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culture et histoire - Page 290

  • La poésie et le sacré 1/2

    Au seuil de cette communication en forêt de Brocéliande où mythes et légendes affleurent encore, je tiens à dire que je n’entends nullement empiéter sur le domaine de l’ethnologue, du philosophe, du psychologue des profondeurs ou de l’historien des religions, pour me contenter de partir de ce postulat que “l’homme est un mystère sacré”, comme l’a écrit un jour le poète Patrice de la Tour de Pin. Oui, l’homme est un mystère sacré aussi bien en sa chair qu’en son âme. Que l’on n’entende cependant point par la que l’homme est un saint ou un ange, comme l’affirme parfois l’adage populaire, mais qui ajoute aussitôt que “celui qui veut faire l’ange, fait la bête”. En vérité, l’homme, avec toutes ses tares et toutes ses vertus ou ses vices, n’est somme toute qu’un bien pauvre hère qu’il faut plutôt plaindre que condamner ou louanger. Mais si l’on réduit l’homme à son essence profonde, a sa vertu première, qui est celle d’être, l’on approche aussitôt de son mystère ontologique et des lors il s’ouvre a tous les possibles.

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  • La petite Histoire : Le destin brisé de l’Aiglon

    Pour ce dernier épisode de la saison, retour sur la vie et le destin brisé de Napoléon II, roi de Rome. Unique fils héritier légitime de Napoléon Ier, le jeune Napoléon François Charles Joseph aura eu une triste destinée. Ramené en Autriche à l’âge de 3 ans après la première abdication de son père, il ne reverra plus jamais la France et sera élevé en prince autrichien, complètement coupé de ses racines. Sur la fin de sa courte vie, il tentera de renouer avec son passé, devenant l’espoir du parti bonapartiste, la grande peur des monarchies européennes ainsi qu’une icône romantique. Malheureusement, l’Aiglon mourra en 1832, à seulement 21 ans, d’une tuberculose mal soignée.

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-le-destin-brise-de-laiglon

  • Génie des gros, férocité des secs (3/5)

    Illusions perdues

    Il n’y a pas qu’une politique du pamphlet, ni seulement une esthétique, il y a encore une physiologie de la polémique. Car un pamphlétaire, c’est d’abord un homme qui métabolise ses humeurs et les libère différemment selon qu’il est gros ou maigre, rond ou sec. L’équilibre intestinal et la charge pondérale ont leur mot à dire ici. Les uns rugissant, les autres barrissant. Rien n’interdit donc d’appliquer la théorie des quatre humeurs à l’art de médire : il y aurait alors les sanguins, les colériques, les atrabilaires et les flegmatiques.

    Mais de toutes les familles, celle des gros est la plus riche. Splendeur du ventre. Elle a hérité du coup de fourchette de Pantagruel et de Gargantua. Balzac, Drumont, Léon Daudet, Henri Béraud et même Mirabeau, aussi vérolé que corrompu, le grand orateur de la Révolution, à eux tous, ce sont les « 38-tonnes » de la polémique.

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  • Blondin (Jean Cormier et Symbad de Lassus)

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    Jean Cormier, journaliste, écrivain et réalisateur, fut l’un des proches de l’écrivain Antoine Blondin. Symbad de Lassus est le petit-fils de l’écrivain.

    Voici vingt-cinq ans qu’Antoine Blondin (1922-1991) décédait dans son refuge de Saint-Germain-des-Prés. Il faisait partie de ces écrivains surnommés les Hussards (en référence au roman de Roger Nimier Le Hussard bleu), opposés aux existentialistes et à la dévotion dont bénéficiait Jean-Paul Sartre. 

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  • Notre combat pour l’Europe

    Discours de Nicolas Pradines, de la promotion Dante de l’Institut Iliade, prononcé le 11 juin 2022 à Florence.

    « Exister, c’est combattre ce qui me nie » est sans doute la citation de Dominique Venner la plus appropriée à laquelle je peux rattacher mon engagement dans le combat pour notre identité.

    Je fais partie de ceux qui, comme beaucoup, se seraient contentés de vivre une vie ordinaire sans se soucier de l’avenir de notre civilisation, s’il n’était pas gravement menacé. Mais l’époque en a voulu autrement. Admiratif depuis mon enfance des grands personnages de notre longue histoire européenne, des valeurs et vertus qu’ils incarnent, je réalisais que le monde nouveau qui se dessinait, voulait effacer ces modèles et tout ce qui a permis la grandeur de notre civilisation.

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  • Royauté de la droite, misère de la gauche (2/5)

    Charles Maurras et Léon Daudet - fête de Jeanne d'Arc
    Les révolutionnaires de 1789 furent des polémistes au petit pied, pour la plupart auxiliaires de police. C’est à droite et dans les rangs de la contre-révolution que l’on trouve les plus grands noms de la polémique. Question de tempérament. Et de pointure de chaussures. Quand on chausse large, c’est plus facile de botter les fesses.

    La bonne littérature est de droite. Le grand critique Albert Thibaudet l’a dit une fois pour toutes. Il en va de même de la bonne polémique. Quoique née dans sa forme moderne en 1789, elle s’est épanouie à droite. La Révolution fut trop sanguinaire pour élever les écrivaillons dont elle louait les services au rang de polémistes.

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  • Arguments pour la Monarchie royale active "à la française". Partie 3 : "Le roi est mort ? Vive le roi !"

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    « Le Roi, c’est l’arbitre-né » : il n’a choisi ni de naître, ni de naître fils de roi appelé à devenir, un jour, roi lui-même… Et pourtant, ce qui semble injuste ou hasardeux est le meilleur moyen d’assurer l’indépendance de l’arbitre, tout simplement. La simplicité dynastique de la Monarchie royale peut être un formidable atout pour l’État quand la République, par nature, divise et, plus encore, se nourrit des divisions qu’elle crée…

    La Monarchie arbitrale l’est par statut, par essence même en France, et c’est la transmission héréditaire qui lui donne ce caractèreC’est pourtant ce qui est le plus difficile à accepter par nos concitoyens, désormais attachés au principe de l’élection présidentielle, à ce que les politologues nomment « la reine des élections » (hommage du vice à la vertu, s’amuseraient quelques royalistes taquins…), et cela même s’ils sont de moins en moins nombreux à se déplacer pour aller glisser un « bulletin d’espoir » dans l’urne, au regard des précédentes décennies depuis 1965.

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  • Mexique, de l’indépendance aux Cristeros (Alain Sanders)

    Alain Sanders est un journaliste et un écrivain passionné par l’histoire du continent américain.

    La guerre des Cristeros a opposé les peones catholiques mexicains à un Etat dictatorial franc-maçon et haineusement anticatholique.

    La mobilisation des catholiques mexicains avait débuté pacifiquement. Mais les persécutions, les profanations, les assassinats et les enlèvements organisés par l’Etat sur ordre du président Calles, 33e degré de la franc-maçonnerie, imposèrent aux catholiques de prendre les armes.

    L’épopée des Cristeros, ces chouans mexicains, fut héroïque.

    Pour permettre de comprendre comment la haine anticatholique a conquis le pouvoir au Mexique, Alain Sanders remonte en 1821 et à la déclaration d’indépendance du Mexique. L’auteur montre aussi comment les Etats-Unis ont précipité le Mexique dans le chaos en soutenant, dès les premières années qui ont suivi l’indépendance, des généraux francs-maçons révolutionnaires. 

    Mexique – De l’indépendance aux Cristeros, Alain Sanders, Atelier Fol’Fer, 103 pages, 15 euros (prix franco)

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    https://www.medias-presse.info/mexique-de-lindependance-aux-cristeros-alain-sanders/57418/

  • Arguments pour la Monarchie royale active "à la française". Partie 2 : La Monarchie n'est pas la monocratie.

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    La Sixième République ne serait que le retour à un parlementarisme façon Quatrième, voire Troisième République, et le désordre des dernières discussions parlementaires de ce mois de juillet conjugué à l’autoritarisme malsain de certains partis n’est pas très enthousiasmant. Mais la Cinquième n’est pas satisfaisante non plus, et cette « semble-Monarchie », si elle a pu un temps (l’époque gaullienne et pompidolienne seulement ?) faire illusion, paraît désormais mal adaptée aux enjeux contemporains. C’est l’occasion de rappeler les différences fondamentales entre la Monarchie royale issue de l’histoire capétienne et la Cinquième République monocratique et a-dynastique…  

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