Le surnom péjoratif n’apparut ni pendant la Révolution française, ni à la suite de la proclamation de la Deuxième République (1848). Il faut attendre les premières décennies de la Troisième pour voir le terme apparaître timidement. Ce serait à Paul de Cassagnac (1842-1904) que reviendrait la paternité de l’expression.
culture et histoire - Page 67
-
D’où vient le surnom “La gueuse” pour désigner la République ?
-
La Révolution bolchévique – XXIème partie
Nous présentons quelques parties de ” Symphonie en rouge majeur ”, le livre-document de Landowsky, trouvé dans des circonstances mystérieuses.
Le livre de Landowsky nous fait comprendre combien est aliénant, absurde et asservissant le régime qui avait déformé la Russie, gouvernant avec une intimidation cruelle après avoir brisé les pauvres restes mortels des Romanov.
———————————————
Landowsky parle à la première personne.
” Je suis revenu au laboratoire. Mon état nerveux m’inquiétait et je me suis astreint à un repos complet. Me voici au lit presque toute la journée. Ici je suis pratiquement seul depuis quatre jours.
-
L’Union européenne, c’est l’Empire et l’Empire, c’est la guerre (2013)
Par Thierry Baudet, juriste et historien néerlandais né en 1983. Docteur à la faculté de droit de Leyde avec une thèse sur la souveraineté nationale, il publie régulièrement des articles dans la presse néerlandophone, en particulier sur la question des droits de l’homme. Il est l’auteur de “Significance of borders” (Importance des frontières).
On a l’habitude de considérer que l’Union a assuré la paix en Europe. Or lorsque les États-nations cèdent leur souveraineté à des entités supranationales, cela mène au conflit, note de manière provocatrice l’historien Thierry Baudet. Voilà pourquoi il propose de dissoudre l’euro et de rétablir les frontières.
Les partisans du projet européen soutiennent, imperturbables, que le nationalisme conduit à la guerre et la construction européenne à la paix. Toute perte provoquée par Bruxelles sur les plans de la démocratie, de la souveraineté et de la transparence, serait en définitive compensée par un objectif noble : la paix.
Or cette supposition repose sur une erreur. Le nationalisme ne conduit pas à la guerre. L’ambition d’instaurer un Empire européen conduit à la guerre. L’ambition de faire entrer de force différents peuples dans un carcan mène à la guerre. En somme, c’est la construction européenne qui conduit à la guerre.
-
L’ambiguïté menaçante de la construction européenne (article de 2002) 1/4
Intervention de Philippe Bourcier de Carbon - Forum d’Action pour une Confédération Paneuropéenne.
Messieurs les Ambassadeurs, mesdames et messieurs, je voudrais remercier les organisateurs de cette conférence de m’avoir invité à intervenir au cours de ce forum pour apporter un bref, mais sans doute important, éclairage complémentaire à ce qui vient d’être dit, ainsi qu’à vos débats de tout à l’heure. Je voudrais en effet vous apporter, en quelques minutes, le regard du démographe pour souligner quelques aspects trop méconnus, en tout cas de nos opinions publiques, des dérives de la construction européenne actuelle, que l’on peut qualifier, selon le titre que je veux donner à mon intervention d’ambiguïtés menaçantes de la construction européenne actuelle.
-
Lancement d'une nouvelle revue catholique : "Caritas", la revue du Pays réel
Saluons la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Le numéro 1 sera consacré à la lutte contre la haine anticatholique. Article d'Alain Escada.
Pour en savoir plus cliquez ici
-
L’Armée rouge
C’est sous la direction de Jean Lopez, directeur de la rédaction de Guerres & Histoire et auteur de nombreux ouvrages d’histoire militaire, notamment consacrés à la Seconde Guerre mondiale, que les éditions Perrin viennent de publier un impressionnant album sur l’Armée rouge. Certes, l’Armée rouge a déjà fait l’objet de nombreuses études, mais voici un ouvrage qui traite le sujet sous les angles les plus complets (les chefs, les doctrines, les stratèges, les matériels, les batailles,…), à la lumière des connaissances des dernières archives et avec une iconographie originale.
-
L’Europe d’une guerre à l’autre (VIII-1) – L’étrange Grande Guerre
Par Nikolay STARIKOV ORIENTAL REVIEW
Dans des articles précédents, nous avons examiné en détail les circonstances mystérieuses entourant l’assassinat du prince héritier Franz Ferdinand à Sarajevo le 28 juin 1914 et la finesse du jeu diplomatique joué par le gouvernement britannique au cours du chaud été 1914, qui visait à attirer l’Allemagne et la Russie dans le conflit balkanique. Le temps est maintenant venu d’ouvrir quelques pages peu connues de cette Grande Guerre que l’on pourrait, à juste titre, appeler “l’étrange guerre”.
-
Les ancêtres communs à tous les Européens ont moins de 1000 ans
Article sur les travaux de Peter Ralph, de l’université de Californie du sud et Graham Coop, de l’université de Californie, publiés dans la revue PLOS Biology du 7 mai 2013 montrant que, grâce aux migrations, les Européens restent d’assez proches cousins.
Tous les européens d’aujourd’hui ont partagé de nombreux ancêtres. Rien de bien étonnant à cela. En remontant à 3000 ou 4000 ans, on imagine facilement que nous ayons toutes les chances de retrouver des parents communs à l’ensemble des européens d’aujourd’hui. Mais jusqu’à quand ce phénomène a-t-il perduré ? A partir de quel moment la famille européenne s’est-elle séparée pour s’éparpiller sur le vaste territoire du Vieux Continent ? Chacun d’entre nous partage-t-il encore aujourd’hui «quelque chose» avec l’ensemble des autres européens ? Si oui, sur quelle période ?
-
L’Europe d’une guerre à l’autre (VII) – La Grande-Bretagne et la France avaient prévu d’attaquer l’Union Soviétique en 1940
Par ORIENTAL REVIEW
Le 23 mars 1940, un bimoteur civil Lockheed-12A, immatriculé G-AGAR, décolle d’un aérodrome de Heston, dans la banlieue de Londres. Le pilote britannique Haig McLane est aux commandes. L’avion met le cap sur Malte; puis après une escale au Caire, il se dirige vers la base militaire britannique de Bagdad. De là, il prend ensuite la direction de la frontière soviétique avec deux spécialistes de la photographie aérienne à bord. Après avoir traversé la frontière à 7000 m d’altitude sans avoir été repéré, l’avion continue vers Bakou dans le cadre d’une mission de reconnaissance aérienne.
-
Sans repentance - L'origine des Croisades