« La Monarchie est-elle de gauche ? » : cette question m’a été posée il y a peu par un interlocuteur inquiet d’entendre le vieux royaliste que je suis parler de justice sociale, et il croyait y discerner une dérive gauchiste qui, je le garantis ici une fois de plus, n’existe pas, ni en théorie ni en pratique. Mais cette question mérite néanmoins réponse et nécessite quelques rappels pour éviter tout malentendu. Avant toute chose, rappelons que les engagements royalistes n’engagent pas, strictement, la Monarchie elle-même, cette dernière étant le régime à atteindre et dont les applications concrètes dépendent aussi, au-delà des fondements et des valeurs qu’elle incarne, du moment et des hommes.
France et politique française - Page 1073
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La Monarchie est-elle de gauche ?
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4ème Vague sous forme de Guerre civile : le piège vicieux des covidistes !
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Congrès du Rassemblement National : Jordan Bardella devient le n°2 du parti
A l’occasion de son congrès à Perpignan, le Rassemblement National a renouvelé ses instances.
Les nominations au Bureau National traduisent une forte influence du clan Hénin-Beaumont-Fréjus (Steeve Briois, Bruno Bilde, David Rachline) : Philippe Vardon n’est pas renouvelé au BN ni Sophie Robert (proche de l’Issep de Marion Maréchal), ni Paul-Henry Hansen-Catta (pro-chasse). Julien Odoul est promu porte-parole.
Jordan Bardella, 25 ans, a été désigné premier vice-président du Rassemblement national, ce qui le portera à remplacer Marine Le Pen à la tête du parti pendant la campagne présidentielle. Pour la petite histoire, Jordan Bardella vit avec Nolwenn Olivier, fille de Marine-Caroline Le Pen (sœur de Marine, et donc petite-fille de Jean-Marie Le Pen) et de Philippe Olivier (conseiller spécial de Marine).
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Impasse du Rassemblement national
Vincent Trémolet de Villers
Jusqu’ici, le Rassemblement national était le parti roi du premier tour. La liturgie était rodée : résultats spectaculaires, visages déconfits des adversaires, stupeur, tremblements et République en danger. Suivaient la quinzaine antifasciste, ce mauvais théâtre dénoncé par Lionel Jospin, puis l’échec au second tour du candidat du RN. Aux élections régionales, les électeurs de Marine Le Pen se sont privés de ce maigre plaisir. Cette fois, la baudruche enfla si fort qu’elle creva. Depuis des semaines, le travail conjugué des sondeurs, des ministres, de la sphère médiatique plaçait le RN au sommet mais la vérité des urnes a rappelé une réalité brutale: c’est une force politique aussi puissante (elle oscille autour de 20 %) que stérile (elle échoue systématiquement à devenir une proposition majoritaire).
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L’arrêt du Conseil d’État concernant la dissolution de Génération Identitaire est tombé !
03/07/2021 – FRANCE (NOVOpress)
L’arrêt du Conseil d’État concernant la dissolution de Génération Identitaire est tombé.Voici la réaction de Thaïs d’Escufon :
La décision prise en Conseil des Ministres au mois de mars 2021 est confirmée et DÉFINITIVE.
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La vie politique reprend…, par Yves Morel.
Plus que jamais sous les auspices du jeunisme et du conformisme moral
La vie politique, suspendue par la crise sanitaire (non encore terminée, d’ailleurs), reprend. Voilà ce dont se réjouissent nos journalistes. Devons-nous les imiter ? On peut en douter. Car qu’est-ce qui va reprendre, en définitive ? La même entropie, le même chancre qui nous ronge depuis trop longtemps. Et aussi les mêmes tares, dont la moindre n’est pas le conformisme intellectuel et moral qui nous gouverne.
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Le Samedi Politique avec Jean Messiha et Nicolas Vidal – Sortir du piège à Macron
Les dernières élections ont été l’occasion de délégitimer l’intégralité de l’échiquier politique. Par une abstention historique, les Français ont clairement signifié qu’une large partie d’entre eux ne voulaient plus participer à ce qu’ils considèrent être une mascarade. Si le parti présidentiel d’Emmanuel Macron est sans doute la formation qui a payé le plus lourd revers du scrutin, le Rassemblement National, 1er mouvement d’opposition, n’a pas brillé.
De quoi bouleverser les projections pour 2022 ? -
Quand la Constitution permet à des petits personnages d’exercer leur toute-puissance…, par Natacha Polony.
S’il faut énumérer les causes du dégoût (le mot est celui qui ressort des enquêtes d’opinion) des Français à l’égard de la politique, leur effarement devant l’inconséquence de ceux qu’on leur a présentés comme flottant largement au-dessus de leurs pauvres existences n’en est pas la moindre.
© Hannah AssoulineNourrir une vision cohérente de l’état présent du pays et de ce vers quoi on veut l’emmener à échelle de dix et même de vingt ans est le seul programme qui vaille, estime Natacha Polony.
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Libération effaré par la menace d’un terrorisme d’ultra-droite
Louons ici la sollicitude de Libération qui alerte ses lecteurs sur la menace d’un terrorisme d’extrême-droite. À intervalles réguliers, la vigie du journal croit apercevoir une troupe qui s’avance, et puis non. Fausse alerte.
Cette fois-ci, le quotidien de gauche tient une piste : le loup. « Terrorisme d’ultra droite : la menace qui avance à pas de loups ». En tant que « Petit Chaperon rouge » de la sphère médiatique, la rédaction tremble de tous ses membres.
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ETAT DE DROIT OU ETAT SOUVERAIN ?
L’évolution de la politique vers un dilemme logique ou une impasse dans les faits est troublante. A la belle époque de la guerre froide, les idées étaient claires et confortablement simplistes : il y avait d’un côté des Etats totalitaires dont les plus puissants étaient souverains, mais où le droit des personnes n’existait pas, et de l’autre des démocraties libérales au sein d’Etats souverains respectueux des libertés individuelles. Bien sûr, il y avait des imperfections. Il n’était pas sûr que la souveraineté juridique de ces démocraties correspondît à une réelle capacité de la défendre militairement. Il y avait aussi des situations intermédiaires avec des Etats non totalitaires mais où la protection juridique des personnes était limitée soit par une dictature militaire, soit en raison de la pression culturelle, notamment religieuse.