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divers - Page 332

  • Le jour anniversaire de la loi de 1905 portant séparation de l'Église et de l'État, 3 présidents à l'église

    6a00d83451619c69e201bb09dea787970d-250wi.jpgC'est le miracle de Johnny : 3 Présidents de la République (Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron) étaient réunis aujourd'hui dans l'église de La Madeleine, écoutant le vicaire de l'archidiocèse de Paris, Mgr Benoist de Sinety.

    Jean-Luc Mélenchon ne s'en est pas remis. Dans un post publié vendredi soir sur Facebook, il a fustigé la présence du chef de l'Etat à cette cérémonie religieuse à laquelle ont également participé François Hollande et Nicolas Sarkozy :

    "Samedi, jour anniversaire de la loi de 1905 sur la laïcité de l'Etat, le président de la République, chanoine de Latran, participe à une messe dans l'église de la Madeleine, monument religieux contre-républicain, où la prostituée de l'évangile implore le pardon du Christ". "En face, l'Assemblée nationale. Les rues qui mènent à ce bâtiment portent les noms des avocats de Louis XVI et Marie-Antoinette". "On voit ici ce que vaut la laïcité républicaine de certains".

    Lors de cette cérémonie, qui n'était pas une messe, un texte de sainte Mère Teresa a été lu :

    La vie est une chance, saisis-la
    La vie est une beauté, admire-la
    La vie est béatitude, savoure-la
    La vie est un rêve, fais-en une réalité
    La vie est un défi, fais-lui face
    La vie est un devoir, accomplis-le
    La vie est un jeu, joue-le
    La vie est précieuse, prends-en soin
    La vie est une richesse, conserve-la
    La vie est amour, jouis-en
    La vie est un mystère, perce-le
    La vie est tristesse, surmonte-la
    La vie est un hymne, chante-le
    La vie est tragédie, prends-la à bras le corps, 
    La vie est aventure, ose-la
    La vie est bonheur, mérite-la
    La vie est la VIE, défends-la.

    Comme le disait Mère Térésa en recevant son prix Nobel de la Paix :

    "Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ?"

    Dans son homélie, Mgr Benoist de Sinety a cité la chanson «Une poignée de terre» glorifiant l'amour «donné aux hommes».

    «En ce jour où une foule immense communie à la même tristesse, voici que ce refrain chanté par un jeune homme au début des années 60 peut retentir de nouveau». «En entendant la nouvelle de sa mort, beaucoup ont été saisis de chagrin, d'angoisse, de détresse : ainsi celui qui avait accompagné tant de moments heureux ou douloureux de nos existences ne chanterait plus, sa voix s'est éteinte».

    «A la différence de beaucoup d'entre nous, Jean-Philippe Smet n'a peut-être pas reçu dans les premiers instants de son existence cet amour qui est dû pourtant à toute vie naissante».

    Et le vicaire général du diocèse de Paris de citer des confidences de Johnny, baptisé il y a 74 ans, à des journalistes l'interrogeant sur sa foi :

    «On peut me faire ce qu'on voudra, je resterai chrétien. Je suis sûr que Jésus, lui, ne m'en veut pas».

    «La vie de Johnny Hallyday, parce qu'elle a manifesté l'amour, y compris dans ses pauvretés et dans ses manques, nous invite à lever les yeux vers celui qui en est la source et l'accomplissement». «Comme Jean-Philippe, devenu Johnny Hallyday, nous sommes tous appelés à laisser percer en nous cette lumière divine qui fait de nous des icônes de l'amour de Dieu plutôt que des idoles dont la vie s'épuise».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Où Éric Zemmour évoque « La mort de Hallyday et d'Ormesson, comme Cocteau et Piaf »

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    BILLET - La mort de Jean d'Ormesson a précédé de quelques heures celle de Johnny Hallyday. Deux monstres sacrés de notre époque dont le décès concomitant en rappelle d'autres. Ce sont, en octobre 1963,  ceux de Piaf et de Cocteau (dans l'ordre) que Lafautearousseau avait aussi rapprochés, quelques heures plus tôt, de l'événement que tous les médias célèbrent en ce moment. A l'envi. Comme toujours, quelques mots brefs et lucides, suffisent à Eric Zemmour [RTL 7.12] pour caractériser les illustres disparus, leur époque et les évolutions intervenues au fil des cinquante et quelques dernières années ...  LFAR 

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge

    L'Histoire bégaie. Il y a plus de cinquante ans, le 11 octobre 1963, Jean Cocteau et Edith Piaf mouraient à quelques heures d'intervalle. Le poète et la chanteuse, l'homme des salons et la femme des rues, le créateur mondain et l'artiste populaire. C'était la France des années 40 et 50 (...) qui disparaissait avec eux. Tout recommence avec les décès de Jean d'Ormesson et de Johnny Hallyday. L'écrivain et le chanteur, le fils de la haute et celui des faubourgs, l'homme qui murmurait à l'oreille des présidents et celui qui beuglait dans des stades.
    C'est la France des années 60-70 qui faisait des heures sup'. Ceux qui n'avaient pas fait la guerre et ceux qui étaient nés pendant la guerre. D'Ormesson, c'était Françoise Sagan au masculin ; Johnny, c'était Elvis Presley en tricolore.

    Les deux hommes étaient des inventions de la télévision. S’ils étaient de magnifiques têtes de gondole médiatiques, c'est qu'ils appartenaient à une époque où les êtres n'avaient pas encore été entièrement façonnés par l'écran-roi : le livre pour d'Ormesson, la salle de concert pour Johnny. Mais Johnny n'avait plus envie d'avoir envie. Tandis qu'on croit entendre la voix fluette de « Jean d'O s'égosiller » : « Mourir en même temps que Johnny, mais c'est épatant ! »  

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Bistro Libertés avec Laurent Dandrieu rédacteur en chef culture à Valeurs Actuelles

  • L’IMMORTEL ET LE ROCKEUR S’EN SONT ALLES MAIS LA LECTURE A TREPASSE…

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Le jour même où le plus célèbre de nos académiciens quittait le monde des vivants, on annonçait, comme en écho à cette ultime pirouette de notre facétieux aristocrate, que la France tutoyait le peloton de queue dans le classement des écoliers européens pour la lecture.

    Promis, juré, craché, le ministre de l’éducation nationale va « prendre le taureau par les cornes ». Acceptons-en l’augure, car « la France, pays des armes et des lois » de notre bon Joachim Du Bellay n’est plus qu’un lointain souvenir….

    Le lendemain de l’annonce de la disparition de Jean d’Ormesson, la France était à nouveau saisie par le deuil : notre « rockeur » national venait de mourir des suites d’une « longue maladie » comme ils disent, dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 décembre dans sa maison familiale de Marne la Coquette. A quelques lieues de distance et à quelques heures d’intervalle, deux gloires nationales quittaient la scène de la comédie humaine.

    Comme toujours, Macron n’utilise pas les bons mots

    En effet, le Président de la République a qualifié « de héros » Johnny Hallyday le mercredi 6 décembre depuis Alger où il se trouvait en visite, avant de rejoindre le Qatar, un autre pays « ami » de la France. Non, notre Johnny national, cette immense vedette, n’est pas un héros, c’est un monstre sacré du « showbiz », « l’idole des jeunes et des moins jeunes », un talentueux « rockeur» qui a électrisé les foules pendant plusieurs décennies. Et bien souvent nous fredonnons une ou deux de ses chansons qui ont marqué notre temps.

    Mais un héros, c’est un Darnand, celui de 1940, pas de 1943, qui ramène sur son dos, depuis les lignes ennemies, le corps de son officier, c’est un passant qui sauve de la noyade un inconnu ou un pompier qui, se jetant dans les flammes pour en retirer une personne, fait honneur à sa devise, « sauver ou périr ». Emmanuel Macron cultive l’outrance verbale, comme le prouve, coïncidence, sa brutale analyse délivrée aussi à Alger, lorsqu’il était candidat à la fonction présidentielle, qualifiant la colonisation française de « crime contre l’humanité ». Comme quoi des études très supérieures ne donnent pas forcément un bon brevet en sémantique.

    « Tout ce qui est excessif est insignifiant »

    Certains ont même évoqué comme sépulture pour Johnny, carrément, le…Panthéon ! Qu’un hommage national soit rendu à ce « gratte guitare » de génie, à ce géant de la scène, soit. Mais là encore, sachons mesure et raison garder. Et le signataire de ce court papier est d’autant plus à l’aise pour l’écrire qu’il se trouve qu’il était jadis, il y a longtemps, au siècle dernier, en 1965, dans la même caserne d’Offenbourg (FFA) que le sergent Smet du 43 ème RBIma.

    Et je me souviens d’une folle soirée où, sur le plateau des couleurs, Johnny et Sylvie, hissés sur un châssis de VTT ou d’AMX, je ne sais plus, chantaient en duo devant un public fraternellement mêlé d’Allemands et de Français, de jeunes appelés et de cadres de carrière, képis ou bérets en bataille, bousculés par l’ardeur des spectateurs.

    C’est, je l’avoue, un souvenir inoubliable. Et, avec la mort du célèbre chanteur, avec la disparition du soldat Smet qui gagna ses galons de sergent, c’est aussi, pour nous ses contemporains qui partagions les mêmes chambrées, les mêmes réfectoires, un peu à notre propre effacement auquel nous assistons. Français d’origine belge, - c’est presque pareil ! -, populaire, adoré d’un public bien « franchouillard », Johnny ne quittera jamais nos mémoires.

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  • Paris mardi 12 décembre, Charles de Meyer aux Mardis de Politique magazine, une conférence à ne pas rater ..

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    Rendez-vous à partir de 19 h 00 - Conférence à 19 h 30 précises
    Participation aux frais : 10 euros -  Etudiants et chômeurs : 5 euros

    Salle Messiaen, 3 rue de la Trinité  Paris 9° - Métro La Trinité, Saint-Lazare

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    Renseignements : Politique magazine, 1 rue de Courcelles Paris 8° - T. 01 42 57 43 22