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France et politique française - Page 808

  • Le grand cadavre à la renverse du « barrage républicain », par Clément Martin

    barrage républicain

    Depuis 2002, une tradition bien particulière continue de marquer la vie politique française, celle du « barrage républicain ». Le principe est connu : à n’importe quel scrutin où le Front national/Rassemblement national est présent au second tour, toutes les forces politiques dites « républicaines » se doivent de rallier son adversaire, quelle que soit sa couleur politique.

    20 ans après, nous en sommes à la troisième itération présidentielle de ce phénomène. Alors que le RN compte sur un ralliement significatif des électeurs de Jean-Luc Mélenchon pour triompher d’Emmanuel Macron, quelques observations s’imposent, aussi bien sur la signification du barrage républicain pour les Français de droite, comme pour les Français de gauche.

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  • Une victoire à la Pyrrhus

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    Bernard Germain

    Depuis que je m'intéresse à la politique, je n’ai jamais vu une pareille escroquerie électorale.

    Emmanuel Macron a été réélu avec un peu plus de 58 % des voix (près de 10 points de moins qu’en 2017) dont la moitié venait du camp « d’en face ».

    Par exemple à Montreuil, où Mélenchon avait obtenu 60% des voix au 1er tour, Macron recueille plus de 80% des suffrages. Il doit donc principalement sa « victoire » aux islamo-gauchistes de la France insoumise, qui est en fait la France soumise ... au Système. Ainsi qu’aux suffrages de ce qu’il reste de la gauche et de la droite « républicaine », comme disent les bien-pensants.

    Le tout dans un climat absolument surréaliste qui a vu le système faire très fort durant ce second tour. Un véritable rouleau compresseur n’ayant de cesse de matraquer l’opinion publique par médias interposés.

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  • Ce maire LREM avait accueilli Attal et Pompili dans sa commune : quelques jours après, il est en détention pour viols sur mineurs

    Deux ministres en campagne seraient bien contents tout au moins que leur présence dans une commune tourangelle, en campagne pour Emmanuel Macron, soit oubliée à jamais, et pas seulement car les Gilets Jaunes ont perturbé leur arrivée.

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  • Eric Zemmour tend la main à Marine Le Pen à l’approche des élections législatives : « Pour la France »

    Vu sur TVL

    Le président de Reconquête et candidat malheureux au premier tour avec un score de 7%, appelle la candidate du Rassemblement National à « une union nationale » composée de Reconquête, du Rassemblement National, de Debout la France et tous ceux de Les Républicains qui ne veulent pas se rallier à Emmanuel Macron. 

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  • Le paradoxe du présidentialisme

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    Dès le premier tour, où pourtant s'affrontaient 12 candidats, on avait pu constater l'indifférence relative des citoyens. Cela s'est traduit le 10 avril par 13 millions d'abstentionnistes et par 800 000 bulletins blancs et nuls. Le second tour du 24 avril, en dépit de la dramatisation artificielle aura confirmé à peu de chose près la médiocrité de cette cuvée 2022. Une non-campagne, conclue par un non-débat, aura ainsi conduit à un non-vote accouchant d'une sorte de non-légitimité de son triomphateur.

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  • Marine Le Pen arrive en tête dans 30 départements contre 2 en 2017 et dans 3 régions contre 0

    Le score historique pour la camp national, réalisé par la candidate du Rassemblement National lui permet d’arriver en tête dans 30 départements de Métropole et d’outre-mer, mais également dans 3 régions sur 13.

    La Corse, les Hauts-de-France et la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur ont placé la députée du Pas-de-Calais en tête dimanche 24 avril, la candidate obtient respectivement 58% en Corse, 52,1% dans les Hauts-de-France et 50,4% en PACA.

    L’outre-mer a voté massivement pour Marine Le Pen : la candidate du Rassemblement National réalise des scores spectaculaires dans plusieurs territoires ultramarins.

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  • “Scrutin après scrutin, la question du poids électoral des retraités devient centrale, car nous sommes dans une société qui vieillit”

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    De Jérôme Fourquet interrogé par Eugénie Bastié dans Le Figaro :

    Le centre de gravité de la vie politique française est-il passé à gauche ?

    Pas vraiment. Si on le fait total Zemmour, Le Pen et Dupont-Aignan, cela représente plus de 30 % en faveur de la droite nationale. Parallèlement, Emmanuel Macron avec ses près de 28 %, affiche un positionnement idéologique nettement plus à droite qu’en 2017. Il a d’ailleurs perdu une partie de son électorat de gauche cette année, qui a été plus que remplacé par l’apport d’électeurs de droite. Ainsi, 45 % de l’électorat de Sarkozy du premier tour de 2012 ont voté pour Emmanuel Macron au premier tour cette année. Alors certes, Mélenchon a fait un assez gros score, mais il a été porté par une mécanique de vote utile, qui a quasiment tout siphonné à gauche. Et ce bloc mélenchoniste est aujourd’hui minoritaire face aux deux blocs macroniste et de la droite nationale.

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  • La recomposition de la droite doit parachever la recomposition politique en cours

    union populistes

    La disparition du PS et la déroute de LR font de la présidentielle 2022 un cru exceptionnel, n’en déplaise aux grincheux qui se sont abondamment désolés de la médiocrité de la campagne. Le scrutin, sans réels débats sur les programmes, a permis d’aller à l’essentiel ; chacun, en définitive, a choisi son camp en votant pour un personnage qui incarne sa famille idéologique et non plus pour des illusions de programmes, sans lendemain.
    Le vote utile a couronné cette démarche d’appartenance. Les familles idéologiques se sont comptées et le gâteau électoral a été découpé en trois. Ce constat d’une recomposition politique par les centres que nous avons posé déjà depuis longtemps, est une bonne nouvelle.
    Par Didier Beauregard, journaliste et essayiste.

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  • L’insécurité comme problème politique

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    Mathieu Bock-Côté

    Il y a quelques mois à peine, nous avions d’excellentes raisons de croire que la question de l’insécurité jouerait un rôle central dans le cadre de cette élection présidentielle. L’ensauvagement de la société, la multiplication des histoires d’extrême violence, la transformation des gendarmes, des policiers, des enseignants et des pompiers en cibles des voyous et autres « jeunes » qu’il n’est jamais permis de caractériser laissait croire à la venue d’un moment de vérité, annonçant une entreprise de reconquête sécuritaire et civique. Mais ce qui doit arriver arrive rarement, et la présidentielle s’est tournée sur la question du « pouvoir d’achat », qui en est venue à éclipser toutes les autres, même si son emprise absolue sur le débat public n’est pas sans lien avec une manière de sonder l’opinion qui entraîne, consciemment ou inconsciemment, la fragmentation et l’émiettement des sujets que l’on pourrait normalement amalgamer sous la référence à la sécurité et à l’identité.

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