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culture et histoire - Page 943

  • Cor Ignis, nouveau groupe de musique patriote

    Cor Ignis est un nouveau groupe de musique patriote, proche de l'Action française. Cor Ignis signifie en latin "Cœur Meurtri" et est à l'image de notre génération : sacrifiée et en révolte contre le monde moderne. Originaire de Provence, notre groupe propose des musiques folk, enracinées et alternatives. Voici leur premier clip, afin que vous puissiez vous en faire une idée :

    Michel Janva

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  • MICHEL HOUELLEBECQ INSPIRÉ PAR LE RENOUVEAU CATHOLIQUE FRANÇAIS ?

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    La religion catholique n’a probablement jamais laissé Houellebecq indifférent. C’est ce que tendent à montrer ses références à Joris-Karl Huysmans.

    « Houellebecq, impressionné par le renouveau du catholicisme français », tel est le titre d’un article d’Aleteia, relayant un entretien du romancier avec Der Spiegel. Fichtre ! Pour impressionner l’éternel blasé Michel Houellebecq, grand misanthrope des temps modernes, il faut pourtant se lever tôt. L’écrivain évoque « le remarquable retour du catholicisme », les manifestations contre le mariage pour tous ayant été, dit-il, « l’un des moments les plus intéressants de l’histoire récente » : « C’était un courant souterrain qui est remonté soudainement à la surface. »

    La religion catholique n’a probablement jamais laissé Houellebecq indifférent. C’est ce que tendent à montrer ses références à Joris-Karl Huysmans – auteur qui a exploré les bas-fonds avant de se convertir – dans Soumission : « Je pense qu’il aurait pu être un ami, pour moi », a-t-il confié un jour.

    De là à penser que notre écrivain visionnaire a l’intention de faire de tout cela le dernier volet de sa trilogie…

    Soumission sonnait comme le tome 2, la suite logique des Particules élémentaires. L’ultime volume, celui par lequel la boucle sera bouclée, s’appellera-t-il Conversion ? Peut-être, après tout, a-t-il l’intuition que le seul terrain sur lequel pourra être combattu l’islam conquérant est spirituel ? Que la laïcité, au mauvais niveau – celui du ras du sol – est inopérante ?

    Pour Michel Houellebecq, le phénomène est donc « souterrain ».

    Il n’a pas tort. Depuis les années 70, la foi catholique, comme une petite flamme tremblante, a été transmise dans les familles hors de tout écran radar, à l’insu même d’une part de l’Église passablement déboussolée. Des réseaux se sont développés, sans bruit. Non par goût du secret, mais parce que les médias ne parlent jamais d’eux – ou si mal, par un prisme si biaisé qu’ils n’en reflètent pas la réalité – et parce que, face à l’hostilité, ils ont pris l’habitude de faire profil bas et de s’adapter. Un handicap dont ils ont fait une force.

    On reproche souvent aux catholiques français d’être « bourgeois ». Il est vrai que c’est surtout dans les familles qui avaient un habitus, comme dirait Bourdieu, de transmission qu’a été conservé cet héritage impalpable, offrant le trésor – sans prix aujourd’hui – d’une colonne vertébrale, une structure mentale, un discernement et une raison en même temps que la foi.

    Michel Houellebecq évoque le renouveau charismatique, il a partiellement raison. Car c’est la part émergée. Il y a aussi, plus underground, les « tradis » ou bien encore l’Opus Dei.

    Un Grand Remplacement s’opère peu à peu dans le paysage catholique (les « tradis » représentent 25 % des vocations, lisait-on, au mois de juin, dans Le Figaro), qui s’explique, aussi, par un taux de natalité parfois proche de celui dénoncé par Emmanuel Macron pour d’autres contrées plus exotiques… cette ribambelle d’enfants, en appauvrissant matériellement, purifie et détourne d’un vice de caste : l’appât du gain. De ce tropisme bourgeois qu’on leur prête, ces familles ont gardé, en revanche, le goût des études.

    Le grand mérite de la Manif pour tous est d’avoir fait tomber les murs et construit des ponts (comme dit le pape), initié une porosité entre les diverses « chapelles » qui se toisaient parfois en chiens de faïence. Sur le pavé, ils ont trouvé leur terrain d’entente : le sociétal… qui de proche en proche, en tirant le fil, les emmène sur tous les grands chantiers de déconstruction : no gender, no mother, no father, no border, no species, etc. Sur la question de l’islam et de l’immigration, les « tradis », catéchisés à l’ancienne, sont plus décomplexés, quand les autres sont en pointe sur l’écologie intégrale. Mais les routes tendent à converger. Voilà donc, pour faire court, des jeunes (presque) unis, diplômés, structurés, armés intellectuellement, capables de s’adapter… et nombreux. Cela devrait finir, un jour, par se voir, non ? Michel Houellebecq peut allumer son ordinateur et faire craquer ses doigts. Le troisième tome est commencé.

     Ecrivain, journaliste Son blog
  • Cent ans d'abominations communistes

    Cent ans d'abominations communistes : intervention de Guillaume de Thieulloy

    Après les quelques photos diffusées en direct, voici l'intégralité des interventions, avec, pour commencer, l'introduction de Guillaume de Thieulloy :

    Cent ans d'abominations communistes : intervention de Stéphane Buffetaut

    L'ancien député européen évoque la complicité des intellectuels français envers le communisme :

    Cent ans d'abominations communistes : intervention de Didier Rochard

    Le thème : nazisme et communisme...

    Cent ans d'abominations communistes : intervention de Bernard Antony

    La Terreur rouge et la résistance :

    Cent ans d'abominations communistes : intervention de Marek Jurek

    Cent ans d'abominations communistes : intervention de Billon Ung Bun Hor

    Témoignage émouvant de Billon Ung Bun Hor, veuve du dernier président de l'assemblée cambodgienne :

    Michel Janva

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  • Adrien Abauzit sur MétaTV

    Adrien Abauzit donnera une conférence

    pour les Amis de Synthèse nationale

    le samedi 2 décembre à partir de 15 h à Paris

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Hier encore en rupture de stock, ELLE VIENT D'ÊTRE RÉÉDITÉE !

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  • 100 ans après la révolution bolchévique, les catholiques russes se souviennent de leurs «martyrs du goulag»

    Lorsque le centenaire de la révolution bolchevique tombera début novembre, les communautés chrétiennes de l'ex-Union soviétique commémoreront les persécutions qu'elles ont déclenchées. Mais ils se souviendront aussi des méditations religieuses nées dans les prisons et les camps de travail, dont certaines méritent d'être classées parmi les meilleures de l'histoire chrétienne. Mgr. Igor Kovalevsky, secrétaire général de la Conférence des évêques catholiques de Russie, déclare :

    "Les souffrances de l'ère soviétique ont affecté non seulement les églises, mais toute la société, y compris les athées". "Les écrivains laïcs comme Alexandre Soljenitsyne et Nadhezda Mandelstam sont peut-être devenus les plus célèbres, mais les thèmes du témoignage et du martyre se retrouvent aussi dans la littérature du goulag et sont universellement reconnus et respectés."

    Bien que souvent considérée comme une époque de vide culturel et spirituel, la domination soviétique produisit de profondes œuvres chrétiennes de prose et de poésie, offrant des réflexions vitales sur une foi résiliente.

    Bien avant les événements de 1917, l'écrivain Dostoïevski avait prévu prophétiquement :

    "Les prédicateurs du matérialisme et de l'athéisme, qui proclament l'autosuffisance de l'homme, préparent des ténèbres et une horreur indescriptibles pour l'humanité sous l'apparence de la rénovation et de la résurrection". "Ils conçoivent d'arranger les choses avec justice, mais ayant répudié le Christ, ils finiront par inonder le monde de sang."

    Le cerveau de la révolution, Vladimir Lénine, avait juré d'émasculer le clergé orthodoxe russe - ces «agents en soutane» qui avaient été utilisés par le tsar pour «adoucir et embellir le sort des opprimés avec de vaines promesses d'un royaume céleste».

    Appeler la religion «l'opium du peuple» était trop bon, avait écrit Lénine en 1909, paraphrasant Karl Marx. C'était plutôt "une sorte de boisson toxique, par laquelle les esclaves du capital noircissent leur figure humaine et leurs aspirations à une vie humaine plus digne".

    Nadhezda Mandelstam, dont le mari poète Osip mourrait dans un camp près de Vladivostok, était hantée par les brutalités anti-cléricales dont elle était témoin à Moscou. Le mot même de Dieu était devenu un «objet de moquerie», rappelait Mandelstam, tandis que les nouveaux possesseurs de la «vérité scientifique» revendiquaient l'autorité divine.

    "Non seulement Dieu, mais la poésie, les idées, l'amour, la pitié et la compassion ont été renversés à la hâte. Nous devions commencer une nouvelle vie sans aucun sens". "La moralité chrétienne - y compris l'ancien commandement" tu ne tueras pas "- était allègrement identifiée à la morale bourgeoise, tout était considéré comme une fiction."

    Un Français, le dominicain Michel Florent, a écrit des dépêches régulières de l'église Notre-Dame de Leningrad, en enregistrant la persécution :

    "Les fidèles viennent encore à l'église, mais il est si triste d'entendre leurs plaintes, de regarder leurs larmes". "Pourquoi Dieu permet-il tout cela? ... Que pouvons-nous faire pour rester fidèles, quand nos familles sont dispersées, celles que nous aimons exilées ou déportées?"

    Des déportés polonais, revenant de «l'anti-espace et de l'anti-temps» des camps de travail, ont admis avoir perdu leur foi. Tandis que certains l'avaient aussi trouvé. Plus de 360 ​​000 Polonais ont été déportés à des milliers de kilomètres à l'est sur des camions à bestiaux entre 1940 et 1941, lorsque l'Armée rouge soviétique a occupé l'est de la Pologne. Ils rapportaient des histoires de vide et de désolation, de conditions où la haine et la suspicion régnaient, et les corps et les esprits pouvaient être écrasés en quelques jours. Peut-on préserver tout lien avec Dieu lorsque chaque arme physique et psychologique était utilisée pour étouffer la voix de Dieu pour toujours?

    Le polonais Gustaw Herling-Grudziński avait été arrêté par la police soviétique du NKVD en tant qu'étudiant et envoyé dans les camps pour espionnage. Son mémoire, publié à l'étranger en 1951 avec une introduction du philosophe Bertrand Russell, décrit comment le travail forcé a été utilisé pour créer un nouvel homme "au-dessous du niveau le plus bas de l'humanité", privé de mémoire, d'identité et de dignité. Les anciens et les malades étaient systématiquement tués par les gardiens du camp.

    "La certitude que personne ne connaîtrait jamais leur mort, ou ne connaîtrait jamais l'endroit où ils avaient été enterrés, était l'une des plus grandes torture des prisonniers ». «Les murs de la caserne étaient couverts de noms de prisonniers griffés dans le plâtre et les amis devaient compléter les données après leur mort en ajoutant une croix et une date.»

    Beaucoup de prisonniers, corrompus par la souffrance, ont perdu toute volonté de prier. Après tout, comment Dieu aurait-il pu créer un monde qui le renierait si radicalement, dans lequel les gens vertueux n'obtiendraient aucune protection divine lorsqu'ils seraient frappés par les puissances du mal?

    Certains des détenus ont continué à vivre une vie religieuse, à jeun, à recevoir les sacrements et à conserver leurs crucifix et leurs chapelets. Walter Ciszek quitta la Russie en 1963 dans le cadre d'un échange d'espions après 15 ans d'emprisonnement et de travaux forcés, faisant le signe de la croix par la fenêtre de l'avion alors qu'il s'envolait de Moscou, les flèches du Kremlin au loin. Ciszek avait été répertorié comme mort depuis 1947, et ses camarades jésuites avaient dit des messes pour son âme. Il était frappé par «l'intemporalité et l'inutilité» qu'il avait éprouvées, mais aussi par le sens de la providence divine. Comme les Israélites de l'Ancien Testament, pleurant en captivité près des rivières de Babylone, des chrétiens comme lui avaient réfléchi aux questions séculaires demandé à Dieu dans les Psaumes 12 et 13, à une époque où "chacun profère des mensonges envers son prochain" et "la bassesse est exaltée parmi les fils des hommes": "Combien de temps, Seigneur, veux-tu m'oublier pour toujours?" Ciszek avait vu les souffrances des chrétiens comme un signe de l'amour de Dieu, comme cela avait été le cas pour leurs précurseurs bibliques. Les chrétiens pouvaient se demander pourquoi Dieu avait permis un tel mal. Mais il y avait eu la persécution auparavant, et l'Eglise avait toujours été soutenue par Dieu.

    "Je me suis rendu compte à quel point les tentatives de l'homme ou du gouvernement pour détruire le royaume de Dieu étaient vaines", "vous pouvez fermer des églises, emprisonner des prêtres et des ministres. même les hommes et les églises se battent entre eux, mais vous ne pouvez pas déraciner la bonne semence ... Qu'est-ce que j'étais, par rapport à la puissance et au pouvoir du gouvernement soviétique? autour de nous, avec tous ses organes de propagande et de persécution, et pourtant, dans la providence de Dieu, nous étions ici - c'était l'endroit qu'il avait choisi pour nous. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Y aurait-il une éthique de l’information ?

    Bernard Plouvier

    3887457441.jpgOn peut ne pas admirer le racisme endogamique ni le capitalisme de spéculation et reconnaître qu’il y eut des Juifs d’exception : le Qohelet, Jésus de Nazareth, Spinoza, le baron Haussmann, Gershwin et Copland, Heifetz, « Solti »-Stern et Janos Starker... On peut également avoir un penchant pour le journaliste et théoricien de l’information que fut Walter Lippmann (en médaillon, mort en 1974), la star de New Republic, du New York Herald Tribune et de Newsweek.

    Dans son livre de 1922 : Public opinion, devenu la référence d’une foule d’éditorialistes et de directeurs de rédaction, Lippmann soutenait que l’opinion publique est bien davantage façonnée par les émotions que par le raisonnement - Gustave Le Bon l’avait écrit un quart de siècle plus tôt !

    De ce livre, on ne retient généralement que le concept de « manufacture of consent », si l’on préfère le formatage en douceur des opinions publiques de tous pays par les media (presse écrite, radio, cinéma, publicité), soit la variante libérale de la propagande politico-sociale des États totalitaires - à l’époque : l’URSS, le kémalisme et le fascisme naissants, l’islam n’étant pas encore sorti de sa torpeur médiévale et le nazisme n’existant qu’à l’état embryonnaire.

    En pratique, selon Lippmann, si les journalistes doivent informer discrètement les ministres et chefs d’État (et nombreux seront les reporters internationaux à servir de sources à Franklin Delano Roosevelt, de 1933 à 1945) de ce qu’ils ont perçu en pays hostile ou concurrent, le vulgum pecus n’a droit qu’aux informations générales, aux potins et aux scandales, agrémentées de schémas-types de pensée, pour orienter sa réaction aux événements.

    En résumé, l’on filtre parmi la foule d’informations, ce qu’il est bon que les électeurs sachent, sans encombrer leur petit esprit de précisions qu’ils n’ont pas à connaître, singulièrement les soubassements économiques de décisions politiques.

    Lippmann parlait de « barrière entre le public et l’information ». Il avait mal choisi son terme : il s’agissait bien plus de tamiser, de cribler, de filtrer, en un mot de désinformer par défaut. Encore faut-il créditer Lippmann, le cynique, d’une forte dose d’honnêteté : il précisait qu’un journaliste ne doit publier que des informations réelles et vérifiées… d’autres n’auront pas cette éthique.

    Comme l’a précisé le Britannique Richard Tawney (in Equality de 1931), l’exemple des USA et de sa presse n’est probablement pas adapté à la vieille Europe des années trente. Aux USA règne alors « une inégalité économique considérable, mais aussi une égalité sociale considérable »… seul le nazisme créera une société égalitaire entre membres du Volk germanique, mais cette notion n’est pas perçue hors du Reich, pas plus qu’elle ne l’est de nos jours par nombre d’historiens.

    En France, durant ce nouvel avant-guerre, l’inégalité sociale est aussi profonde que l’inégalité des jouissances matérielles. De ce fait, l’information y est pure affaire de bourrage de crânes : presse pacifiste et presse belliciste vont s’opposer vigoureusement, surtout à compter de 1936. Sans la moindre vergogne, journalistes français (et britanniques) n’hésiteront pas à multiplier les bobards, tandis que la presse du IIIe Reich ne ment généralement que par omission, les mensonges intentionnels y étant rares ; c’est, d’ailleurs, ce qui frappe le plus l’historien qui rejette tout apriori.

    Par ailleurs, Lippmann, journaliste parfois aventureux dans ses avis et pronostics de politique étrangère, est un partisan convaincu de la régulation de la production économique par les prix du marché et par la publicité, là-encore avec une dose certaine de cynisme : il ne lui paraît pas nécessaire, pour lancer un produit ou un concept, de chercher l’utilité maximale pour la société, mais il est indispensable de produire toujours plus et à meilleur coût, pour obtenir le plein emploi et accroître la richesse nationale.

    Il organise en août 1938, au Musée Social de Paris, un Colloque, où une trentaine d’économistes et d’universitaires débattent du néo-libéralisme, en un moment où l’économie allemande écrase par ses succès à l’exportation les économies des grandes démocraties, les USA ont replongé dans la dépression économique au second semestre de 1937. On y parle de barrières douanières et de libre-échange, d’union monétaire et d’étalon de référence (presque tout le monde vient d’abandonner l’étalon-or), de réglementation de l’économie par les États.

    Au Colloque Lippmann, s’affrontent Jacques Rueff et Ludwig Mises (qui a quitté, en 1934, l’Autriche ruinée pour la Suisse), tous deux partisans de l’étalon-or, mais le premier tolère une certaine planification étatique, repoussée avec horreur par le second, alors partisan du libéralisme intégral, acceptant tout au plus un encadrement du crédit pour limiter les risques d’inflation grave. Tous deux triompheront, après 1945, mais de façon transitoire (Rueff sous la Ve République gaulliste ; Mises aux USA).

    Tout cela n’est-il que pure érudition historique ? Pas vraiment !

    Semble toujours d’actualité, même de façon brûlante, la notion de désinformation du public, liée à une surinformation de détails croustillants, mais dépourvus de réelle importance (comme les tenues de telle femme de président), masquant une véritable sous-information quant aux véritables maîtres du jeu politico-social et au cynisme absolu de leurs choix.

    La théorie de Lippmann triomphe en permanence et de façon antidémocratique, si l’on admet que le droit à l’information est l’un des critères des régimes démocratiques (avec l’isonomia, la méritocratie et la liberté d’expression… toutes notions assez mal en point dans les sociétés occidentales actuelles).

    Quant à la finalité du fonctionnement de l’économie, à l’intérêt d’un minimum de régulation des marchés par d’honnêtes membres du pouvoir exécutif, à l’établissement d’étalons monétaires fiables (à moins que l’on ne se décide à en revenir au clearing, pour commercer avec les pays à l’économie émergente, donc dénués de devises fortes), tout cela est encore et toujours d’actualité.

    Depuis le XVIIIe siècle, l’on n’en finit pas d’opposer le « laissez faire, laissez aller » à la régulation des économies nationales par le pouvoir exécutif. L’expérience globalo-mondialiste, en cours depuis les années 1980, a ruiné nombre de Nations occidentales. Il serait peut-être temps de réfléchir à d’autres voies et d’éduquer le public, manifestement moins sot que ne le croyait Lippmann, avec sa morgue de surdoué.  

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