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Un hiver dans la rue pour des milliers de Français - Journal du jeudi 9 novembre 2017
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Marseille : De jeunes royalistes ouvrent un bistro ouvert aux amis ... Aidons-les !
De jeunes royalistes ouvrent un bistrot ouvert à tous les amis. Aidez-les à réaliser leur projet. Les dons sont les bienvenus. (A partir de 10 euros). Lafautearousseau •
Bonjour à tous !
Afin de mener à bien notre projet d'ouverture d'un bistro à Marseille, nous faisons appel à votre grande générosité, et votre engagement pour notre projet d'implantation et d'enracinement.
A l'heure où les repas industriels sont le lot quotidien des Français, nous vous proposerons ici des produits frais, obtenus grâce à des partenariats avec des producteurs du pays aubagnais.
Chez nous, les bons repas rimeront avec sérénité, échange et partage.
Ce bar à vin sera le vôtre.
Merci pour votre aide précieuse.
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Entretien d’octobre 2017 de la Revue Militant
L’entretien nationaliste en format vidéo numéro 15 pour octobre 2017 de la revue Militant en présence de son rédacteur en chef M. André Gandillon et accompagné de M. Florian Rouanet et de Mlle. Blandine :
Sommaire sectionnable :
– 0:55 – Quelle est l’histoire espagnol chronologiquement ?
– 41:36 – Qu’en est-il aujourd’hui de l’héritage franquiste ?
– 47:58 – Quelle est l’actualité qui frappe l’Espagne ?
– 1:25:06 – Quelle sera son futur national proche ?https://florianrouanet.wordpress.com/2017/10/21/entretien-doctobre-2017-de-la-revue-militant/
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Toulouse - Nomades contre sédentaires par Lionel Rondouin
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ÉCOUTEZ L'ÉMISSION SYNTHÈSE DE CETTE SEMAINE AVEC GILLES COSSON
JEUDI 2 NOVEMBRE "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS. POUR ÉCOUTER CETTE ÉMISSION CLIQUEZ ICI
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Guillaume Lebeau : un flic en colère - Journal du Vendredi 03 Novembre 2017
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Marseille, l’autre scandale de Paris 2024
Un aspect du dossier de la candidature française a suscité peu de commentaires, alors qu’il est consternant. C’est le choix de Marseille pour les épreuves de voile. Brest, Lorient, Le Havre et La Rochelle ont été écartées les unes après les autres par le Comité national olympique du sport français (CNOSF). La décision a été prise en 2015, sur six critères : qualité du plan d’eau, infrastructures de la marina olympique, visibilité pour les spectateurs, hébergement des sportifs, accessibilité et capacité hôtelière. Manque à la liste : le vent. Aussi stupéfiant que cela puisse paraître, il n’a pas été pris en compte pour les épreuves de voile, qui risquent fort de virer à la farce. Les Jeux auront lieu du 2 au 18 août 2024. Facilement accessibles, les données météo de la station Marseille-Corniche pour la période 2012-2017 sont éloquentes. En août, la ville enchaîne les jours de calme plat. La vitesse moyenne du vent y est de 5 nœuds (soit 9,26 km/h), autant dire rien. La probabilité de vent supérieur à 4 beauforts, ce qu’on appelle une « jolie brise », est de 12 % seulement. À Brest à la même période, il y a, sans surprise, deux à trois fois plus de vent : 9 nœuds de moyenne et 29 % de chance d’avoir du 4 beauforts ou au-delà.
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Têtes à clash n°15 : sélection à l’université, Catalogne, les sugar daddies et Laurent Wauquiez
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Zoom - Annie Laurent : La spécialiste de l'Islam
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EMMANUEL MACRON S’EMPARE DE LA LÉGION D’HONNEUR
Le président de la République a donc décidé de réduire drastiquement (c’est l’adjectif employé par Le Figaro du 2 novembre) le nombre de nominations dans la Légion d’honneur, au motif de « revaloriser » notre premier ordre national. En creux, cela signifierait donc qu’il serait dévalorisé, que nombre de ses membres ne seraient pas dignes d’en faire partie. Et c’est vrai que lorsqu’on voit un Weinstein décoré du prestigieux ruban rouge – sans pour autant être membre de l’ordre, car étranger -, on peut à juste titre se poser des questions.
La décision d’Emmanuel Macron arrive donc à point nommé et ne manquera pas d’être approuvée par une majorité de Français. Il suffit de consulter le questionnaire – qui n’est pas un sondage mais constitue cependant un indicateur – réalisé par Le Figaro sur ce sujet : sur plus de 57.000 lecteurs, 98 % pensent que la décoration est accordée trop facilement. On fera remarquer que les nominations contestables aux yeux du public sont le plus souvent le seul fait du prince. Mais il est vrai que nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes ! Weinstein n’a certainement pas fait l’objet d’un dossier longuement constitué par d’obscurs mais néanmoins consciencieux fonctionnaires…
Il est de bon ton de dire que tout le monde a la Légion d’honneur. Tout le monde ? Environ 93.000 Français en sont décorés aujourd’hui, contre plus de 320.000 en 1962, à une époque où la France comptait moins de 50 millions d’habitants. Mais il est vrai, aussi, que l’on sortait d’une longue période de conflits. Moins de 100.000 légionnaires à ce jour : est-ce donc trop pour un pays de près de 67 millions d’habitants ? Emmanuel Macron considère-t-il que cette France aux mille talents, nous dit-on, ne recèlerait pas, chaque année, au moins quelques nouveaux milliers de Français à distinguer pour leurs services éminents ? Moins d’un Français sur 700 soit 0,13 % de la population, appartient à cette sorte de noblesse du mérite, telle que l’avait voulue Napoléon Bonaparte, son fondateur. À titre de comparaison, en 1789, la noblesse représentait environ 1,5 % de la population française. Autre comparaison : la Grande-Bretagne compte environ 100.000 chevaliers et dames de l’Empire britannique, dont une majorité de citoyens du Royaume-Uni.
Ainsi, Emmanuel Macron veut revaloriser la Légion d’honneur. Mais il répond à une question qualitative par une réponse quantitative. C’est pour le moins curieux, avouons-le.
On nous explique, par ailleurs, pour défendre cette réforme, que « pour limiter l’entre-soi, les ministres ne pourront pas proposer plus de 600 personnes à décorer ». Quel paradoxe ! L’entre-soi risque fort de devenir tout simplement une sorte d’« entre eux » puisque le « ticket d’entrée » sera plus difficile à obtenir, si l’on peut s’exprimer ainsi – car on ne demande pas la Légion d’honneur, faut-il le rappeler ? Il est évident qu’en réduisant « drastiquement » le nombre de récipiendaires, l’on va accroître mécaniquement le fait du prince.
La Légion d’honneur n’est pas un « témoin d’usure », dit-on, un peu méprisant, dans l’entourage du Président. Autrefois, on disait plus élégamment blanchir sous le harnois pour ces vieux serviteurs de l’État qui recevaient la croix en ultime récompense. Je dis autrefois, c’est-à-dire déjà dans les premiers temps d’existence de l’ordre. Alors prétendre, comme l’affirme Christophe Castaner, que l’enjeu de cette réforme vise à « retrouver les valeurs initiales » de la Légion d’honneur est peut-être un peu présomptueux.
« La cordée républicaine doit irriguer toute la société », souligne l’Élysée dans une métaphore, pour le moins curieuse, que l’on croirait avoir été rédigée par un potache laborieux et qui mériterait de figurer dans le recueil de perles de Jean-Charles. Mais derrière ce charabia se cache toute la vision macronienne de la société. D’un côté, une haute aristocratie éclairée – ou supposée l’être – très restreinte en nombre, et d’un autre côté, un vaste peuple d’ilotes, « ceux qui ne sont rien ».
L’ordre de Saint-Louis, au ruban rouge, était largement distribué sous l’Ancien Régime. À la différence de l’ordre du Saint-Esprit, réservé à la haute noblesse. Emmanuel Macron veut-il transformer la Légion d’honneur en ordre du Saint-Esprit ?
http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-sempare-de-legion-dhonneur/