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culture et histoire - Page 943

  • Comparaison Hertz/Merah: la manipulation de l’histoire continue

    L’historien Thibault Tellier revient sur la polémique créée par la comparaison, faite par son collègue Nicolas Mariot dans Libération, entre le poilu Hertz et le terroriste Merah. C’est, pour lui, une nouvelle tentative délibérée de nuire à notre histoire nationale.

    La tribune intitulée « Du Poilu Hertz à Merah, une radicalisation en famille »  publiée par l’historien Nicolas Mariot dans Libération, le 4 octobre 2017, a jeté la consternation au sein de la communauté historienne, et plus largement, chez tous ceux qui s’intéressent à notre histoire nationale. Au-delà d’une certaine tendance actuelle à remettre en cause, voire à faire de cette dernière un enjeu de propagande et de prosélytisme, il convient de s’interroger sur ce que dit la thèse qui y est défendue, et en quoi elle intéresse, au-delà des seuls historiens, la communauté nationale elle-même.

    Nausée intellectuelle

    Il faut tout d’abord rappeler le contexte dans lequel la polémique est née. Comme chaque année, quelques jours avant le festival d’Histoire à Blois, Libération a ouvert ses colonnes à une équipe d’historiens parmi lesquels Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, afin de réaliser ce que le journal appelle « Le Libé des historiens ». Le texte de Mariot n’est donc pas un acte isolé jeté en pâture aux réseaux sociaux, mais renvoie à l’image que la communauté des historiens veut donner d’elle-même auprès d’un large public, universitaire ou non. De même, l’argumentation utilisée empêche de songer à une simple provocation ayant pour objectif de faire connaître un auteur qui vient précisément de publier un ouvrage sur le personnage cité dans le texte. En réalité, le propos est parfaitement maîtrisé et les soi-disant « regrets » exprimés par la suite par l’auteur n’invalident en rien la thèse initiale.

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  • La Régence d'Alger : « La France n’a pas colonisé l’Algérie. Elle l’a fondée »

    Par Altifashi

    3214517770.jpgCette rétrospective historique très documentée reçue dans les   commentaires  de Lafautearousseau nous a beaucoup intéressés.  Il s'agit d'une réaction à un article publié ici : « La France n’a pas colonisé l’Algérie. Elle l’a fondée ». Et ce commentaire nous apprend ou nous rappelle beaucoup de choses peu connues ou oubliées. Bonne lecture et s'il y a lieu les historiens débattront. En tout cas, merci à l'auteur.  LFAR   

    Connaitre l'histoire de la Régence d'Alger de sa fondation en 1515 jusqu'au débarquement de 1830 est absolument indispensable pour comprendre tout ce qui se passe après ! Les pieds noirs eux mêmes (dont je fais partie avec toute ma famille) ont tendance à penser que l'histoire de l'Algérie commence avec leur histoire ; c'est faux Il est important aujourdhui de revenir sur la raison qui a motivé Charles X à prendre Alger qui était toute simple : faire chuter le régime tyrannique du Dey d'Alger qui faisait peser depuis trois siècles un joug humiliant sur les nations chrétiennes.

    Depuis leur arrivée en Afrique du nord, les arabes ont très vite pratiqué la piraterie, commerce facile et juteux qui s'est développé considérablement en 1519 avec son annexion à l'empire ottoman par Kheir-ed-din Barberousse. Le sultan ottoman Selim 1er le nomme beyglierbey (gouverneur général) et lui envoie une puissante armée de plusieurs milliers de janissaires. Les navires de la « Régence d'Alger » armés par les corsaires de Barberousse, aidés par les puissants janissaires turcs (Odjeac) vont « allègrement » piller les navires chrétiens sans défenses.

    Pendant plus de trois siècles, la Régence d’Alger va devenir le fléau de la chrétienté, attaquant sans pitié les navires marchands chrétiens s’enrichissant de leurs dépouilles. Elle vit ruisseler sur ses marchés l’or du Mexique, l’argent du Pérou, les diamants des Indes, les soies et les brocards du levant : les marchandises du monde entier ! Chaque jour des galères pavoisées rentraient dans le port traînant des navires lourdement chargés de vivres, de richesses et surtout d’hommes, de femmes, d’enfants et de vieillards qui alimentaient cet immense marché aux esclaves : le Batistan ! C’est ainsi que s’emplissait le trésor de l’Etat et que tous, depuis le plus audacieux des corsaires jusqu’au plus modeste paysan, s’enrichissait sans peine de façon crapuleuse. Les coteaux voisins se couvraient de villas et de jardins décorés des marbres ravis aux palais et aux églises d’Italie et de Sicile. La ville elle-même où l’or si facilement gagné se dépensait plus vite encore, offrait aux aventuriers l’attrait d’une fête perpétuelle et l’appât des plaisirs faciles…

    Mais lorsque François 1er signe une alliance avec l'empire ottoman pour se protéger de l'ambition de Charles Quint, des accords sont conclus entre la Régence et la France. Ils seront violés régulièrement par les corsaires barbaresques jusqu'à Napoléon qui menaça en 1802 le dey Mustapha de débarquer 80 000 hommes et de détruire la Régence s'il ne restituait pas les navires battant pavillon français !

    Quant au consul Pierre Deval, ses détracteurs l'ont toujours présenté comme un personnage ambigu. Son père était drogman du levant à Constantinople, il fut donc élevé dans un milieu oriental dont il garda les manières. Un turc aux manières orientales ne choquait personne, alors qu’un français oui ! Lorsqu'il vient rendre visite au Dey Hussein le 30 avril 1827 pour lui présenter ses hommages à l'issue du jeûne du Ramadan, il en profite pour lui demander la restitution de plusieurs navires couverts du pavillon blanc et de la protection de la France, injustement capturés ! De très méchante humeur à cause de l'aide que portait l'Europe à la Grèce révoltée contre la Turquie, Hussein reproche à Deval de favoriser les intrigues des juifs Bacri et Busnach au sujet de la dette contractée par le directoire à son prédécesseur le Dey Hassan. Le dialogue devint très vite animé et à la suite d'une réponse un peu vive du consul, le Dey le poussa avec l'extrémité de son chasse mouche et le menaça de prison ! Il est vrai que ce coup de chasse mouche fit à Paris un effet papillon, et que le Roi de France Charles X avait du mal à assoir son autorité face au parti des ultras qui voulait la guerre et à l'opposition libérale qui la redoutait.

    Pour affirmer sa souveraineté il prend une demi-mesure en ordonnant le blocus de la Régence. Le Dey reste sur ses positions et ne veut ni restituer les navires, ni présenter d'excuses, il se contente de rappeler la créance Bacri- Busnach.

    Alors, cette créance qu'en est-il ? En bref voici les faits : au début des années 1790, la France voit presque toute l’Europe se dresser contre elle. Les anglais en particulier intriguent auprès du Dey Hassan pour empêcher la livraison d’énormes fournitures de grain, de viande salée de cuir et d'autres denrées alimentaires destinées à l'alimentation du midi et surtout à la subsistance des armées napoléoniennes. Le Dey résista aux instances des anglais et se montra fort chevaleresque en prêtant au Directoire une somme d’un million sans demander d'intérêt. Mais plutôt que de traiter l'affaire lui-même il passa par l'intermédiaire des deux fameux négociants qui géraient la fortune du Dey et avaient la main mise sur toutes les transactions de la Régence : Bacri et Busnach.

    C'est alors qu'ils imposèrent leurs conditions au Directoire : les mesures de blé étaient revendues à prix d'or, sans que le Dey n’en sache rien ! En 1797 Bacri fait monter la dette à 7 943 000 francs ! Le Directoire autorise le versement d'un acompte de 4 500 000 francs, mais le Dey ignore tout des sommes versées à son mandataire... En 1819 Bacri réclame un arriéré de 24 millions, le gouvernement de la Restauration reconnait la dette et décide que la somme de 7 millions sera payée par le trésor public.

    Duval reçut alors la délicate mission d'expliquer au Dey que la somme due avait été réglée au seul créancier officiel : Bacri. Dans cette affaire tout le monde fut dupé par ce Jacob Bacri, et le Dey en particulier qui ne verra jamais son argent !

    Le 30 juillet 1829, le navire « La Provence », mouille en rade d'Alger sous pavillon parlementaire. Le commandant De la Bretonnière propose alors au Dey une réconciliation sous condition, mais le Dey sait que s'il présente des excuses une révolution suit et sa tête tombe inévitablement, il pense aussi que l'Angleterre le protègera. En quittant le port d'Alger le vaisseau parlementaire est bombardé lamentablement par les canons des batteries du port qui le touchent onze fois. Le commandant, fier de son pavillon parlementaire, ne riposte pas ! Le gouvernement ne peut tolérer l'insulte faite au drapeau français. On prie le Sultan de Constantinople à contraindre le Dey à des réparations qui échouent. On propose au pacha d'Egypte, Mehmet Ali 28 millions, et 4 vaisseaux de ligne pour faire tomber le Dey, également de rendre la Régence à la Grande Porte : mais la Turquie ne voulait plus s'embarrasser d'un vassal ingérable !

    Charles X n'avait aucune velléité de conquête, mais il n’avait plus le choix : il ordonna l'expédition d'Alger pour laver un affront fondamental, et que l’humanité n’ait plus à gémir de la tyrannie des barbaresques, ni le commerce à souffrir de ses déprédations.

    Quant au livre de Pierre Péan, il est basé sur une rumeur qui courait dès septembre 1830 dans les rangs de l’opposition : l'armée française a pillé le trésor personnel du Dey ainsi que le trésor de la casbah !  Quand on est contre tout ce que fait le gouvernement, que les protagonistes de la prise d’Alger ne sont plus là pour répondre, et que l’action s’est déroulée de l’autre côté de la Méditerranée, il est facile d’affirmer de tels mensonges !

    Que s’est-il passé vraiment ? D’abord, dès la reddition du Dey, des pillards juifs et maures se sont introduits dans la Casbah pour dérober des objets sans grande valeur abandonnés de part et d’autre par la famille du Dey. Ses réclamations et celles de son gendre porteront uniquement sur quelques sommes d’argent : c’est ça, le pillage de la Casbah !

    Mais la rumeur sera prise très au sérieux par le gouvernement de Louis- Philippe, et le Moniteur du 21 octobre 1830 publie le résultat des enquêtes sur le trésor de la Casbah : « La prise d’Alger et de son trésor a été pendant longtemps le sujet des rapports les plus propres à flétrir la réputation d’hommes honorables employés à l’armée d’Afrique…une commission d’enquête a été nommée …tous les fruits de soustraction et d’infidélité...sont autant de fables dénuées de fondement... » .

    Le général en chef Clauzel, successeur de Bourmont, signe le 22 octobre un ordre du jour afin d’apaiser la grogne des 30 000 soldats de l’armée d’Afrique : « …La déclaration expresse de la commission est que rien n’a été détourné du trésor de la casbah et qu’il a bien été, après inventaire, envoyé à Paris pour intégrer les caisses de l’état ».

    Ce fameux trésor, butin de l’infamie barbaresque, a constitué le butin de guerre qui servira à rembourser les frais d’expédition. Il n’y a pas eu de pillage. 

    Sources

    Henri Delmas de Grammont » Histoire d'Alger sous la domination turque » (1887 éditions Bouchène)

    Daniel Panzac « Les corsaires barbaresques, la fin d'une épopée » (1999)

    Alfred Nettement « Histoire de la conquête d’Alger » (1867)

    Léon Godard « Soirée algériennes, corsaires esclaves et martyres de Barbarie « (1857)

    Georges Fleury « Comment l'Algérie devint française : 1830-1848 » (Perrin 2004)

    Aristide Michel Perrot « La conquête d'Alger ou relation de la campagne d’Afrique » (1830)

    Augustin Bernard « Histoire des colonies françaises, tome II » (1930)

    Pierre Serval « La ténébreuse histoire de la prise d'Alger » (La table ronde 1943)

    Ce livre existe aussi avec le même texte sous le titre « Alger fut à lui « édité par Calmann-Lévy en 1965.

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     La France n’a pas colonisé l’Algérie. Elle l’a fondée »

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/10/29/alger-5993754.html

  • Cor Ignis, nouveau groupe de musique patriote

    Cor Ignis est un nouveau groupe de musique patriote, proche de l'Action française. Cor Ignis signifie en latin "Cœur Meurtri" et est à l'image de notre génération : sacrifiée et en révolte contre le monde moderne. Originaire de Provence, notre groupe propose des musiques folk, enracinées et alternatives. Voici leur premier clip, afin que vous puissiez vous en faire une idée :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • MICHEL HOUELLEBECQ INSPIRÉ PAR LE RENOUVEAU CATHOLIQUE FRANÇAIS ?

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    La religion catholique n’a probablement jamais laissé Houellebecq indifférent. C’est ce que tendent à montrer ses références à Joris-Karl Huysmans.

    « Houellebecq, impressionné par le renouveau du catholicisme français », tel est le titre d’un article d’Aleteia, relayant un entretien du romancier avec Der Spiegel. Fichtre ! Pour impressionner l’éternel blasé Michel Houellebecq, grand misanthrope des temps modernes, il faut pourtant se lever tôt. L’écrivain évoque « le remarquable retour du catholicisme », les manifestations contre le mariage pour tous ayant été, dit-il, « l’un des moments les plus intéressants de l’histoire récente » : « C’était un courant souterrain qui est remonté soudainement à la surface. »

    La religion catholique n’a probablement jamais laissé Houellebecq indifférent. C’est ce que tendent à montrer ses références à Joris-Karl Huysmans – auteur qui a exploré les bas-fonds avant de se convertir – dans Soumission : « Je pense qu’il aurait pu être un ami, pour moi », a-t-il confié un jour.

    De là à penser que notre écrivain visionnaire a l’intention de faire de tout cela le dernier volet de sa trilogie…

    Soumission sonnait comme le tome 2, la suite logique des Particules élémentaires. L’ultime volume, celui par lequel la boucle sera bouclée, s’appellera-t-il Conversion ? Peut-être, après tout, a-t-il l’intuition que le seul terrain sur lequel pourra être combattu l’islam conquérant est spirituel ? Que la laïcité, au mauvais niveau – celui du ras du sol – est inopérante ?

    Pour Michel Houellebecq, le phénomène est donc « souterrain ».

    Il n’a pas tort. Depuis les années 70, la foi catholique, comme une petite flamme tremblante, a été transmise dans les familles hors de tout écran radar, à l’insu même d’une part de l’Église passablement déboussolée. Des réseaux se sont développés, sans bruit. Non par goût du secret, mais parce que les médias ne parlent jamais d’eux – ou si mal, par un prisme si biaisé qu’ils n’en reflètent pas la réalité – et parce que, face à l’hostilité, ils ont pris l’habitude de faire profil bas et de s’adapter. Un handicap dont ils ont fait une force.

    On reproche souvent aux catholiques français d’être « bourgeois ». Il est vrai que c’est surtout dans les familles qui avaient un habitus, comme dirait Bourdieu, de transmission qu’a été conservé cet héritage impalpable, offrant le trésor – sans prix aujourd’hui – d’une colonne vertébrale, une structure mentale, un discernement et une raison en même temps que la foi.

    Michel Houellebecq évoque le renouveau charismatique, il a partiellement raison. Car c’est la part émergée. Il y a aussi, plus underground, les « tradis » ou bien encore l’Opus Dei.

    Un Grand Remplacement s’opère peu à peu dans le paysage catholique (les « tradis » représentent 25 % des vocations, lisait-on, au mois de juin, dans Le Figaro), qui s’explique, aussi, par un taux de natalité parfois proche de celui dénoncé par Emmanuel Macron pour d’autres contrées plus exotiques… cette ribambelle d’enfants, en appauvrissant matériellement, purifie et détourne d’un vice de caste : l’appât du gain. De ce tropisme bourgeois qu’on leur prête, ces familles ont gardé, en revanche, le goût des études.

    Le grand mérite de la Manif pour tous est d’avoir fait tomber les murs et construit des ponts (comme dit le pape), initié une porosité entre les diverses « chapelles » qui se toisaient parfois en chiens de faïence. Sur le pavé, ils ont trouvé leur terrain d’entente : le sociétal… qui de proche en proche, en tirant le fil, les emmène sur tous les grands chantiers de déconstruction : no gender, no mother, no father, no border, no species, etc. Sur la question de l’islam et de l’immigration, les « tradis », catéchisés à l’ancienne, sont plus décomplexés, quand les autres sont en pointe sur l’écologie intégrale. Mais les routes tendent à converger. Voilà donc, pour faire court, des jeunes (presque) unis, diplômés, structurés, armés intellectuellement, capables de s’adapter… et nombreux. Cela devrait finir, un jour, par se voir, non ? Michel Houellebecq peut allumer son ordinateur et faire craquer ses doigts. Le troisième tome est commencé.

     Ecrivain, journaliste Son blog
  • Cent ans d'abominations communistes

    Cent ans d'abominations communistes : intervention de Guillaume de Thieulloy

    Après les quelques photos diffusées en direct, voici l'intégralité des interventions, avec, pour commencer, l'introduction de Guillaume de Thieulloy :

    Cent ans d'abominations communistes : intervention de Stéphane Buffetaut

    L'ancien député européen évoque la complicité des intellectuels français envers le communisme :

    Cent ans d'abominations communistes : intervention de Didier Rochard

    Le thème : nazisme et communisme...

    Cent ans d'abominations communistes : intervention de Bernard Antony

    La Terreur rouge et la résistance :

    Cent ans d'abominations communistes : intervention de Marek Jurek

    Cent ans d'abominations communistes : intervention de Billon Ung Bun Hor

    Témoignage émouvant de Billon Ung Bun Hor, veuve du dernier président de l'assemblée cambodgienne :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html