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François Duprat, chef nationaliste, assassiné il y a 34 ans, Présent !

 

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Il y a trente quatre ans exactement, le 18 mars 1978, entre les deux tours des élections législatives, François Duprat mourrait dans l’explosion de sa voiture, piégée par une bombe de forte puissance. Il achevait un livre sur le financement des partis politiques de droite et d’extrême droite intitulé Argent et politique.

Il était membre du Bureau Politique du Front National, et considéré comme le numéro deux du mouvement présidé par Jean-Marie LE PEN.

Il était cela et il était beaucoup plus que cela. Il était aussi professeur d’histoire, et il se rendait à son collège justement quand sa voiture sauta sur la route de Caudebec-en-Caux (Seine-Maritime), le tuant net et blessant grièvement son épouse Janine, la laissant veuve et éternellement handicapée. Le coup aurait pu être encore plus meurtrier, car ce matin-là il devait aussi emmener une voisine et sa fille collégienne.

Il était plus que cela, parce qu’il était aussi écrivain, historien, journaliste, théoricien mais surtout militant nationaliste hors pair, de tous les  combats depuis vingt ans, depuis sa prime adolescence.

Brièvement tenté par l’extrême gauche et le trotskisme, il se tourne rapidement vers le nationalisme français le plus ultra pour ne plus le quitter jusqu’à sa mort tragique, voici trente ans.

Dès 1958, avec JEUNE NATION, puis le PARTI NATIONALISTE des frères SIDOS, qu’il implante dans le Sud-Ouest (Bayonne, Bordeaux puis Toulouse), il se montre un militant super actif et même activiste puisqu’il sera emprisonné pour avoir développé l’OAS dans la même région dans cette période si controversée, porteuse d’espoirs immenses et très meurtrière aussi (les nationalistes y perdront plusieurs centaines de militants combattants). Duprat a fait son devoir très jeune et avec un courage immense, qui firent de lui pour les décennies suivantes un des militants les plus en vue, puis le chef de file du courant le plus radical du Mouvement national.

Son activisme jamais démenti, qui se poursuivit à La FEN (Fédération des Etudiants Nationalistes), puis à Europe Action brièvement, puis à OCCIDENT jusqu’à 1967, et enfin à ORDRE NOUVEAU, dont il fût un des dirigeants de premier ordre, culmina avec sa position au sein du FRONT NATIONAL qu’il codirigeait avec JMLP, dans une période de division des nationaux, due notamment aux manœuvres droitistes pro-giscardiennes puis pro-chiraquiennes des « frères-ennemis » du PFN de Gauchon, Hélie, Robert et quelques autres tristes sires, qui tentèrent de faire carrière à droite ensuite sans cesser d’attaquer le camp national dont ils étaient issus, et qui firent tout pour le diviser et tenter de le faire exploser, depuis. Certains rôdent encore dans nos milieux, tentent encore de petits coups bas, mais qui ne pissent finalement pas très loin, tant leur manquent à la fois le courage, le talent, la clairvoyance et surtout les convictions politiques. Les gamellards sous tous les régimes sont des gros nullards qui finissent tous dans les poubelles de l’histoire, couverts de la merde qu’ils ont mangé un peu tous les jours durant toute leur vie de cafards nuisibles irrécupérables.

Tout autre était François Duprat, qui toute sa vie fût un exemple de courage et de fidélité à ses idéaux tricolores et au rouge de son sang, rouge et noir de nos drapeaux de combat ! Son exemple est à méditer pour tous les militants patriotes et nationalistes de notre Pays, pour lequel il a tant donné.

 

Ses nombreux ouvrages de référence sur tous les courants politiques de l’extrême gauche à l’extrême droite, sur les fascismes et les nationalismes du monde entier, même les moins connus et les plus improbables, firent de lui une référence intellectuelle incontournable de notre camp pour plusieurs générations de militants, orphelins depuis trente ans…

Il a tracé une voie de courage et d’engagement, à travers ses positions sociales avancées, son antisionisme exemplaire, son nationalisme-révolutionnaire visionnaire, qui s’était concrétisé dans sa participation à la défunte et meilleure revue du moment Défense de l’Occident  du regretté Maurice Bardèche, et dans la création par lui-même de revues comme Les Cahiers Européens Hebdos ou encore La Revue d’Histoire du Fascisme. Ceci fît sa renommée, mais surtout permît a des milliers de militants natio de se former, et de comprendre l’histoire de leur temps sous un angle anti-conformiste, peu courant à l’époque ou nous étions surtout étouffés par une énorme chape de plomb marxiste et sioniste.

Alors Honneur à toi camarade Duprat, tu as bien mérité de la Patrie  ! Et tes successeurs dans le Combat Nationaliste sauront un jour prochain te rendre hommage dans une nation enfin retrouvée, restaurée et régénérée !

 

Pour toute une génération qui a commencé à militer à la fin des années 70, ton assassinat est marqué d’une pierre blanche, en forme de croix celtique, qui était l’emblème rassembleur des nationalistes et de tes fameux GNR (Groupes Nationalistes Révolutionnaires de base) à laquelle nous sommes restés fidèles au-delà de toutes les vicissitudes de la vie militante, dont tu restes le meilleur exemple !

C’est de ce temps-là que je garde ouverte une plaie au cœur… pourrai-je ajouter en pensant à ce jour tragique du 18 mars 1978, qui s’il te vît disparaître, fît germer une nouvelle génération de militants nationalistes, toujours fidèle à ton souvenir et à tes engagements radicaux.

« Les Dieux étaient avec nous, et nous ne le savions pas ! »

Thierry MAILLARD http://france-nationaliste.hautetfort.com

Porte parole du Réseau FRANCE NATIONALISTE, militant nationaliste depuis 1978

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