Au printemps 1967, la Grèce était plongée dans une crise politique et institutionnelle grave. De plus, le Parti communiste, persuadé de sa popularité, se préparait à instaurer un régime marxiste sanguinaire qui finirait d’achever le pays. Il faut rappeler que nous sommes en pleine « guerre froide » et que le « berceau de la démocratie » est entouré de pays, qu’il s’agisse de l’Albanie maoïste ou de la Bulgarie alignée sur Moscou, bien peu « démocrates ». Ajoutez à cela les tensions ancestrales avec la Turquie voisine ravivées par la question chypriote.
culture et histoire - Page 71
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Sortie cette semaine du nouveau Cahier d'Histoire du nationalisme (n°27) : "GRÈCE, 1967-1974 : LE SEPTENNAT DES COLONELS"
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La bataille de Las Navas de Tolosa (16 juillet 1212)
Au XIe siècle, en Espagne, le califat omeyyade entre dans une phase de “décomposition”. En 1031, il n’y a plus de calife, et al-Andalus éclate en une multitude de petits États appelés taifas, sur des bases ethniques. La reconquête s’accélère pour les États chrétiens du Nord. En 1086, l’année qui suit la prise de Tolède, les rois des taifas appellent à l’aide les Berbères almoravides qui venaient de fonder un empire en Afrique du Nord. L’émir Yûsuf ibn Tashfin stoppe alors la reconquête en écrasant l’armée chrétienne à Sagrajas (1086) avant de rembarquer pour le Maroc.
Les chrétiens parviennent néanmoins à rétablir la situation et l’expansion chrétienne reprend. En Afrique du Nord, la puissance almoravide s’effondre, remplacée par les Almohades. Ceux-ci débarquent en Espagne et s’opposent aux chrétiens, avec sur le plan militaire des hauts et des bas. En 1195 survient le désastre d’Alarcos pour les chrétiens, un traumatisme en Occident car survenant peu après la reprise de Jérusalem par les musulmans en Orient (1187). Les chrétiens sont repoussés jusqu’au Tage. -
L’Europe d’une guerre à l’autre (IV—3) – Qui a déclenché la Première Guerre Mondiale ?
Par Nikolay STARIKOV – Oriental Review
Le matin du 1er août, Nicolas II reçoit l’ambassadeur d’Allemagne. Il maintient fermement que la mobilisation ne représentait aucune menace pour l’Allemagne et n’avait en outre aucune intention hostile. De plus, il serait impossible d’arrêter immédiatement la mobilisation en raison des énormes étendues de territoire concernées. Pourtalès transmit rapidement la substance de la conversation à Berlin. Les Allemands ne croyaient plus un mot, et en réalité la mobilisation russe se poursuivait dans son deuxième jour. Selon les plans d’avant-guerre de la Russie – qui étaient bien connus à Berlin – le 15ème jour, l’armée russe serait prête à attaquer.
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L’énigme de la tombe celte [Reportage vidéo]
20/06/2017 – 06h15 Troyes (Breizh-Info.com) – Alexis de Favitski a réalisé un reportage, disponible actuellement à la demande sur la chaîne Arte, à propos de la tombe du « prince de Lavau », une tombe celte découverte en 2014 dans la banlieue de Troyes.
Un fabuleux voyage en quête de l’ancienne et mystérieuse civilisation celtique, qui part de la découverte, en 2014 dans la banlieue de Troyes, de la tombe du “prince de Lavau”. Qui était ce dignitaire pour mériter une sépulture aussi fastueuse ? Comment des pièces venant d’aussi loin ont-elles pu arriver en Champagne ?
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"Le choc des civilisations" de Samuel Huntington 7/7
- Ce que nous critiquons
- La question russe
Dans son livre, Huntington pose la question suivante : « La Russie doit-elle adopter les valeurs, les institutions et les pratiques occidentales, et tenter de s’intégrer à l’Occident ? Ou bien incarne-t-elle une civilisation orthodoxe et eurasiatique différente de l’Occident et dont le destin serait de relier l’Europe et l’Asie ? Les élites intellectuelles et politiques et l’opinion sont divisées sur ces questions. D’un côté, on trouve les partisans de l’occidentalisation, les “cosmopolites”, les “atlantistes”, et de l’autre, les successeurs des slavophiles, qualifiés diversement de “nationalistes”, d’“eurasianistes” ou de “derzhavniki” (Étatistes) » [p. 205]. Huntington répond clairement à cette question dans sa conclusion. Il faut selon lui intégrer à l’Union européenne et à l’OTAN les États occidentaux de l’Europe centrale, c’est-à-dire les États du sommet de Visegrad [Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie], les Républiques baltes, la Slovénie et la Croatie. Il faut considérer la Russie comme l’État phare du monde orthodoxe et comme une puissance régionale essentielle, ayant de légitimes intérêts dans la sécurité de ses frontières sud. Les intérêts des États-Unis seront mieux défendus s’ils évitent de prendre des positions extrêmes en cherchant par ex. à intervenir dans les affaires des autres civilisations et s’ils adoptent une politique atlantiste de coopération étroite avec leurs partenaires européens, afin de sauvegarder et d’affirmer les valeurs de leur civilisation commune [p. 470-471]. Nous ne sommes pas d’accord avec Huntington pour deux raisons :
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La noblesse contre la monarchie absolue (XVIIIe siècle)
Une idée longtemps admise, car entrant dans le schéma marxiste de la lutte des classes dominant dans les universités françaises au cours des années 1950-1970, voudrait que la noblesse et la bourgeoisie se soient opposées au XVIIIe siècle, la bourgeoisie étant finalement sortie victorieuse de cette « lutte des classes » à l’issue de la Révolution. La noblesse de la fin du XVIIIe n’aurait été qu’une vieille citadelle assiégée, garante des anciennes traditions et lois du royaume soumises aux coups de boutoirs de la bourgeoisie des Lumières. Et si elle était présente aux Etats généraux de 1789, ce ne pouvait être que pour s’opposer à toute tentative de réforme, conserver ses droits et privilèges.
Ces idées, enseignées longtemps dans les écoles et jusque dans les facultés, ont été balayées depuis les années 1980 environ mais persistent dans le grand public. Au contraire, la noblesse a très largement épousé les idées des Lumières (y compris la plus ancienne) qu’elle a contribué à façonner. Elle se montrait tout aussi critique que la bourgeoisie sur l’« arbitraire royal », le « despotisme ministériel », la censure, les inégalités dans la société, les entraves au libéralisme économique. Dans les décennies pré-révolutionnaires, il n’y a pas lieu d’opposer une pensée bourgeoise à une pensée noble.
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L’Europe d’une guerre à l’autre (IV—2) – Qui a déclenché la Première Guerre Mondiale ?
Par Nikolay STARIKOV – Oriental Review
Et les Allemands l’ont pris pour argent comptant. La froide méfiance de la politique traditionnellement hostile de la Grande-Bretagne était dissipée par le charme radieux de Sir Grey. L’amiral Tirpitz notait: «Le 9 juillet, certains au ministère des Affaires étrangères soutenaient le point de vue sobre que si, contrairement aux attentes, la paix en Europe ne pouvait être maintenue, l’Angleterre resterait du côté de nos ennemis dès le début des opérations militaires. Toutefois, la position pacifique adoptée par le ministère britannique des Affaires étrangères au cours des dernières semaines avait de plus en plus trompé les proches du chancelier. Apparemment, même l’état-major avait commencé à considérer les intentions pacifiques de l’Angleterre. »
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La grande énigme de 14–18, par Dominique Venner
Depuis plus de quatre fois vingt ans, tout a été dit sur la Grande Guerre et ses conséquences néfastes. Tout a été dit et pourtant elle nous reste une énigme qui ne fait que s’obscurcir avec le temps. Pour nous qui vivons provisoirement dans un cocon abrité des fureurs habituelles du monde, il est de plus en plus difficile de comprendre le pourquoi et le comment de cette guerre. Comment la jeunesse européenne, jetée si longtemps dans les conditions épouvantables des tranchées, a-t-elle pu tenir sans se révolter ?
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Des balayages au laser révèlent une mégalopole enfouie sous la jungle guatémaltèque.
Li.D.A.R. (Light Detection And Ranging) est le nom donnée à une technologie de prises de vues permettant de découvrir ce qui se cache sous la végétation. Appliquée précédemment à la ville de Tikal, cette technologie a permis d’étendre grandement la zone contenant des vestiges antiques.
Appliquée à la jungle situé au nord du Guatemala, cette technologie révèle aujourd’hui les ruines de plus de 60 000 maisons, palaces, larges routes surélevées et autres constructions humaines qui s’étendent sur une surface de 2 100 kilomètres carrés. Un vaste réseau complexe de citées antiques interconnectées qui abritait autrefois une population bien plus élevées que ce que l’on pensait jusqu’à présent, une population faite de millions d’individus.
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[Une prof en France] Faudra-t-il abolir les examens ?