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culture et histoire - Page 69

  • Un projet politique d’extermination : les colonnes infernales en Vendée

    En six mois elles ont massacré près de 40 000 personnes, hommes, femmes, enfants ou vieillards. De janvier à mai 1794, les colonnes infernales de la République ont semé la terreur et la désolation en Vendée. Ces crimes et ces destructions ne furent pas l’œuvre de militaires devenus fous ou assoiffés de sang mais au contraire le résultat d’une politique d’extermination décidée au plus au niveau de l’État. C’est ce que démontre notre invité de ce jour Jacques Villemain, auteur d’une “Histoire politique des colonnes infernales”, parue aux éditions du Cerf.

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  • Fontainebleau. Il y avait bien des Gaulois dans la cité impériale

    Les historiens dataient la naissance de Fontainebleau à 1137. Coup de théâtre : des archéologues viennent de mettre au jour un village gaulois au pied du quartier Henri-IV.
    C’est certainement un village gaulois, sommeillant depuis des centaines d’années sous la place d’Armes de Fontainebleau, qui vient d’être mis au jour. « C’est une découverte extraordinaire, qui révolutionne l’histoire de Fontainebleau ! » s’enthousiasme Patrick Daguenet. « Jusqu’à présent on croyait qu’avant 1137 il n’y avait rien ici. La ville d’Avon, voisine de la cité impériale, revendiquant être la paroisse d’origine du secteur et brandissant haut et fort la découverte d’une villa gallo-romaine, en lisière de forêt. Maintenant, on sait qu’avant le pavillon de chasse de Louis VII, il y avait déjà des habitations. On va pouvoir écrire de nouveaux livres d’histoire sur Fontainebleau. »

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (VI – 3) – Léon Trotsky, père du nazisme allemand

    Par Nikolay STARIKOV  Oriental Review

    Partie 1

    Partie 2

    Afin de bien comprendre la relation entre les bolcheviques et l’Occident, il est important de se rappeler que les léninistes ont “roulé” les anglo-saxons. Ils ont préservé les points les plus importants: ils n’ont pas vendu le pays, ils n’ont pas donné ses richesses. Mais tant que durait la guerre civile russe, il y avait l’espoir que les bolchéviques ” reviennent à la raison ” et fassent ” ce qui était nécessaire ” ; les résistants contre le communisme et le bolchevisme recevaient peu de soutien. Mais, même sans eux, il n’y avait pas moyen de contourner le fait que quelqu’un doive jouer le rôle du boucher et de l’alcoolique pour assurer la loyauté des révolutionnaires les plus féroces.

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  • L’Empire britannique vise une domination mondiale incontestée, 1850-1870

    Page 1

    Webster G. Tarpley, Ph.D.
    Conférence “Food For Peace” de l’Institut Schiller, Chicago, IL, 22-23 février 1992

     (L’article suivant est une transcription d’un enregistrement sur bande magnétique de la conférence de M. Tarpley mentionnée ci-dessus.)

    Je voudrais tenter d’illustrer la thèse de Versailles dans un certain nombre de détails. Pour commencer, je dirais aux gens que les meilleures places sont à l’avant de la salle, car si vous ne voyez pas ces cartes, ce sera un peu difficile de suivre. Je vous invite donc à vous rapprocher si vous le pouvez.

    La thèse de Versailles a été évoquée à plusieurs reprises au cours des débats d’aujourd’hui, et c’est, en somme, l’idée que le système mondial ou l’ordre mondial qui s’effondre actuellement sous nos yeux prend ses racines avant tout dans les événements de la Première Guerre Mondiale entre 1914 et 1918; puis dans le Traité de Versailles de 1919, en fait dans la Paix de Paris de 1919.

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  • Les petits Nantais à l’école primaire de 1800 à nos jours

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    Ce livre se veut modeste. Les Écoles primaires de Nantes se bornent à être une « petite histoire événementielle » des écoles nantaises. Il est l’œuvre  d’un historien nantais, bon camarade de promotion que la vie, tout court, nous a séparés. François Macé a mis en œuvre, pour cette étude, la méthodologie la plus stricte, recherche d’archives, de témoignages, collecte de plans, de gravures et de photographies, visites « in situ ».

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (VI – 2) – Léon Trotsky, père du nazisme allemand

    Par Nikolay STARIKOV  Oriental Review

    Partie 1

    Qui a organisé les révolutions de février et d’octobre en Russie et la révolution de novembre en Allemagne? Les révolutions russe et allemande ont été organisées par les services secrets britanniques, avec le soutien possible des Etats-Unis et de la France. Le but de la Première Guerre Mondiale était d’obliger les deux puissances à se vider de leur sang et à déclencher des révolutions. Toutes sortes de partis politiques ont été utilisés à cette fin – les socialistes-révolutionnaires russes, les cadets, les menchéviks, les bolcheviks et, en Allemagne, les sociaux-démocrates hétéroclites. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Alors que l’Allemagne avait trouvé son propre boucher, Gustav Noske, les bolchéviques avaient résolument adopté la tactique de tuer les opposants politiques. Introduits en Russie par les services secrets britanniques, grâce à un accord secret avec les services secrets allemands à bord du “wagon fermé”, les bolchéviques avaient refusé de quitter la scène politique. Les bolchéviques, qui s’étaient révélés être des organisateurs talentueux et impitoyables, avaient gagné la guerre de Sécession russe et avaient rompu la laisse de leurs bienfaiteurs britanniques.

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  • Desouche Histoire : Napoléon III et la modernisation de la France (partie 1)

    Ennemi personnel de Victor Hugo, dénigré par les républicains de la fin du XIXe siècle, éclipsé par la légende dorée de son oncle, Napoléon III reste perçu comme un empereur faible, hésitant et rêveur, portrait que lui ont brossé ses adversaires. Pourtant, son règne coïncide avec un essor économique sans précédent et marque une amélioration significative de la condition des classes laborieuses. Et au contraire de son illustre oncle, il laissa la France plus puissante qu’il ne l’a trouvée.
    Louis-Napoléon Bonaparte fut élu premier président de la République en 1848 (à 74,1 % des suffrages) mais ce n’est qu’à partir de 1851 qu’il put réellement exercer le pouvoir comme il l’entendait, étant auparavant “prisonnier” de son gouvernement, lequel, dominé par les monarchistes, continuait à gérer les affaires comme sous Louis-Philippe. En 1852, il restaura l’Empire le 2 décembre suite à un plébiscite (91 % de “Oui”) dont même Jules Ferry ne remettra pas en doute le bon déroulement et l’authenticité du résultat.

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (VI – 1) – Léon Trotsky, père du nazisme allemand

    Par Nikolay STARIKOV  Oriental Review

    «Bizarrement, l’Angleterre, monarchiste au fond d’elle-même et conservatrice chez elle, a toujours agi dans ses affaires étrangères comme la patronne des aspirations démagogiques, toujours en faveur des mouvements populaires qui cherchaient à affaiblir la base de la monarchie.»
    Mémorandum de Peter Durnovo au Tsar Nicolas II, février 1914.

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