

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  • L'Italie fascinée par l'Égypte : à la découverte du Musée égyptologique de Turin, avec Cédric Gobeil

  • La Garde de fer (Corneliu Zelea Codreanu)

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    Corneliu Zelea Codreanu (1899-1938) est un homme politique chrétien nationaliste roumain, fondateur charismatique de la Légion de l’Archange Micheldont émane la Garde de fer. Elu député en 1931 dans un contexte d’instabilité politique, son mouvement fut interdit en 1933, en même temps que le Premier ministre annulait les élections. En décembre 1937, Codreanu s’allie avec le président du parti national-paysan et leur coalition emporte les nouvelles élections sans obtenir une majorité parlementaire. Les élections sont annulées et les pleins pouvoirs sont confiés au ministre de l’Intérieur, Armand Calinescu, qui fait arrêter Codreanu en mai 1938 et le fait condamner à dix ans de travaux forcés. Les partisans de Codreanu réagissent avec force et la Roumanie plonge dans un climat de guerre civile. Dans la nuit du 29 au 30 novembre 1938, le pouvoir fait fusiller Codreanu.

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  • 8 mai 1944 : VOUS AVEZ DIT " LIBERATION " ?

    Dans la petite ville de Bruz, près de Rennes, régnait une atmosphère joyeuse, en ce beau jour de printemps où l'on célébrait la communion solennelle de petits Bretons entourés de leur famille attendrie. On ne prêta tout d'abord pas attention à un bruit de moteurs venus de l'horizon. Mais très vite le grondement se rapprocha et l'on vit se dessiner dans le ciel la silhouette d'une cinquantaine de bombardiers. Ils se dirigeaient sans doute vers la grande ville toute proche... À Bruz, on était tranquille : il n'y avait pas un seul soldat allemand et la guerre allait donc survoler, sans plus, les paroissiens réunis dans l'église.

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  • Cioran : un hurlement lucide

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    S'il s'avère difficile d'écrire un article pour défendre Cioran (Cioran a-t-il besoin d'être défendu ?), les problèmes s’accroissent encore si l'on tente le contraire, si l'on veut l'attaquer, soumettre sa pensée aux feux de la critique : il faut s'armer de courage pour s'en prendre à celui qui, sans nul doute, est à la mode depuis plus de dix ans. Lui présenter des « objections », c'est aller à contre-courant. Mais les reproches qu'on lui a adressés, reproches qui ont servi à mythifier à outrance cet « hétérodoxe de l'hétérodoxie » n'allaient-ils pas, eux, à contre-courant.

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  • 1814, la campagne de France

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    La campagne de France fut brève, à peine trois mois de combats et de batailles en terre française, et champenoise en particulier. Mais ses conséquences furent considérables aussi bien pour l’histoire européenne que pour celle des territoires ayant subi l’invasion. La campagne entraîna, en effet, la chute de l’Empire napoléonien et le retour éphémère des Bourbons sur le trône de France. Napoléon, que Clausewitz appelait le « dieu de la guerre », ne put contrarier l’avancée inexorable des alliés.

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