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divers - Page 339

  • Le site de Radio Libertés fait peau neuve

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     Prochaine émission Synthèse  : jeudi à 18 h

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  • Eric Zemmour célèbre « le bonheur des nations homogènes » à l’Est de l’Europe

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    « La République tchèque vient après l’Autriche qui vient après la Pologne, qui vient après la Slovaquie, qui vient après la Hongrie », a égrené Eric Zemmour ce matin sur RTL, analysant le nouveau succès électoral des « populistes ». Partout à l’Est en effet, les mêmes causes produisent les mêmes effets :

    « Mêmes élections qui tournent autour de la question migratoire et de l’islam. Même victoire d’une droite qui les rejette sans état d’âme. Même rapprochement électoral avec une extrême droite qui fait fi de tous les tabous issus de la Seconde Guerre mondiale. Même bras de fer avec la Commission de Bruxelles qui dénonce les atteintes à l’état de droit. » Mais aussi « même mépris des Etats européens contre les populistes. Et mêmes leçons de morale des dirigeants français et allemands. »

    Mais qui sont-ils vraiment, ces peuples qui votent comme bon leur semble ? En fait, « ces peuples rejettent un libéralisme qui serait obligatoirement libertaire comme il l’est chez nous depuis Mai 68. Ils refusent aussi des institutions européennes qui leur imposeraient un quota de migrants ou le mariage gay » :

    « Les joies de la diversité qui font le bonheur de la France, de l’Allemagne et de l’Angleterre ne leur font nulle envie. Ils ne veulent ni des mosquées, ni du djihad. »

    Et puis, poursuit Eric Zemmour, qui a de la mémoire et sait que ces pays sont tous issus de l’empire des Habsbourg, « l’histoire [aussi] les rassemble » et les a conduits à vouloir retrouver

    « le bonheur des nations homogènes où la confiance règne parce qu’on partage la même culture et la même histoire »

    Or leur histoire, justement, a longtemps croisé la route de l’islam, raconte Eric Zemmour :

    « La Hongrie a été occupé trois siècles par l’empire ottoman. Vienne a subi deux sièges, le dernier remonte à 1683. Alors, c’est une troupe européenne dirigée par un général polonais qui repoussa l’envahisseur musulman. Le roi de France, Louis XIV, ne leva pas le petit doigt. Trois siècles… c’était hier. »

    https://fr.novopress.info/208100/eric-zemmour-celebre-le-bonheur-des-nations-homogenes-a-lest-de-leurope/
  • EUROPE 1, LES FAKE NEWS, C’EST NATUREL

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    On y avait pourtant cru. Frédéric Schlesinger, fraîchement rapatrié sanitaire des terres arides de Radio France, enfin revenu au bercail douillet de la rue François Ier, cajolé par Arnaud Ier (fils de Jean-Luc Ier) qui vint à lui puisqu’il manqua d’y venir lui-même, Frédo-la-Débrouille, donc, allait remettre Europe 1 d’équerre. Compas à la main, il allait tracer les lignes directrices de cette nouvelle radio et on verrait ce qu’on verrait.

    Pour gérer les gens des couloirs, il fallait un bon gars, un gars qui sache leur parler, leur servir du « Coco, tu vois… » sans sonner faux. Ce fut évidemment l’éternel Jean Beghin qui, guitare reléguée au placard, suivit une nouvelle fois son mentor. Décidément, deux fines lames.

    Et puis, semaine dernière, par une toute petite anecdote de rien du tout, on a pu voir ce qu’était devenue la rédac.

    Comme ça, un beau matin, Europe 1 a tweeté cette immondice :

    Comme ça, un beau matin, la rédac’ d’André Arnaud, la rédac’ de Jean Gorini, la rédac’ de Jacques Paoli et de Maurice Siegel, ce temple de l’inventivité est devenu le temple de l’invention, une sorte de Pravda des temps postmodernes.

    Comme ça, un beau matin, sous cette nouvelle direction qui allait nous montrer comment la radio se fait, on découvrait qu’ici aussi le mensonge se nourrissait de l’inculture.

    Cette horreur est d’autant plus déplorable qu’il suffisait aux « journalistes » d’Europe 1 de consulter… le site Web d’Europe 1 (!) pour découvrir dans un portrait de Logan N. publié la veille que :

    « En 2014, le jeune homme se tourne donc vers l’Action française provençale, (…). mais trouve le mouvement “trop politique” et “trop consensuel”. L’aventure dure un an et demi. »

    Au temps pour « un attentat fomenté par l’AF »…

    Je lis que l’Action française portera plainte pour diffamation. C’est bien, mais peu importe, finalement, car si Europe 1 se voyait condamnée, l’amende lui coûterait l’équivalent d’un petit noir au Café Mode. Pas de quoi fouetter un chat. Et, d’ailleurs, ne peut-on se moquer tranquillement de ces gens ? Déjà, ils sont de droite ; pouah ! Ensuite, ils sont un peu roycos sur les bords ; double pouah ! Enfin, ils sont provençaux ! Si ça se trouve, ils ont même l’accent et jouent à la pétanque ! Triple pouah ! vous dis-je.

    Si Schles lisait un peu – oh, pas grand-chose, simplement Harry Potter, ne soyons pas trop ambitieux -, il saurait qu’avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités. Avec l’immense privilège de diriger ce monument historique qu’est Europe 1 vient la responsabilité de l’honnêteté intellectuelle et peut-être, soyons fous, d’un peu de bagage culturel.

    En attendant, les Fake News, c’est naturel.

    http://www.bvoltaire.fr/europe-1-fake-news-cest-naturel/

  • La semaine Politique #5 avec Bérénice Levet : SEXE, FRIC ET POLITIQUE

  • Imperium : roman de Christian Kracht

    Par Robert Steuckers

    1382357855.jpgEcrivain suisse, journaliste en Allemagne, grand voyageur, en Asie surtout, Christian Kracht a aussi escaladé le Kilimandjaro. Imperium est son quatrième roman. Il a provoqué le scandale car il a heurté la sensibilité des bien-pensants. Certes, tous n’ont pas suivi les mots d’ordre des zélotes du « politiquement correct ». Loin s’en faut. Mais la rage d’un journaliste en particulier, un certain Georg Diez, a sorti du placard toute l’habituelle litanie de reproches : proximité avec la « nouvelle droite », satanisme, similitude avec Céline, racisme (évidemment !), hostilité à la démocratie, totalitarisme, antimodernisme, etc. Cette recension acerbe du Spiegel, ridicule dans ses exagérations, n’a pas empêché Kracht de recevoir un prix du canton de Berne et le Prix Wilhelm Raabe en 2012, immédiatement après la parution du roman.

    L’intrigue se passe en Nouvelle-Guinée, ancienne colonie allemande d’avant le Traité de Versailles. Le héros August Engelhardt est un idéaliste, typiquement allemand. Il veut faire fortune en devenant planteur dans cette colonie lointaine. Il découvre une tribu indigène qui ne se nourrit que de noix de coco. Elle est pacifique. Elle correspond à ses idéaux : sur ce modèle exotique, Engelhardt veut fonder une nouvelle religion végétarienne et nudiste, jeter les bases d’un « nouveau Reich » écolo-végétarien qui doit évidemment inspirer le monde entier. En fin de compte, le projet vire à la catastrophe : les végétariens deviennent cannibales, les idéalistes deviennent antisémites, les ascètes se muent en scrofuleux.

    Engelhardt, un assistant en pharmacie qui a réellement existé et n’est donc pas simplement une figure de fiction issue de l’imagination de Kracht, était l’un de ces innombrables Lebensreformer allemands (un « réformateur de la vie ») qui annonçaient, avant la première guerre mondiale, les idéaux qui seront ceux des hippies, cannabis en moins. Les Lebensreformer tentaient d’échapper au service militaire et estimaient que l’Allemagne de Guillaume II était trop technique, trop moderne et trop ennuyeuse. Dans la foulée de ce refus, très fréquent à la Belle Epoque, Engelhardt a réellement fondé un paganisme farfelu, le « cocovorisme », religion solaire et naturiste d’origine américaine, gérée par un « Ordre solaire » et par les principes d’un communisme primordial. Le soleil étant la source de toute vie, il convenait de ne pas se vêtir pour laisser entrer dans le corps et dans l’esprit l’énergie de l’astre. S’exposer nu aux rayons du soleil et consommer seulement des noix de coco permet d’atteindre le divin et d’accéder à l’immortalité (« Le cocovorisme nudiste est la volonté de Dieu. La pure diète de coco rend immortel et unit à Dieu » - « Le cocovore reçoit tout directement des mains de son Dieu, le Soleil au cœur bon »). Hélas, la noix de coco n’offre pas suffisamment de force au corps et Engelhardt, miné par la lèpre, périra misérablement sur l’île de Kabakon, en Nouvelle-Guinée en 1919. Engelhardt n’eut que quelques rares disciples, ce qui ne l’empêcha pas de rêver à l’instauration d’un « Empire international et tropical du fructivorisme » qui se serait étendu aux îles du Pacifique, à l’Asie du Sud-Est, à l’Amérique du Sud et à l’Afrique équatoriale.

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    Engelhardt en Nouvelle-Guinée

    L’Allemagne wilhelminienne était promise à un bel avenir. Le siècle aurait parfaitement pu devenir le « siècle allemand » si l’horrible tragédie de la première guerre mondiale n’avait pas freiné brutalement le cours naturel des choses. Kracht joue ici la carte de l’ironie. Imaginons une société pareille à celle rêvée par Engelhardt. Idyllique au début de sa fondation, elle voit se généraliser la suspicion, surtout à cause de l’« amour libre », puis se déclencher une cascade d’inimitiés féroces. L’Engelhardt du roman de Kracht passe de l’idéalisme à la brutalité sans fard des indigènes.

    Le roman, d’une part, la vie réelle d’Engelhardt, d’autre part, appellent des réflexions politico-philosophiques précises :

    • En redécouvrant certains « paganismes » propagés par les Lebensreformer, on peut comprendre le rejet de ces bricolages idéologico-mythologiques par bon nombre de têtes pensantes d’après 1918, même non chrétiennes. Dans le même ordre d’idée, on comprendra aussi les positions successives de Julius Evola dans Impérialisme païen puis dans Le malentendu du nouveau paganisme.
    • Le propos de Kracht est de fustiger les tendances actuelles au végétarisme, à un rousseauisme de bazar qui demeurent des idéologèmes de la pensée dominante contemporaine. Kracht, dans son roman et contrairement au destin finalement très malheureux d’Engelhardt, démontre que cet hippisme irénique avant la lettre peut se muer en son contraire sous la pression du réel : c’est l’hétérotélie, soit l’obtention d’un résultat très différent de ce qui était escompté au départ (voir le politologue Jules Monnerot). Les rêves trop éthérés finissent dans la déchéance, les pathologies mutilantes, les pourrissements. Ou dans l’horreur politique.

    L’utopie d’Engelhardt, telle que moquée dans le roman de Kracht, ne mène à rien, sinon aux quolibets de ceux qui ne l’ont jamais partagée ou au désintérêt des générations futures. Ce sont justement ces quolibets, mis en exergue, et ce désintérêt qui ont fâché les pourfendeurs bruyants du roman de Christian Kracht. L’utopie pré-hippy d’Engelhardt, avec son végétarisme irénique et son sexualisme nudiste, recèle des idéologèmes diffus de notre propre utopie dominante, de type libéral ou gauchiste. Moquer ces idéologèmes est donc un crime de lèse-correction-politique, que ne peut s’empêcher de fustiger un journaliste du Spiegel,chien de garde de l’utopie hippy-festiviste. Qu’on en juge par cette citation : « Engelhardt redevient enfant, Rex Solus. Végétatif et simplet, sans se souvenir de rien, sans perspective, il ne vit plus que dans le présent, reçoit de temps à autre une visite, parle en délirant, et les visiteurs s’en vont et rient de lui ; finalement, il devient l’attraction des voyageurs dans les Mers du Sud ; on vient le voir comme on vient regarder un animal sauvage au zoo ». Notre modernité tardive, ou postmodernité, n’est-elle pas ce pur présentisme, amnésique et sans projets, consécutifs d’un idéalisme déréalisant ?

    Kracht entrecoupe la description du naufrage de l’utopie d’Engelhardt de visites d’auteurs, de peintres, d’artistes, emblématiques de l’époque, renouant en quelque sorte avec le style de La montagne magique de Thomas Mann.

    Un roman donc qui a fait grincer des dents un chien de garde du système, particulièrement virulent, mais qui a finalement connu un succès retentissant. Comme quoi, ces chiens de garde, on les écoute de moins en moins… Aussi peu que les idéalistes hippies à la Engelhardt. Heureux augure ? Qui plus est, un roman dont on fera un film.

    Et, au fond, en le lisant, je n’ai découvert aucune trace d’extrême-droitisme, de racisme, de satanisme. Rien que du cocovorisme.

    Christian Kracht, Imperium, Fischer Taschenbuch, n°18.535, Frankfurt am Main, 2015.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Polémia organise son 3ème “forum de la dissidence”

    La Fondation Polémiathink tank dirigé par l’énarque et ancien député européen Jean-Yves Le Gallou, organise le 18 novembre prochain à Paris son 3ème “forum de la dissidence” dont le titre est aussi direct qu’un uppercut : “Face à Macron : une bonne droite !”.

    Sortir la droite de l’anesthésie dans laquelle elle se trouve plongée et poser les bases d’une refondation idéologique, telle est le programme du forum organisé par Polémia. Parmi les invités, dont la liste n’est pas exhaustive, l’on remarque la présence de Jacques de Guillebon (magazine L’Incorrect), l’entrepreneur et homme de presse Charles Beigbeder, mais aussi Bruno Mégret, Samuel Lafont, Pierre Cassen (Riposte Laïque), Jean-David Cattin (Les Identitaires) ou François Bousquet (revue Éléments).

    Pour en savoir plus : polemia.com

     

    3e forum de la Dissidence le 18/11/2017 : face à Macron, une bonne Droite ! 
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  • Elisabeth Lévy publie un nouvel ouvrage détonant : Les Rien-Pensants

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    Elisabeth-Lévy-Rien-Pensants-228x350.jpgOn ne présente plus Elisabeth Lévy, la directrice de la rédaction du magazine Causeur, l’auteur d’essais comme Les Maîtres censeurs et La Gauche face au réelSon nouveau livre, publié aux éditions du Cerf, va encore faire jaser. Rien que le titre : Les Riens-Pensants, induit que les « maîtres censeurs », en plus de censurer la pensée des autres, s’abstiennent de toute réflexion personnelle. En voici la présentation de l’éditeur.

    « Mais que se passe-t-il au pays de Descartes et de Voltaire ? Pourquoi, sous couvert de démocratie, la liberté d’expression s’amenuise-t-elle toujours plus ? À quelle étrange inversion assistons-nous quand ceux qui dénoncent l’islamisme et le néo-antisémitisme sont accusés d’attiser la haine ? Par quel retournement les féministes et autres héritiers de 1968 réclament-ils sans cesse plus de police des moeurs et de la pensée, et plus de sanctions ?

    Les Rien-pensants se sont substitués aux Maîtres censeurs, pointe Élisabeth Lévy quinze ans après son grand livre manifeste. Partout ils veulent interdire qu’on voie ce qu’on voit. Mais de la béatification de Taubira à la diabolisation de Zemmour, de l’exaltation du mariage pour tous à l’interdiction du racolage, de l’exonération des djihadistes à la stigmatisation du populo, de la transparence à la surveillance, se moquer des inventions langagières et politiques des nouveaux modernes est devenu un devoir citoyen. Surtout qu’au prétexte de vouloir notre bien, ils mènent une guerre sans merci contre tout ce qui nous rattache au passé.

    Voici donc la chronique ironique et énervée de la bataille qui fait rage entre les fluides et les lourdauds, les saute-frontières et les pieds dans la glaise. Un essai décapant, dans un style chahuteur. »

    https://fr.novopress.info/