culture et histoire - Page 66
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Bertrand Du Guesclin par Scipion de Salm
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La Pravda américaine : Comment Hitler a sauvé les Alliés (3)
Pendant près de trente ans, nos médias de langue anglaise ont presque entièrement supprimé toute discussion sérieuse sur l’hypothèse de Souvorov, et ce n’est guère le seul aspect important de l’histoire soviétique qui soit resté caché au regard du public. En effet, sur certaines questions cruciales, les faussetés et les distorsions ont considérablement augmenté au lieu de diminuer au fil des décennies. Aucun exemple n’est plus évident que les tentatives en cours pour dissimuler le rôle énorme joué par les Juifs dans la Révolution bolchévique et le communisme mondial en général. Comme je l’ai écrit l’année dernière :
Dans les premières années de la Révolution bolchévique, presque personne ne remettait en question le rôle écrasant des Juifs dans cet événement, ni leur prépondérance dans les prises de pouvoir bolchéviques en Hongrie et dans certaines parties de l’Allemagne. Par exemple, l’ancien ministre britannique Winston Churchill dénonçait en 1920 les « juifs terroristes » qui avaient pris le contrôle de la Russie et d’autres parties de l’Europe, notant que « la majorité des personnalités sont juives » et déclarant que « dans les institutions soviétiques, la prédominance des Juifs est encore plus étonnante », tout en déplorant les horreurs que ces Juifs avaient infligées aux Allemands et aux Hongrois qui en souffraient.
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L’homme mystère de l’Europe
Basil Zaharoff est aujourd’hui tombé dans l’oubli. Il fut pourtant, en son temps, l’un des marchands d’armes les plus influents du monde.
C’est lui que le dessinateur Hergé représente, dans l’album de Tintin « L’Oreille cassée », sous les traits du vendeur d’armes incitant le général Alcazar à s’armer pour prendre le contrôle d’une région riche en pétrole, avant de s’envoler pour l’État voisin et vendre les mêmes armes au dictateur voisin !
Une façon de faire dans laquelle Zaharoff était effectivement passé maître ! Avec son chapeau rond, sa barbichette blanche, sa canne et son loden vert, le personnage créé par le dessinateur belge ressemble d’ailleurs en tout point à son illustre modèle ! Caricaturée par Hergé, sa méthode se révèle d’une redoutable efficacité : vendre des armes à un pays en amplifiant la menace représentée par son voisin et ennemi, puis aller voir ce dernier et jouer exactement la même partition !
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Bainville : “Au Xe siècle, l’État est en faillite. Personne ne lui obéit plus. C’est le chaos social et politique”.
[extrait de l’Histoire de France de Jacques Bainville, chapitre 4]
Le dixième siècle est probablement le plus atroce de notre l’histoire. Avec la décadence de l’autorité carolingienne, les calamités recommençaient : au Sud, les Sarrasins avaient reparu, et un autre fléau était venu : les Normands s’enhardissaient et dévastaient le pays.
L’impuissance des Carolingiens à repousser ces envahisseurs hâta la dissolution générale. Désormais, le peuple cessa de compter sur le roi. Le pouvoir royal devint fictif. L’État est en faillite. Personne ne lui obéit plus. On cherche protection où l’on peut.
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L’Europe d’une guerre à l’autre (XVIII– 2) – Comment la Grande-Bretagne a aidé l’Union Soviétique à combattre Hitler
Par Nikolay STARIKOV – ORIENTAL REVIEW
Le désastre qui a frappé le légendaire convoi PQ 17 de la Grande-Bretagne, qui apportait une aide militaire à l’Union Soviétique en juillet 1942, reste un mystère pour ceux qui ne comprennent pas le véritable programme de Londres pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Le deuxième front, que les Alliés avaient promis à Moscou en 1941, n’a été ouvert ni cette année ni la suivante. Après tous les efforts diplomatiques et les batailles de Staline, l’aide à l’URSS prit la forme de fournitures militaires. Le moyen le plus simple et le plus efficace de livrer cette cargaison était la mer. Les convois polaires ont été assemblés en Islande, puis ont navigué autour de la Scandinavie pour se frayer un chemin jusqu’à Mourmansk ou Arkhangelsk. Chacun d’eux était gardé par des navires de guerre britanniques. Les Allemands ont attaqué les convois polaires à partir d’aérodromes situés à l’intérieur de la Norvège occupée par les nazis. Des sous-marins allemands et des navires de surface y étaient basés, dans des installations militaires à Narvik et à Trondheim.
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La Pravda américaine : Comment Hitler a sauvé les Alliés (2)
Cette planification anti-soviétique s’est rapidement accélérée après l’attaque brutale de Staline contre la minuscule Finlande à la fin de 1939. La résistance finlandaise inattendue et féroce a conduit les puissances occidentales à expulser l’URSS de la Société des Nations en tant qu’agresseur flagrant et a inspiré de nombreuses demandes d’intervention militaire parmi les élites politiques et le grand public, des propositions sérieuses étant envisagées pour envoyer plusieurs divisions alliées en Scandinavie combattre les Russes au nom des Finlandais. En effet, pendant une grande partie de cette période, l’hostilité des alliés semble avoir été beaucoup plus grande envers les Soviétiques qu’envers l’Allemagne, malgré l’état de guerre nominal contre cette dernière, les sentiments français étant particulièrement forts. Comme l’a fait remarquer un élu britannique : « On a l’impression que la France est en guerre avec la Russie et qu’elle n’est qu’en très mauvais termes avec l’Allemagne ».
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Magie arthurienne
Fernando Galván
Source: https://melmothlibros02.blogspot.com/2024/04/la-magia-arturica.html
Le monde arthurien est étroitement lié à la fantaisie et à la magie du Moyen Âge. Il suffit d'évoquer le nom d'Arthur et de ses célèbres chevaliers pour que surgissent immédiatement à l'esprit les figures mythiques du magicien Merlin, de la fée ou de la sorcière Morgane, ou des objets magiques - aux pouvoirs extraordinaires - comme le Graal, ou l'épée Excalibur, ou encore des lieux dotés d'un important halo mythique et magique, comme Camelot, Avalon, la Forêt Stérile, la Chapelle Dangereuse, etc.
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Le cardinal de Richelieu et les finances de l’Etat
Par Jean-Baptiste Noé.
On parle peu du cardinal de Richelieu, principal ministre de Louis XIII de 1624 à sa mort en 1642. Pendant dix-huit ans, il fut l’homme rouge qui restaura la paix, les finances et les arts d’un pays en proie aux luttes intestines.
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Langues régionales et régionalisme par Pierre de Meuse
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L’Europe d’une guerre à l’autre (XVIII– 1) – Comment la Grande-Bretagne a aidé l’Union Soviétique à combattre Hitler
Par Nikolay STARIKOV – ORIENTAL REVIEW
Dans les épisodes précédents des Episodes, nous avons souvent décrit des exemples évidents de manœuvres diplomatiques britanniques à l’égard d’Hitler juste avant et au début de la Seconde Guerre Mondiale (lisez par exemple, les chapitres « La Pologne trahie » et » Qui a signé la condamnation à mort de la France en 1940? ») Le principal objectif de la politique britannique à l’époque était de mettre le fascisme allemand sur la voie d’un conflit avec l’URSS. Le pacte de non-agression entre l’Allemagne et l’Union soviétique signé en août 1939 a contrarié les plans du ministère des Affaires étrangères à bien des égards, mais n’a rien changé de la position stratégique de la Grande-Bretagne.