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culture et histoire - Page 293

  • Ernst Jünger face à la NSDAP (1925-1934)

    « Nous souhaitons du fond de notre cœur la victoire du national-socialisme, nous connaissons le meilleur de ses forces, l'enthousiasme qui le porte, nous connaissons le sublime des sacrifices qui lui sont consentis au-delà de toute forme de doute. Mais nous savons aussi, qu'il ne pourra se frayer un chemin en combattant... que s'il renonce à tout apport résiduaire issu d'un passé révolu. » (1)

    Ces phrases, Ernst Jünger les a écrites pendant l'été 1930. Pourquoi, se demande-t-on aujourd'hui, Jünger n'a-t-il pas trouvé la voie en adhérant au mouvement de cet homme, apparamment capable de transposer et d'imposer les idées de Jünger et du "nouveau nationalisme" dans la réalité du pouvoir et de la politique ? Mon propos, ci-après, n'a pas la prétension d'être une analyse méticuleuse, profonde, systématique de l'histoire des idées. Il ne vise qu'à montrer comment une personnalité individuelle et charismastique de la trempe d'EJ, qui a fêté ses 100 ans en mars dernier, a pu maintenir son originalité à l'ère du Kampfzeit de la NSDAP.

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  • Baudouin IV de Jérusalem (Laurence Walbrou-Mercier)

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    Laurence Walbrou-Mercier a rédigé, sous la forme d’un roman historique destiné à la jeunesse, un très beau portrait d’un souverain exemplaire de la Chrétienté.

    Ce récit a pour décor la Jérusalem des Francs, le Royaume latin de Terre sainte fondé par Godefroy de Bouillon en 1099 dans le cadre d’une croisade menée pour libérer la Terre sainte et rendre à nouveau accessible le Tombeau du Christ. Godefroy de Bouillon avait montré l’exemple de l’humilité, refusant de « porter une couronne d’or là où le Christ n’avait porté qu’une couronne d’épines  » et devenant « avoué du Saint-Sépulcre « . 

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  • Piero San Giorgio présente "Le Réveil des Européens", un livre communautaire et raffiné de Nico Merz

  • Jean-Jacques, faux prophète, de Charles Maurras

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    Voici un texte, Jean-Jacques, "faux prophète" , par lequel Maurras, au cours d'une controverse avec Henri Guillemin, précise et récapitule sa pensée sur Rousseau.

    En 1942 , date de cette controverse, Maurras (né en 1868) a 74 ans, et Henri Guillemin, né en 1903, en a 39.

    Henri Guillemin a repris dans la Gazette de Lausanne sa violente offensive en faveur de Rousseau. Il m'a mis en cause deux fois. La première m'a laissé silencieux, pensant qu'il valait mieux, en ce moment, que deux Français ne donnent pas le spectacle de leur dispute par-dessus la frontière, devant un public en partie étranger. M. Henri Guillemin revient à la charge. Allons-y.

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  • Mussolini, un dictateur en guerre (Max Schiavon)

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    Max Schiavon, docteur en histoire et spécialiste de l’histoire militaire contemporaine, a dirigé la recherche du Service historique de la Défense.

    Benito Mussolini est exécuté sommairement par des partisans fin avril 1945. Aurait-il pu mourir de sa belle mort vingt ans plus tard s’il n’avait pas entraîné son pays dans une alliance avec l’Allemagne, puis dans de désastreuses campagnes militaires qui lui ont finalement coûté le pouvoir et la vie ? Apporter une réponse n’est pas simple. Les historiens s’accordent sur le fait que jusqu’en 1936, apogée du régime, les réussites ont éclipsé les échecs, jusque-là mineurs. Qu’est-ce qui a poussé Mussolini à engager son pays dans toujours plus d’aventures guerrières après le succès de la conquête de l’Ethiopie ?

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  • La petite Histoire : Les unités de la Grande Armée

    À l’approche de l’été, plutôt que d’ouvrir une nouvelle thématique, La petite Histoire vous propose un épisode spécial consacré aux unités de la Grande armée de Napoléon. Au-delà de ses campagnes glorieuses, de ses batailles et de ses faits de gloire, cet épisode présente les unités qui la composent, leur rôle et leurs caractéristiques. Du simple fusilier de ligne au grenadier à cheval de la Garde, en passant par l’artillerie ou les hussards, retour sur les spécificités de ces régiments prestigieux.


    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-les-unites-de-la-grande-armee

  • Mensonges, gros mensonges et les médias (Institut Tchobanian)

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    L’institut Tchobanian est un centre indépendant de recherche en études stratégiques pour le Sud-Caucase, l’Asie-Mineure et le Moyen-Orient. Il édite la revue Europe & Orient dont vient de sortir le 22ème numéro.

    Cette revue est un régal pour toute personne s’intéressant quelque peu aux questions géopolitiques. On y trouve des contributeurs très variés. Cela va de Valérie Boyer à Damien Viguier en passant par Jacques Sapir, Bruno Guigue, Jean-Michel Vernochet ou le Général Henri Pinard Legry. Les sujets traités sont à la mesure de l’éclectisme des signataires et offrent des regards géopolitiques sur l’actualité, de la question de la gestion des réfugiés syriens en Turquie à la reconnaissance du Haut-Karabagh, en passant par les lobbyistes de l’Azerbaïdjan ou même les liens entre Manuel Valls et le CRIF.

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  • Ascension et chute de la fausse monnaie – par Jean Goychman

    Sans remonter trop loin dans le temps, la « monnaie » ainsi nommée car les deniers romains étaient frappés dans le temple de Junon (Moneta en latin), permettait l'échange de denrées ou de services qui, pendant longtemps, avaient fait l'objet du troc. Sans remonter aux origines préhistoriques de la monnaie, voici une brève histoire de celle-ci qui porte sur son évolution et comment ceux qui dirigent aujourd'hui le monde ont réussi à en prendre le contrôle, en généralisant l'émission de « fausse monnaie »

    De l’or au papier

    Depuis le moyen-âge, les pièces d’or et d’argent s’étaient généralisées, probablement parce que les métaux précieux étaient rares et surtout non sensibles à la corrosion tout en étant très ductiles. Une évolution intéressante s’était produite au fil du temps sous forme d’une pratique devenue courante exercée par les orfèvres, qui faisaient commerce de l’or. Les rues n’étant pas sûres et les habitations non plus, leurs clients avaient pris l’habitude de laisser l’or qui leur appartenait dans leurs coffres et d’obtenir un « certificat de possession d’or » qu’ils donnaient en contre-partie lorsqu’ils réalisaient des achats.

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