La France politique, sauf imprévu, semble se diriger en toute normalité vers la réélection de l’occupant de l’Elysée puis sans doute de sa majorité En Marche – ou quelque chose d’équivalent. C’est ce que disent les sondages en tout cas.
Plus rien d’autre n’existe. Le bilan d’un quinquennat, le pire de l’histoire de la Ve République, a disparu des écrans radars: dette publique à 120%, chômage monstrueux (4 à 6 millions), pauvreté, vertigineux effondrement scolaire, explosion de l’insécurité, crise migratoire, suspension des libertés publiques, Gilets jaunes, un an de gestion chaotique de l’épidémie, etc. Peu importe désormais.
France et politique française - Page 1074
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L’effarante bêtise d’un système, par Maxime Tandonnet
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CE QUE LA DROITE A FAIT À LA
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I-Média – CNews, Europe 1 : bataille pour la liberté d’expression
Les journalistes ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnait ! Patrick Cohen, censeur assumé, dénonce le rapprochement entre CNews et Europe 1 dans un stupéfiant numéro d’enfumage.
Pendant ce temps-là, de nombreux médias attaquent frontalement la rédaction de CNews en se focalisant particulièrement sur Christine Kelly et Laurence Ferrari.
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Démocratie en crise
Depuis les scrutins régionaux et départementaux des 20 et 27 juin, l'utilisation du terme de "majorité" pour désigner le parti macronien relève à l'évidence de l'imposture.
Si on s'en tient, en effet, aux chiffres les plus officiels du ministère de l'Intérieur, et sans tenir compte des gens qui ne sont pas inscrits sur les listes électorales, ni des immigrés clandestins ou non naturalisés, le pays est gouverné par un parti qui n'a obtenu les suffrages que de 3 % des électeurs.
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La confusion des valeurs, par Olivier Perceval.
D’après la nouvelle loi hongroise, « la pornographie et les contenus qui représentent la sexualité ou promeuvent la déviation de l’identité de genre, le changement de sexe et l’homosexualité ne doivent pas être accessibles aux moins de 18 ans ». Ce texte, qualifié mercredi de « honte » par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, était au cœur du débat à Bruxelles.
« La loi ne porte pas sur les homosexuels. Elle concerne la façon dont les parents veulent faire l’éducation sexuelle de leurs enfants », s’est défendu le premier ministre hongrois, Viktor Orban,
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Élections et légitimité, par Hilaire de Crémiers.
Un certain désarroi s’empare de la classe politique qui n’en continue pas moins dans sa course éperdue vers le pouvoir et les places.
Les élections départementales et régionales ont donc eu lieu fin juin, alors que Macron, on s’en souvient, eût préféré les reporter après les présidentielles. Et, en effet, un tel calcul était compréhensible ; les résultats du scrutin en ont confirmé la pertinence : une déroute dont les conséquences sont loin d’être négligeables tant dans l’immédiat de son action présidentielle que pour l’avenir même de son pouvoir.
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Un problème de retraite ? Non, un problème d’emploi, de fraude et de démographie !
Cette réforme devient le serpent de mer d’Emmanuel Macron, marqueur de courage politique selon les uns, fossoyeur de notre système social selon les autres. On martèle qu’il ne reste qu’un cotisant par retraité, que le régime explose. La seule solution proposée ? Réduire le montant des pensions, allonger le temps de cotisation, retarder l’âge de la retraite. Une fatalité ! Autrement dit, courbez l’échine et travaillez !
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La gauche médiatique rêve d’un monopole
Mathieu Bock-Côté
La récente une de Libération cherchant à diaboliser des médias accusés de verser dans le « crime de pensée » surprendra seulement ceux qui ignorent cette vérité fondamentale de la politique contemporaine : rien n’est plus intolérant qu’un journaliste de gauche qui se prend pour un journaliste objectif. Ivre de vertu, convaincu d’œuvrer pour la vérité, accusant ceux qui ne voient pas le monde comme lui de véhiculer des fake news, il s’exaspère de l’apparition d’une presse rivale, qu’il nomme presse d’opinion, dans la mesure où les opinions qui s’y expriment ne sont pas les siennes.
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Après les régionales, Macron dénie sa défaite, la droite travaille à la sienne
« Régionales : Emmanuel Macron, la défaite en chantant », titre un article du Point de cette semaine, en référence à la claque électorale qu’il a reçue. Pour donner l’illusion d’un Président qui va de l’avant, il fait comme s’il ne s’était rien passé et continue son tour de France – une campagne présidentielle qui ne dit pas son nom. Il n’est pas le seul à chanter son refrain : tous les courants politiques tirent à leur avantage les leçons de ces élections, bien qu’il soit objectivement difficile d’affirmer qu’elles soient représentatives de l’opinion des Français.
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Au moment où le pouvoir nous impose le "passeport sanitaire", Florian Philippot (en pointe sur le sujet) s'adresse aux Français
Le communiqué de Florian Philippot :
L’arrivée aujourd’hui-même du passeport sanitaire européen concentre à elle-seule tout ce que nous combattons : d’un côté la tyrannie covidiste, à travers cet outil de discrimination, et de l’autre côté la tyrannie européiste, qui impose ce passeport au 27 pays membres de l’UE. Hier, le Royaume-Uni a officiellement décidé que l’équivalent du pass sanitaire n’existerait pas à l’intérieur du pays, pour aucun événement ni aucun rassemblement. Voilà un pays libre !