Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Macron veut-il la guerre pour s’accrocher au pouvoir, comme Zelensky ?

Sous couvert de défendre la paix, Macron attise les braises de la guerre et distille la peur. On se demande parfois s’il a toute sa tête, quand il sort des âneries comme ci-dessus.

Qu’il est loin ce jour de 2017 quand Macron, à peine élu, invitait le Tsar à Versailles. Puis, en accueillant Trump au 14 juillet suivant, Macron engrangeait les bons points en politique étrangère. Mais tout cela ne fut qu’un mirage vite dissipé.

Macron veut-il conserver le pouvoir ? On se le demande, tant son acharnement à combattre la Russie aux côtés du régime mafieux et corrompu de Kiev devient suspect. On connait le machiavélisme de l’artiste.

Une menace de guerre avec la Russie lui permettrait de s’attribuer les pleins pouvoirs avec le soutien du Conseil constitutionnel, conformément à l’article 16 de la Constitution.

« Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacés d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des Assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel. Il en informe la Nation par un message… »

Pourquoi cette posture éminemment belliqueuse dans une guerre qui n’est pas la nôtre, alors que nous sommes ruinés et que notre armée a été désossée au profit de Kiev ? Pourquoi vouloir reprendre l’écrasant fardeau ukrainien, dont Trump veut se débarrasser au plus vite ? Pourquoi mener cette guerre contre l’avis du peuple français, qui ne veut plus soutenir l’Ukraine ? Où sont donc les intérêts de la France dans cette aventure qui peut tourner au tragique ?

Autant de questions qui sèment le doute quant aux véritables intentions de Macron, désespéré à l’idée de quitter le pouvoir en 2027, loin de la lumière des projecteurs.

À ce jour, Poutine n’a pas changé ses objectifs de guerre, entre autres :

– la démilitarisation de l’Ukraine

– le refus maintes fois répété de voir des soldats de l’Otan sur le sol ukrainien

Deux impératifs que Macron, ivre de sa russophobie aggravée, balaie du revers de la main. La coalition des volontaires, une folie visant à envoyer des troupes européennes en Ukraine, semble revenir d’actualité suite au sommet en Alaska qui a suscité des espoirs de paix.

Non seulement l’Europe entend doter l’Ukraine d’une armée robuste, selon la formule de Macron, mais elle veut y déployer un contingent avec tout son équipement pour répondre à toute attaque russe. Autrement dit, il s’agit de se positionner pour faire la guerre.

Une guerre que Macron mène tout seul, sans l’aval du Parlement, sans le soutien du peuple et contre l’avis de nombreux chefs militaires, conscients de l’état de délabrement de notre armée.

Un sondage Odoxa montre que le peuple est opposé à notre engagement

« 78 % des Français restent opposés à une implication directe dans le conflit »

Un sondage CSA donne 65 % de citoyens opposés à l’envoi de troupes au sol.

Un autre sondage enfonce le clou :

https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/sondage-les-francais-tres-opposes-a-lenvoi-de-soldats-en-ukraine-refusent-laugmentation-de-laide-militaire-a-lukraine/

51 % sont opposés à l’envoi de troupes au sol en Ukraine

62 % sont contre l’augmentation des sanctions contre Moscou

71 % sont opposés à l’augmentation des livraisons d’armes 

Une majorité claire et nette exige que la France cesse de dépenser son budget dans la guerre en Ukraine.

28 milliards ont été donnés à Zelensky (part française de l’aide européenne + aide bilatérale), pendant que le pays croule sous les dettes et voit ses services publics craquer de tous côtés. Où est parti cet argent, donné en toute opacité ?

C’est pour l’Ukraine que Macron et Bayrou demandent des efforts au peuple, pas pour la France. On en fait des miracles avec 28 milliards quand ils sont bien gérés !

« L’argent pour les salaires, pas pour la guerre », clame le PC. Il a raison. Surtout quand on sait que des milliards de l’aide occidentale sont partis vers les paradis fiscaux et que l’Ukraine de Zelensky est devenue la plus grande lessiveuse de blanchiment d’argent sale.

Malheureusement, la russophobie est largement entretenue par des médias aux ordres qui diffusent une propagande guerrière en agitant la menace de « l’ogre russe, un agresseur assoiffé de conquêtes » prêt à envahir l’Europe.

Mais c’est le même Macron qui nous dit pourtant que l’Ukraine n’a pas encore perdu, car l’armée de Poutine piétine depuis trois ans dans le Donbass et n’a conquis depuis 2022 que 1 % du territoire ukrainien. Comprenne qui pourra.

Qu’en pense l’armée ?

Elle n’a pas vocation à se mêler de politique et se tait, se préparant à exécuter les ordres de Macron, qui veut déployer un contingent en Ukraine.

Mais selon le journaliste du Figaro Georges Malbrunot, citant une source militaire bien informée, le général Thierry Burkhard aurait déclaré à Emmanuel Macron que « nos stocks de munitions et de canons étaient quasiment vides, après qu’on a beaucoup donné à l’Ukraine. »

Voilà qui fait désordre quand on sait que la Russie produit autant d’armements et de munitions que tous les pays de l’Otan réunis, et dans un laps de temps beaucoup plus court.

Thierry Burkhard  a répondu directement sous le post de Georges Malbrunot : « Depuis le premier jour de mon mandat, j’exprime clairement, sans ambiguïté et en toute franchise les enjeux et les priorités pour nos armées au chef des armées. Ce sera le cas jusqu’au dernier jour de mon mandat. »

L’ancien chef d’état-major a démenti avoir tenu de tels propos devant Macron, mais Malbrunot maintient ses informations.

Pourquoi douter de ce journaliste réputé ? Chacun sait que nos armées sont exsangues et qu’il faudrait un budget de 5 % du PIB, soit 150 milliards par an pendant dix ans, voire davantage, pour reconstruire une armée de première catégorie. Nous avions 450 avions de combat au temps de la guerre froide. Il en reste moins de 200, dont les 2/3 en état de voler. Côté Terre et Mer, c’est du même tonneau. Nous sommes présents sur tous les continents, avec le deuxième domaine maritime du monde, mais nous n’avons plus de marine, ni de troupes de combat suffisantes.

À quoi bon se gargariser avec une armée au format complet, si c’est une armée « bonzaï » à la taille échantillonnaire ? En trois ans, ce sont deux millions de soldats qui sont morts ou ont été blessés au combat. Sans effectifs de masse, il est impossible de mener une guerre de haute intensité sur la durée.

Quant au matériel, il part en fumée bien plus vite que nos capacités de renouvellement. Nous n’avons pas l’énorme industrie de guerre de la Russie.

Au Sahel, avec seulement 5000 soldats engagés, notre armée était à l’os, selon le CEMA de l’époque, le général Pierre de Villiers. Tout matériel en panne, véhicule ou hélicoptère, servait de magasin de pièces détachées pour en faire rouler ou voler un autre. Quant aux simples relèves de personnels, afin d’assurer leur repos et leurs périodes d’entrainement, elles se sont révélées très difficiles. Par conséquent, imaginez une guerre de haute intensité contre la meilleure armée du monde, l’armée russe suréquipée et surentraînée…

Mais Macron se moque de ces réalités. Car si tout s’aggrave, il activera l’article 16.

Certains vont me cataloguer de complotiste. Mais qui connait la pensée alambiquée de Macron ? Il est capable de tout pour conserver le pouvoir.

N’a-t-il pas dit récemment aux jeunes macronistes que « ce n’est pas fini » et qu’il aura besoin d’eux en 2027 et 2032 ?

Jacques Guillemain

https://ripostelaique.com/macron-veut-il-la-guerre-pour-saccrocher-au-pouvoir-comme-zelensky.html

Écrire un commentaire

Optionnel