En matière de tristes bouffonneries, de bouffées d’orgueil délirantes, de bêtise crasse et de mensonges débités avec aplomb, les politiciens du Système ont placé la barre très haut ces dernières semaines. Un spectacle lamentable qui intervient à un moment ou nos compatriotes sont inquiets comme jamais pour leur avenir, chaque jour davantage fragilisés, paupérisés, matraqués par une crise qui est aussi (surtout) le résultat des choix politiques opérés par les partis dits de « gouvernement » depuis des décennies.
Dans ce contexte, le peuple de droite constate que si le délicat Dominique Strauss-Kahn semble parvenu à un accord à l’amiable (contre un très très gros chèque) avec la femme de chambre Nafissatou Diallo pour régler l‘affaire du Sofitel –accord qui devrait être conclu devant le tribunal du Bronx le 10 décembre- le couple mal assorti Jean-François Copé-François Fillon se vautre toujours dans le ridicule.
Les deux hommes qui se sont rencontrés hier ne sont pas parvenus à trouver un accord, notamment sur la date d’un nouveau vote des militants, que M. Copé voudrait reporter après les municipales de 2014 ( !). Nicolas Sarkozy leur a donné jusqu’à ce mardi soir pour trouver une solution de sortie de crise, faute de quoi il dira « publiquement » qu’ils sont « disqualifiés » pour diriger l’UMP. Les Français pensaient pourtant que c’était déjà le cas…
Sur Le Plus, blog rattaché a site du Nouvel Obs, Jean Martais juge sévèrement Copé, « l’ incroyable posture de ce roi réfugié en haut de son donjon, qui foule aux pieds l’avis de ses propres soutiens dont le vice-président Luc Chatel, et s’accroche à son trône comme une bernique à son rocher. Par sentiment de toute puissance évidemment. Mais également par intime conviction que cette élection, il l’a gagnée à la sueur de son front et à la lueur de son intelligence tactique, d’où cette croyance presque biblique que, décidément, il est bien le meilleur »
A cette « croyance biblique » de M. Copé en son élection (dans tous les sens du terme) , fait miroir la haute opinion de son auguste personne qui anime aussi l’inénarrable Arnaud Montebourg. Un homme qui se définissait durant les primaires socialistes comme un adversaire résolu du FN, un « internationaliste » en lutte contre les excès de… l’internationalisme libéral au nom du concept de démondialisation.
Marine Le Pen a donné l’opinion de beaucoup de Français en estimant hier sur France 3 que le ministre du Redressement productif aurait dû démissionner après le rejet par le Premier ministre de sa proposition visant à nationaliser le site de Florange appartenant au groupe Arcelor-Mittal. S’il ne l’a pas fait c’est qu’«il défend son intérêt personnel » a-t-elle relevé.
Mais il est vrai que M. Montebourg sait pertinemment que les idées qui sont les siennes en matière d’économie, sont à l’opposé de celles de Jean-Marc Ayrault et de François Hollande. Il n’ait entré au gouvernement que pour assurer cyniquement son autopromotion sur le dos des salariés français victimes de l’euromondialisme. Et pour accuser ensuite ses petits camarades de l’avoir empêché de travailler correctement. Bref si M. Montebourg démissionne il le fera quand il le jugera utile en fonction de son plan de carrière.
Certes, mais est-ce une consolation, le reste du gouvernement donne aussi une piètre image de la France. Laurent Fabius, « caniche » de l’Otan comme il le disait lui-même de M. Sarkozy quand il était dans l’opposition, va s’employer à relayer les accusations de ce « responsable américain » qui, « sous le couvert de l’anonymat » affirme que « le régime syrien est en train d’assembler » des armes chimiques. « La Maison-Blanche et la secrétaire d’État Hillary Clinton » affirment être inquiètes a relevé l’AFP.
Comme à la « belle époque » des bobards pour justifier l’agression américaine contre l’Irak, voilà un beau prétexte d’intervention ou d’ingérence accrue dans les affaires syriennes que l’éradication d’ « armes de destruction massive » …
Et pendant que M. Fabius souhaite l’anéantissement de l’Etat laïc syrien protecteur des Chrétiens et arme le djihadisme, Manuel Valls promet de le combattre en France tout en poursuivant une politique criminellement laxiste en matière d’immigration, de régularisation et de distribution de « papiers pour tous ».
Christine Taubira, elle, a toujours les yeux de Chimène pour les délinquants ; sa collègue Marisol Touraine se félicite de ce que les ados de 14 ans pourront avorter gratuitement ; Jean-Marc Ayrault se bat contre son électorat à Notre Dame des Landes ; Michel Sapin s’apprête a devenir le ministre qui comptabilisera un nombre record de chômeurs et Cécile Duflot a montré de nouveau toute l’étendue de son intelligence et de sa connaissance des dossiers.
Cerise sur le gâteau, le ministre du Logement a en effet sommé l’Eglise, dans Le Parisien, de mettre ses locaux à la disposition des « mal logés » puisqu’« Il semble que l’archevêché de Paris possède des bâtiments quasi vides. » « Je ne comprendrais pas que l’Eglise ne partage pas nos objectifs de solidarité », a-t-elle ajouté.
Bref comme l’a noté Guillaume Tabard dans Les Echos, ce ministre « induit l’idée d’un rapport de force, voire d’une résistance de la part d’une institution qui est, et de loin, la plus engagée au service des sans-logis, y compris par la mise à disposition de locaux et de logements. »
Les propos « menaçants et imprécis » de Mme Duflot semblent s’appuyer que sur « les allégations du Canard enchaîné » et elle semble ignorer « que les congrégations propriétaires d’immeubles ne dépendent en rien des diocèses. La confusion des entités juridiques est de trop pour un ministre censé maîtriser son sujet. »
La « maîtrise » n’est apparemment pas un mot qui entre dans le vocabulaire de ce gouvernement, tous sujets et dossiers confondus. Cette pitoyable saillie de Mme Duflot n’en est qu’une nouvelle illustration, alors que l’Eglise est invitée dans le même temps à accepter sans broncher ce formidable recul de civilisation que serait la mascarade du mariage pour tous, cache-sexe sémantique affligeant du mariage et de l’adoption pour tous…les couples « gays ».
Enfin, Bruno Gollnisch rappelle à ce gouvernement mais aussi à MM. Fillon et Copé, si tant est que ces derniers soient encore en état de s’intéresser à l’actualité, qu’il y a un moyen bien simple d’engager le règlement de la crise du logement. Il suffirait déjà de couper le robinet de l’immigration massive, des 200 000 immigrés non-européens entrant chaque année sur notre territoire. Le Front National lui, le fera.