France et politique française - Page 3268
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Le SIEL soutient le monde rural et la filière agricole française au Salon de l'agriculture
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Gaël Rougemont était en situation de légitime défense
Défendu gratuitement par Gilbert Collard, Gaël Rougemont ne sera pas poursuivi par la justice alors que la classe médiatique l'avait déjà condamné :
"Un mois et demi après les faits, le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer Jean-Pierre Valensi indique à metronews que finalementGaël Rougemont ne sera pas poursuivi.
Le samedi 23 janvier, en marge d'une manifestation organisée dans la ville du Pas-de-Calais, une violente dispute avait éclaté entre ce jeune Calaisien, son père David, et des migrants et leurs soutiens (...) Excédé par la situation, le jeune homme, âgé de 21 ans (...) était alors retourné à l'intérieur de la maison et en était ressorti avec un fusil avec lequel il avait menacé la foule. Placé en garde à vue, Gaël Rougemont avait indiqué aux enquêteurs que l'arme était un fusil Airsoft qui n'était pas chargé (...)
"Il n'y aura aucune poursuite à l'encontre de Gaël Rougemont. Tout d'abord, parce que le jeune homme a été agressé. Ensuite, parce que le fusil qu'il a brandi n'était pas chargé. L'affaire est classée sans suite pour légitime défense", précise Jean-Pierre Valensi" à metronews.
Joint par metronews, Gilbert Collard, qui avait accepté de défendre gratuitement Gaël Rougemont, n'a pas hésité à ironiser sur cette décision. "Une fois de plus, il y a eu beaucoup d'insultes pour rien. Je pense à de nombreux médias, notamment du Nord, qui n'avaient pas hésité à traiter mes clients de fascistes. Vous imaginez le nombre de procès en diffamation que je vais devoir faire !, déclare l'avocat (...)"
A part Gilbert Collard (RBM), peu de personnalités politiques avaient pris le risque de soutenir Gaël Rougemont à l'exception du parti de la France de Carl Lang très présent à Calais...
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Et si notre salut venait finalement de l’armée ?
La semaine dernière, plusieurs déclarations inouïes ont marqué le fil des actualités. C’est le pape qui, le premier, parle « d’invasions arabes », après avoir appelé à l’accueil. Rappelons que l’hospitalité existe aussi bien dans la tradition européenne qu’orientale, et que nulle part dans le monde accueillir ne signifie se soumettre à la religion du nouvel arrivant. Ce serait même plutôt le contraire.
C’est ensuite l’entretien du commander de l’OTAN en Europe, publiée dans le Guardian. Le général en chef affirme que « ISIS » (Daech) est un cancer qui prolifère au sein des migrants. Lui ne s’embarrasse pas des éléments de langage daechiens de notre ex-ministre des Affaires étrangères…
Troublante révélation qui s’accompagne d’une accusation contre la Russie et la Syrie, qui seraient les responsables de cette vague migratoire. Les grands principes rhétoriques qui régissent le monde anglo-saxon depuis trois siècles n’en finissent plus d’en finir.
Au nom du « choc des civilisations », l’islamisme a d’abord été une arme pour affaiblir l’URSS et ses satellites : indépendance des républiques musulmanes du Sud, retrait d’Afghanistan, effondrement des régimes laïcs arabes en Irak, en Libye, en Syrie en sont autant de manifestations. Pour cela, il faut un islam extrémiste ami (qui contrôle les masses et effraie les ennemis) mais pas trop (qui ne fait pas sauter nos buildings) : c’est l’invention de l’islamisme modéré, du halal sans harissa.
Mais les États-Unis, puissance ultramarine, sont aussi, à l’échelle de leur continent – et c’est tout leur paradoxe -, un hinterland. Accueillants chez les autres, ils le sont moins chez eux. En témoigne le mur pharaonique sur leur flanc sud et les habitants locaux constitués en milices armées pour bloquer l’immigration économique des Mexicains. Qu’on imagine la même chose à Calais…
Ceux qui se taisent beaucoup sont souvent très écoutés.
Nos migrants à nous ont un tout autre visage. Majoritairement des hommes jeunes, majoritairement originaires de pays en paix, et parmi eux entre 3.000 et 5.000 combattants islamistes. Ceux qui hurlent contre l’ennemi d’il y a 70 ans sont tétanisés par celui d’aujourd’hui. Un collabo, c’est juste quelqu’un qui a une guerre de retard. Cette guerre ne ressemble pas à leur idéal à la Che Guevara. Alors, on lutte « contre le terrorisme ». Le bourgeois aime le terroriste. C’est un ennemi qu’on ne peut pas nommer. Cela peut être n’importe qui pour n’importe quoi. Tout le monde peut devenir terroriste.
Quelle plus belle illustration pouvait nous offrir notre Président ? La livraison à l’Arabie saoudite des armes qui étaient destinées au Liban (en majorité relative encore et toujours chrétien), avec une Légion d’honneur en prime. Cette Arabie saoudite dont on nous dit qu’elle va lutter, au côté de son frère ennemi ottoman, contre ceux qu’elle soutient et finance depuis trente ans. La vérité est que Turcs et Arabes vont se subroger à l’État islamique, qui n’était que le faux nez de leur conquête, libérant autant de soldats perdus qui pourront propager ailleurs leur djihad.
Au milieu de cette cacophonie, une petite voix commence à se faire entendre, à bas bruit, mais bien vivante comme chaque fois que le danger approche : celle de l’armée. Ceux qui se taisent beaucoup sont souvent très écoutés. Si la classe politique ne produit pas un Gambetta ou un Clemenceau à la mesure des événements qui se développent, un jour ou l’autre, à la faveur des épreuves, un nouveau chef émergera des rangs de l’armée.
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Front culturel: Kad la joue petit bras, Gaël la joue inquiet
Le site de Telerama indique que la nouvelle série decanal plus, Baron Noir, « traitant des dessous de la politique française et du P.S en particulier », ce Baronétant inspiré de Julien Dray dixit de dernier, « n’a pas été le carton d’audience attendu ». Cette série a été réalisée par Eric Benzekri (ex de l’Unef, frayant dans les eaux de la gauche socialiste, ancien conseiller dans le cabinet ministériel de Mélenchon, proche de Julien Dray) et Jean-Baptiste Delafon. Pour autant , malgré « une tête d’affiche populaire, Kad Merad ; une campagne de pub imposante », cette série « massivement soutenue par la critique, omniprésente dans les médias, discutée jusque dans les couloirs de l’Assemblée nationale » a des scores décevants. Invité des Grandes Gueules sur RMC jeudi, le sympathique Kad Merad qui se coule plutôt bien, selon la critique, dans la peau de cet élu socialiste vraiment tortueux et antipathique, expliquait qu’il « (était) tellement contre toutes ces idées, que je ne pourrais pas jouer un homme politique du Front National ». »Je pourrais incarner un électeur du Front National, un homme qui se mettrait à hésiter ou à choisir, cela pourrait-être intéressant à créer. Mais pas un type qui ferait de la politique. Je ne lui trouve aucune circonstance atténuante. Je n’y trouve aucun plaisir ». Une profession de foi un peu bébête, qui suinte la moraline et le politiquement correct…Faut-il avoir du jus de navet dans les veines pour proférer pareille énormité! Bien sûr, par définition un véritable acteur est capable de tout jouer (ou presque)… mais c’est aussi une question de talent, et n’est pas Depardieu ou Mastroiani qui veut.
Si le PS, même en feuilleton réaliste et vachard , n’emballe pas le public des abonnés de canal plus, il est aussi rejeté par les Français avec une force inégalée depuis l’élection de François Hollande, marquée conjointement par l’assomption électorale du FN.
Le sociologue de gauche Gaël Brustier, collaborateur du Centre d’étude de la vie politique (Cevipol) à l’Université libre de Bruxelles, s’arrêtait le 4 mars, pour le site slate.fr, sur une étude de l’Ifop. Jérôme Fourquet, directeur du Département Opinion et Stratégies d’Entreprises de cet institut de sondage démontre à travers cette enquête que le « sentiment d’abandon » (comme il y avait un « sentiment d’insécurité« , et non insécurité réelle pour des dirigeants aveugles ?) est un des facteurs du vote Front National. « Le FN enregistre des scores moyens de 30,9% là où il n’y a aucun commerce ou service à 23,5% là où il y a au moins six commerces et services. »
M. Brustier rappelle avec justesse que « la ruralité, pas plus que la classe ouvrière, n’a disparu. L’une et l’autre ont simplement disparu des représentations médiatiques' ». »Les territoires ruraux sont d’abord des territoires où les ouvriers sont majoritaires et les mondes ouvriers sont désormais d’abord des mondes ruraux« . ceux-ci » ont souvent subi durement (…) les mutations de l’économie et la désindustrialisation, la fin de l’univers patronal local autant que celle de l’encadrement par les syndicats. »
« Evidemment, ces données s’ajoutent à d’autres qui expliquent la puissance ou non du vote FN selon les zones. Elles renseignent cependant sur une réalité: les questions d’aménagement du territoire ont à voir avec l’aménagement commercial.(…) Depuis trois décennies, la part belle a été laissée à la grande distribution avec des conséquences économiques, sociales, politiques et électorales que l’on perçoit aujourd’hui. La disparition progressive des petits commerces du centre des petites villes et des villages s’est accélérée à mesure que s’est développé un aménagement commercial calqué sur le mall américain, dont les dernières évolutions du droit semblent indiquer qu’il n’est pas près de s’inverser. A l’entrée des chefs-lieux de canton ou d’arrondissement s’étendent donc des zones commerciales concentrant l’essentiel des commerces, laissant souvent se développer une France moche, qui va nous accompagner encore pendant quelques décennies… »
Bruno Gollnisch rappelle que cette France moche là, cette américanisation là, ces évolutions (involutions) ont été, sont combattues résolument par le FN. La défense du petit commerce de proximité valait aux candidats, aux élus frontistes d’être traités de « ringards poujadistes » et se heurte toujours à des intérêts financiers solidement défendus dans et par les partis duSystème dans les assemblées.
Sur le site des Inrocks le 17 novembre 2014, à l’occasion de la sortie de son ouvrage, Le Mai 68 conservateur : que restera-t-il de la Manif pour tous ?, Gaël Brustier s’inquiétait de l’existence d’une « jeunesse de droite encore plus conservatrice que la génération précédente (…). Face à une jeunesse conservatrice ultra présente, on cherche les jeunes progressistes. Cela va avoir une empreinte sur le pays : quand vous formez 40 000 jeunes de 20-25 ans qui ont en tête l’idéologie de (chef de file des Veilleurs, NDLR), vous allez forcément les retrouver vingt ans plus tard à des postes à responsabilité. Ce n’est pas rien. »
Sur slate.fr en août de la même année, il pointait pareillement « le risque d’une marginalisation progressive de la gauche », l’incapacité présente de la gauche à ouvrir « un front culturel ». « On a une gauche européenne sociale qui préfère parler de politiques publiques (policies) plutôt que de politique (politics). Ce discours-là ne peut pas battre la Manif pour tous (…). Les conservateurs de la nouvelle génération proposent une vision du monde philosophiquement contre-révolutionnaire mais qui répond à ces aspirations-là, en rejetant le productivisme, le consumérisme, et l’économie inféodée à la finance. Ils trouvent écho dans la société ».
Pour contrer cette domination culturelle droitière, Brustier en appelle aux enseignements du député communiste italien d’Antonio Gramsci, dans son nouveau livre A demain Gramsci, lequel a théorisé dans les années 30 que toute conquête du pouvoir politique est précédée par une domination de la sphère culturelle. Ce livre de Gaël Brustier a fait l’objet d’une article fouillé sous la plume deB.Guillard sur le site breizh info le 23 février dernier.
Il est relevé note que si l’influence de la gauche ne cesse de diminuer, « il n’en est pas moins vrai queson pouvoir culturel n’a jamais été aussi important; tous les médias, ou presque, une très grande majorité du corps enseignant et des intellectuels tiennent le même discours individualiste/mondialiste et ressassent les idées issues du corpus idéologique soixante-huitard (…). Corpus aujourdhui rejeté par » les Français, (qui) dans leur grande majorité, se sont faits une opinion par eux-mêmes, en toute autonomie. En ce sens (…) le pouvoir culturel quasi monopolistique de la gauche libérale / libertaire ne lui permet plus d’exercer une hégémonie culturelle sur l’ensemble du peuple français. »
D’ailleurs, » Il n’est pas étonnant que ce soit au sein des couches sociales les moins diplômées que le bouleversement est important parce que nos compatriotes les moins diplômés ont été moins imprégnés de la culture de l’intelligentsia et ont donc continué à véhiculer des valeurs et des opinions que les plus diplômés ont abandonné (au cours de leurs études, très souvent) au profit de celles du corps enseignant ».
« Il ne peut pas y avoir de succès durable au plan politique sans action métapolitique/culturelle.L’affaiblissement actuel de l’influence de la gauche est lié au fait que les solutions qu’elle propose depuis 35 ans (ouverture des frontières, immigration incontrôlée, libre-échangisme mondialiste…) heurtent profondément une grande majorité des Français qui constatent chaque jour que ces solutions dégradent leurs conditions de vie et qui de ce fait se tournent progressivement vers d’autres horizons. » Mais, « l’oligarchie réussit, grâce à son appareil de sidération médiatique, à manipuler les comportements électoraux des classes sociales les plus intellectualisées. »
Et de conclure: « Brustier pense qu’une métapolitique intelligente pourrait permettre à la gauche radicale française de renouer avec le succès comme c’est le cas de Podemos , en Espagne, lequelPodemos s’inspire très clairement de la théorie de Gramsci et du philosophe argentin Ernesto Laclau qui fut un péroniste en plus d’avoir été un lecteur attentif des œuvres de Marx et de celles de Gramsci. On peut penser en effet qu’une telle métapolitique qui concilierait solidarisme et dénonciation des travers du capitalisme libéral tout en acceptant le fait national et en affirmant le principe de la souveraineté populaire serait susceptible de faire mouche, comme c’est le cas en Espagne. A ceci près qu’en France, le Front national s’est saisi du solidarisme qu’il a ajouté à son thème emblématique qu’est le refus de l’immigration. »
Refus de l’immigration imposée, subie, sans limite qui participe au FN, c’est vrai, de notre refus de l’ultra libre échangisme. Bruno Gollnisch le disait aussi, « nous sommes anti-libéraux au sens où nous refusons la mainmise des groupes financiers anonymes sur les richesses de notre pays, la dictature du profit sur le plan du commerce international, le fait par exemple que les délocalisations se succèdent dans notre pays parce que certaines entreprises vont à la recherche de main-d’œuvre sous payée (…) ».
Au lendemain des Européennes de 2014, Gaël Brustier voyait dans le FN « la grande déchetterie des espérances déçues. » Au vu de la recomposition de notre paysage politique, de ses bouleversements, des tendances lourdes qui imprègnent la société française, la sentence de M. Brustier s’appliquerait beaucoup plus justement au PS en particulier et à la gauche en général. Le vote FN est aussi une promesse et un espoir, le refus d’un déclin; le rejet d’un fatalisme qui est aussi une valeur culturelle, archétypale, laquelle est au cœur de l’âme européenne, française, de la conception du monde portée par notre civilisation.
http://gollnisch.com/2016/03/11/front-culturel-kad-joue-petit-bras-gael-joue-inquiet/
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Éric Zemmour : “le Conseil constitutionnel, c’est le coup d’État permanent”
Laurent Fabius est devenu officiellement mardi 8 mars président du Conseil constitutionnel pour un mandat de neuf ans. Il remplace Jean-Louis Debré. “C’est l’autre passation des pouvoirs, celle des autres rois de la République”, décrypte Éric Zemmour.
Quand deux présidents du Conseil constitutionnel se rencontrent, ils ont dans leurs mains le sort de toutes les lois de la République : les présentes, les futures, et même désormais, les lois du passé.
Le polémiste rappelle que si les chefs de l’État sont élus par le peuple, les présidents du Conseil constitutionnel ne sont que nommés.
Le Conseil constitutionnel, depuis quarante ans, c’est le coup d’État permanent. Un coup d’État discret. Un coup d’État béni par les professeurs de droit qui encensent son audace, et par les médias qui glorifient sans cesse les ‘Sages’ du Palais Royal”. Sur tous les thèmes qui séparent, non la droite et la gauche, mais les classes populaires et les élites, les juges européens et français ont érigé un mur juridique pour contenir des assauts qu’ils jugent populistes, alors qu’ils ne sont le plus souvent que populaires.
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Nos gouvernants vont perdre l’Europe… et leur pouvoir
Le jeu européen s’achève. La « construction européenne » consensuelle marchait sur ses deux pieds. L’un d’eux faisait semblant d’être à gauche et l’autre prétendait être modérément à droite. Les pays étaient tous dirigés par l’un puis par l’autre en alternance. De même, les deux formations qui dominaient le « Parlement européen » étaient la social-démocratie et le Parti populaire européen. L’Histoire et la culture propres à chaque pays, le mode de scrutin aussi introduisaient quelques nuances nationales. Pour les admirateurs fascinés du modèle américain, nous avions quand même nos démocrates et nos républicains dans une Europe fédérale, ouverte et multiculturelle… Disons-le : c’est raté ! Les cartes se redistribuent !
Comme la belle construction et ses ballets de technocrates ne maîtrisent pas les problèmes des Européens, ceux-ci rejettent en masse le système. L’eldorado promis a laissé place à la rigueur budgétaire et à la croissance atone. Les maillons faibles ont cédé, comme la Grèce, l’Irlande ou l’Espagne. L’euro qui devait faciliter la péréquation a accentué les inégalités. L’espace Schengen a fait de l’Europe une passoire, un terrain vague et de non-droit. Bref, l’Europe promettait de l’or et elle nous plombe !
Alors, les Européens y croient de moins en moins et expriment cette défiance par des votes qui rendent les pays européens de moins en moins gouvernables, ou de moins en moins favorables à l’Europe. Les uns, comme les Britanniques, ont envie de partir. Les autres connaissent des lendemains d’élections difficiles. Ni l’Espagne ni l’Irlande ni la Slovaquie n’ont, aujourd’hui, des majorités claires pour gouverner. La Belgique a un gouvernement baroque présidé par un libéral wallon, minoritaire une fois comme wallon, et une autre comme libéral ! De manière générale, les partis du centre droit et du centre gauche, pro-européens, sont débordés par une extrême gauche qui renoue avec l’anticapitalisme et une extrême droite nationaliste qui remettent en cause l’Europe de la circulation des biens, des capitaux et des personnes, les uns au nom de l’égalité, les autres au nom de l’identité.
Les indépendantismes régionaux profitent de cet affaiblissement des États. En Grèce, c’est un cocktail d’extrême gauche avec une rondelle de souverainisme qui gouverne sous la tente à oxygène des crédits. Au Portugal, c’est à gauche toute. Dans les quatre pays de Visegrád, l’opposition résolue à Schengen se traduit par une montée de la droite souverainiste. En France, le gouvernement ne représente plus qu’une petite minorité des Français. Le mode de scrutin et les arrangements entre amis maintiennent une partie croissante des Français, eurosceptiques, à l’écart du pouvoir. Cela ne pourra durer sans dommage pour la démocratie.
La fuite en avant, sans doute la manière la plus stupide de gouverner, caractérise aujourd’hui la ligne suivie par le tandem socialo-libéral qui dirige encore à Bruxelles. L’euro est un échec. Tout doit être fait pour le maintenir, y compris par la souffrance des peuples. Elle serait pire si on l’abandonnait. Schengen est un échec. Tout doit être fait pour sauvegarder l’ouverture des frontières intérieures européennes, sans laquelle la construction européenne s’effondrerait.
À force de vouloir l’Europe à tout prix parce qu’elle est la condition de leur pouvoir, nos gouvernants vont perdre l’Europe, et leur pouvoir. Un tel aveuglement ne peut que conduire à une crise et à des changements radicaux.Christian Vanneste :: lien
http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVZyuVFEpzndbQdjW.shtml
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Invasion musulmane: Ouvrez les vannes!
La Grèce ne va pas tarder à ouvir les vannes, c’est à dire à laisser les envahisseurs musulmans déferler sur l’Europe. Avec actuellement 30.000 clandos qui piaffent aux frontières, avec plusieurs milliers de nouveaux qui arrivent chaque jour, avec l’arrivée également du printemps et des températures plus adaptées à ces braves gens, il ne va pas falloir longtemps pour que la Grèce cède, ne pouvant pas assumer seuls! Les menaces des autres pays n’y feront rien, la Grèce ne va pas se laisser asphyxier!
Ce n’est donc qu’une question de semaines pour que plusieurs dizaines de milliers, qui se transformeront en plusieurs millions d’envahisseurs d’ici septembre-octobre, ne déferlent sur l’Europe.
Les cartouches de 12 devraient bientot etre en rupture de stocks, n’attendez pas a vous approvisionner!
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Honneur à Pascal Geneste !
C'est ce professeur français convoqué par la Gendarmerie, après six de ses élèves, pour s'expliquer sur le contenu d'un cours sur la Russie et Vladimir Poutine, mettant en lumière la politique russe de lutte contre l'islamisme.
Sputniknews relate l'entretien audio qu'il a accordé à la chaine russe. Ecoutez-le, c'est le monde à l'envers, un procès stalinien en gestation, au terme duquel il ne lâche rien :
"On m’a posé une question aussi pour savoir si j’étais un nationaliste français. Si aimer son pays, aimer la France, aimer la Bretagne, si aimer l’Europe de l’Atlantique à l’Oural, c’est être nationaliste, oui, j’accepte le mot "nationaliste". Pour moi ce mot veut dire "aimer les siens avant les autres", et non "détester les autres". Donc, moi, je veux protéger les miens", conclut Pascal Geneste.
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FAIRE COMME CASAPOUND ?
Ces derniers temps, nous avons pu constater un certain agacement chez nos compatriotes vis-à-vis de la mention récurrente du « modèle italien » et donc de Casapound Italia. Nous pensons, à l’instar de ces esprits critiques, que le regard béat par-dessus les Alpes n’a que peu d’intérêt. Nous pensons également que ce modèle ne se transpose pas trait pour trait à notre vieille terre de France.
En revanche, cela ne signifie pas qu’il est « impossible de faire comme Casapound » et ce pour deux raisons, d’une, parce que ce qu’on appelle « faire comme Casapound » reste largement à définir, et deux, parce qu’impossible n’est pas français.
Considérer que « faire comme Casapound » n’est pas possible, sonne chez moi comme un aveu d’échec. Si « faire comme Casapound » n’est pas possible, alors qu’en est-il de la prise de pouvoir ? Casapound n’est pas (encore) un mouvement de masse mais réunit environ 6000 activistes (on peut atteindre 12000 en comptant les sympathisants). Casapound n’est pas encore un mouvement qui peut confisquer le pouvoir à l’oligarchie mondialiste. Casapound est un « gros » mouvement européen de la « droite radicale » (pour reprendre la terminologie italienne de « destra radicale », bien que ce qualificatif soit très douteux pour qualifier CPI). Il faut ramener CPI à sa juste mesure.
Considérer qu’il relève de l’impossible de réunir 6000 personnes (sur un pays comme la France qui compte 65 millions d’habitants, dont 10% votent pour un parti bien connu), de monter des clubs de sports, des locaux associatifs, des associations artistiques, des associations d’aides sociales, des bars, etc… signifie in fine qu’il est impossible de prétendre jouer un rôle quelconque dans l’histoire de notre nation et a fortiori de notre continent.
En réalité ce qui fait le « modèle italien » c’est cette énergie vitale qui irrigue le mouvement dans le sens de l’action, de la création et de l’innovation. C’est cette joie permanente d’être ce que nous sommes. C’est cette capacité à se donner corps et âmes pour un idéal, pour défendre des principes, pour défendre sa nation. Par amour, tout simplement. Pour nous, la raison centrale qui rend difficile la mise en place du « modèle italien » en France, ce n’est même pas les « gauchistes » ou les lois françaises : les militants italiens doivent affronter une violence politique supérieure à la notre (attentats, fusillades, …), et la condamnation de Zippo nous rappelle que la justice est intransigeante. N’oublions pas non plus le rôle de la mafia qui rend par exemple très complexe l’installation du mouvement dans le sud du pays. Ce qui rend difficile la transposition du « modèle italien » ce sont les français eux-mêmes.
Comme l’avait très justement noté Alain Soral, les « nationalistes » français sont, dans leur ensemble (donc pas tous…), “réactionnaires et ringards”. La réaction peut avoir deux sens, non seulement nous « réagissons » aux événements ce qui nous empêche de poser notre propre rythme, d’imposer nos propres thèmes, mais la réaction consiste aussi à s’empêcher de créer et d’innover en mythifiant systématiquement le passé. Depuis les années 60 et la mise en place des mouvements comme Occident ou Ordre Nouveau, peu de choses ont changé dans les approches et dans les symboliques. Les symboles et les codes qui ont bercé des générations de militants, y compris en Italie, ont été abandonnés progressivement par nos camarades transalpins au profits d’autres codes, comme la tortue de CPI en est un parfait exemple. Nous ne cherchons à rétablir aucun régime passé. Nous voulons construire l’avenir.
A cela nous pouvons ajouter, comme l’indiquait il y’a plusieurs années Guillaume Faye, une forte tendance au pessimisme et au défaitisme. Tendance qui peut expliquer les errements, les postures et les discours messiano-eschatologiques.
Pour « faire du Casapound », il faut donc que chacun fasse sa propre révolution. Il faut sortir du ghetto et partir à l’aventure. Les « penseurs » de Casapound ont très bien compris que nous devions être les aventuriers du IIIe millénaire. Que ce soit Gabriele Adinolfi, Adriano Scianca ou Domenico Tullio, tous s‘accordent sur cet impératif.
C’est parce que nous croyons à cette aventure qu’il nous semble possible d’être une avant-garde créatrice. La joie et l’amour doivent guider nos actions. Chacun se doit d’agir en fonction de ses compétences. Pour toutes ces raisons nous pensons qu’il est possible de « faire du Casapound en France ». C’est-à-dire être des hommes nouveaux, incarner ces hommes nouveaux et leurs principes dans nos actes et nous détacher à tout jamais des postures réactionnaires et marginales. Pour ne plus êtres les caricatures médiatiques et les mauvais garçons du monde moderne, mais la caste des prêtres et des guerriers.
Via Zentropa
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[Rappel] 16.03.2016. Les Mercredis de la Légitimité : « Être (ou ne pas être) républicain »
Vexilla Galliae et le Centre d'Etudes Historiques sont heureux de vous convier à la conférence du
Mercredi 16 mars 2016 à 19H00
« Être (ou ne pas être) républicain »
avec
Frédéric Rouvillois
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Rendez-vous :
Maison des ingénieurs ETP - 15, Rue Cortambert - 75016 Paris
Métro : ligne 6 ou 9 Trocadéro ou Rue de la pompe
RER : Boulainvilliers
Bus: 63, 32, 22
Voiture : Parking possible au 78 rue de Passy – 75116 Paris