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culture et histoire - Page 65

  • Histoire cachée : Les origines secrètes de la Première Guerre Mondiale

    Parmi les nombreux mythes qui embrouillent l’esprit politique moderne, aucun ne corrompt la compréhension ou ne maquille autant les faits historiques que le mythe voulant que les riches et les puissants de ce monde ne conspirent pas. C’est totalement faux.

    Ils conspirent continuellement, couramment, effectivement et diaboliquement, à une échelle qui dépasse l’entendement. Nier cette conspiration, c’est nier des preuves empiriques irréfutables et le bon sens le plus élémentaire.

    Il n’en demeure pas moins que pour l’observateur averti du « grand jeu » politique, c’est une source inépuisable d’étonnement que de tomber sur des exemples toujours plus stupéfiants de machinations monstrueuses que les élites riches et puissantes sont capables d’échafauder. C’est ce à quoi s’emploient les auteurs Docherty et Macgregor, dans un livre qui nous couple le souffle.

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  • Site d’Alésia : admettons la vérité !

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    Vercingétorix, un film de Jacques Dorfmann.

    FIGAROVOX/HISTOIRE – Le site de la bataille d’Alésia n’est pas en Bourgogne, mais dans le Jura, plaide cette semaine notre chroniqueur Franck Ferrand.
    […] L’ouvrage collectif que je viens de préfacer, aux éditions Pygmalion, sous la direction de Danielle Porte, est de ceux qu’on a longtemps attendus, et qu’on déguste ligne à ligne, empli de gratitude envers les auteurs. Enfin, voici répertoriés tous les travers, tous les défauts, toutes les tares de l’Alésia officielle, sise en Bourgogne, en Côte-d’Or, sur la commune d’Alise-Sainte-Reine.

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (XI) – Un quart de siècle soviétique (1930-1955)

    ORIENTAL REVIEW 

    Au cours de cette période, commençant en 1930 avec des charrues en bois partagées en commun pour ensuite gagner la guerre en Europe presque seule, et enfin devenir un dépositaire de l’armes nucléaires en 1955, comment cela a-t-il été possible ?  Dans les années 1950, si quelqu’un avait osé suggérer que l’Union Soviétique produirait un jour plus de fer et de pétrole que les États-Unis, il aurait été qualifié de ridicule. S’il avait suggéré que l’Union Soviétique puisse un jour avoir la parité avec les États-Unis en matière d’armes nucléaires, il aurait été considéré comme un traître. Pourtant, ces deux événements ont bien eu lieu dans les années 1970. En 1949, le professeur Bush, qui était président du MIT et responsable scientifique aux États-Unis, a écrit un livre dans lequel il déclarait que la bombe atomique était si complexe que les Russes ne seraient jamais en mesure de développer l’arme, mais s’ils avaient de la chance, ils pourraient en développer une dans 20 ans. Le livre avait été imprimé et devait être publié. MAIS, les Russes firent exploser leur première bombe atomique deux jours avant la sortie prévue du livre. Il n’a jamais été publié. L’explosion de la première bombe à hydrogène par les Russes eut lieu en 1961. SPUTNIK fut lancé en 1957. Le premier objet dans l’ESPACE ! Pour voir ce qui s’est passé et les résultats qui en ont découlé, il est nécessaire d’examiner en détail ce quart de siècle. Lorsque je mentionne l’ethnicité, cela ne reflète en rien la grande majorité de ce groupe en particulier.

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  • La Renaissance carolingienne (rediff)

    Carte de l'Empire carolingien
    L’Empire carolingien en 814.

    Période de renouveau de la culture et des études au haut Moyen Âge marquant pour certains historiens la véritable rupture entre l’antiquité et le Moyen Âge (les VIe, VIIe et VIIIe siècles étant considérés par ceux-ci comme des siècles d’une Antiquité tardive), la Renaissance carolingienne reste pourtant relativement méconnue.
    Beaucoup oublient ainsi qu’une grande partie des écrits latins dont nous disposons aujourd’hui, tels ceux de Boèce, Virgile, Cicéron ou la Guerre des Gaules de Jules César, sont l’objet d’une volonté de préservation qui remonte aux premiers souverains carolingiens : Pépin le Bref, Charlemagne, Louis le Pieux. A Byzance et dans le monde arabe étaient surtout conservées des manuscrits grecs. Sans les souverains carolingiens, il est fort probable que nous aurions perdu presque tout de la culture latine.

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (X) -Qui a organisé la Famine de 1932-1933 en URSS ?

    Aujourd’hui, nous dirions qu’il s’agit d’un machiavélique false flag, peut-être le pire de tous ceux dont nous avons eu connaissance à ce jour. Toutes les composantes de la grande famine de 1932-1933 sont connues et répertoriées dans les livres d’Histoire, et pourtant seuls les récits conventionnels falsifiés circulent. Ceux qui ont organisé la catastrophe n’ont pas hésité à créer des crises dans leur système, à accepter l’effondrement de leur économie, à tuer des millions de leurs concitoyens, pour parvenir à leurs fins. Il existe d’étranges similitudes avec ce qui se passe aujourd’hui avec la Russie. Ceux qui croient que les difficultés qu’éprouvent les entreprises occidentales dues aux retombées des sanctions antirusses inciteront à stopper l’escalade des hostilités, se trompent lourdement. La machine pourrait bien aller jusqu’au bout, comme en 1933. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire le texte ci-dessous. RI

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  • Le « Nœud gordien » : symbole de l’opposition entre l’Asie et l’Europe selon Jünger

    Le « Nœud gordien » : symbole de l’opposition entre l’Asie et l’Europe selon Jünger

    Dans cet ouvrage paru en 1953, Jünger se penche sur les rapports historiques entre l’Est et l’Ouest, entre l’Asie et l’Europe. À travers ces rapports, se cristallise une réflexion existentielle pour l’homme.

    Jünger prend pour objet de sa réflexion cette célèbre anecdote mettant en scène Alexandre le Grand qui trancha dans la ville de Gordion, en Asie Mineure, un nœud réputé impossible à défaire du char de Gordios, roi de Phrygie. Selon la légende, quiconque serait capable de le dénouer serait appelé à régner sur toute l’Asie. L’auteur cherche à rendre compte des relations entre l’Orient et l’Occident, considérées comme un thème historique fondamental, avec les contacts qui ont eu lieu entre l’Europe et l’Asie, depuis les guerres persiques jusqu’à nos jours.

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (IX) – Comment les Britanniques ont “libéré” la Grèce

    Par Nikolay STARIKOV  ORIENTAL REVIEW

    Les premières troupes aéroportées de l’armée britannique débarquèrent en Grèce le 4 octobre 1944. L’objectif principal de l’Angleterre dans ce pays n’était cependant pas de vaincre les forces allemandes, loin de là, mais de réaliser une avance rapide pour rencontrer les troupes soviétiques du maréchal Tolboukhine, qui venaient juste de mener avec succès une opération pour libérer la Yougoslavie. Ne rencontrant aucune résistance de la part des troupes allemandes, les Anglais s’empressèrent d’occuper le territoire libéré pour ne pas laisser entrer les Russes en Grèce.

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  • L’effondrement de Science po

    Science po s’appelait, jusqu’à la Deuxième Guerre Mondiale, l’Ecole Libre des Sciences Politiques créée au début des années 1870 pour former les élites intellectuelles, administratives et économiques françaises dans la perspective du redressement d’un pays abîmé par la défaite militaire contre la Prusse. Jusqu’à 1990, en gros, cette école présentait un haut niveau d’exigence, formait à l’histoire, le droit public et l’économie. Son succès reposait sur un concours d’entrée sélectif et la qualité d’une formation qui donnait accès, toujours par concours, aux plus hautes fonction de l’Etat.

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