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(racisme anti français) Le PDG de France Culture enlève son masque

Olivier Poivre, dit d'Arvor, depuis des années roule dans les allées du Pouvoir, surtout de Droite, d'ambassades en sinécures prestigieuses. Nommé directeur de France Culture en septembre 2010 par Jean-Luc Hees, le responsable de Radio France, il a décidément un sens très elliptique de la gratitude.
Parenthèse. Jean-Luc Hees placé en 1999 à la tête de France Inter par le futur député Modem Cavada, y introduisit une belle brochette d'extrême gauche, Pascale Clark, Philippe Val, Michel Polac, Frédéric Bonneaud, Gérard Lefort. Plus tard, devenu président de Radio France, il soutiendra contre vents et marées ce porte-parole d'une France radicalement diverse qu'est « l'humoriste » Yassine Belattar. Idéologue à géométrie variable, Hees, auteur d'un livre élogieux sur Sarkozy, fut nommé à la tête de Radio France sur pression de celui-ci, avec pour mission de faire le ménage parmi ses anciens amis. Fermez la parenthèse.
Ami intime de Martine Aubry, Poivre a, dans une tribune libre confuse publiée par L'Express, défini un projet culturel qui recoupe clairement celui de Hollande. Mais, attention, précise-t-il avec aplomb, « en tant que citoyen et écrivain, j'ai l'occasion de m'exprimer sur des sujets ayant trait à la culture et à ses enjeux dans la société... Cette vision... m'engage évidemment à titre personnel, au-delà de toute prise de position politicienne ». Aplomb, provocation  ou brigue-t-il le ministère de la Culture ? On n'ose imaginer quelqu'un de notre famille occupant une telle fonction et s'en allant soutenir la droite nationale. Il serait sur le champ  débarqué en grandes pompes. Rien de cela ici. Sarkozy - candidat ? président ? - s'interroge aussitôt sur France-Inter, appartenant à la même administration : « …Est-ce que c'est normal dans une radio de service public ? ». Le Syndicat National des Journalistes (SNJ) franchement orienté à gauche puisque l'immense majorité de cette corporation s'y complaît, gêné aux entournures, est obligé de protester, certes sans éclats : « Olivier Poivre d'Arvor ! Ça suffit !... En prenant publiquement position pour un candidat, il a mis en péril la crédibilité de toutes les chaînes de Radio France. [...] En n'édictant pas de règles, la direction de Radio France permet cette confusion ».
Quoi qu'il en soit, la servilité de rigueur de la clique médiatique, en particulier celle de Radio France avec mention spéciale pour France Culture, ne saurait apporter la moindre crédibilité à de telles bouffées d'humeur. France Inter, France Info, France Culture ont depuis des mois transformé en un strict duel Sarkozy-Hollande la campagne électorale. Plus grave : si l'on donne rarement la parole aux "petits" candidats sur ces antennes, encore s'efforce-ton de les citer aimablement de temps en temps. Concernant Marine Le Pen, malgré ses concessions et reniements, toutes les citations sont négatives, toutes les interviews, souvent par de petites dindes analphabètes, consistent à l'empêcher de parler d'autre chose que de ses signatures et de sa chute dans les sondages.
Arrêtons-nous cependant un instant sur le régime de faveur accordé par ces trois stations à Mélenchon et ses acolytes puisque c'est un défilé permanent de personnalités communistes, comparses du candidat du Front de Gauche. Mieux encore, il y a 5 ans, Corinne Lepage, présente dans l'élection, se vit privée pour la durée de la campagne de l'éditorial hebdomadaire qu'elle assurait sur France Culture. Et c'était bien normal.
DES COLLABORATRICES RACISTES
Aujourd'hui, l'ultra-gauchiste Clémentine Autain compte toujours parmi les cinq femmes éditorialistes des Matins de France Culture depuis qu'en février 2008 Ali Baddou l'introduisit dans une fonction dont elle est indéboulonnable. Et pourtant n'est-elle pas porte-parole de Mélenchon, après qu'elle ait fait un bout de chemin en 2007 avec Besancenot ? Ce qui ne l'empêche pas, quatre minutes tous les lundis matins, d'infliger aux auditeurs une cosmogonie passée au filtre borné de son sectarisme. On pourrait ne pas s'offusquer d'une telle présence dans le service pubÛc si la tolérance s'y étendait à tous les points de vue. Mais, on se souviendra que France Culture est la radio qui expulsa Elizabeth Lévy, trop droitiste, et Renaud Camus, trop antisémite au goût de ses directeurs. Il s'agit bien d'une clique, dans laquelle on peut être raciste à condition de diffamer la race blanche, le christianisme et la culture européenne. Mélenchon embrasse les trois options. C'est son affaire mais Clémentine Autain, aussi, ce qui ne saurait être toléré dans une radio qui n'appartient ni aux PC, ni aux trotskistes ni au Parti de Gauche.
M. Poivre dit d'Arvor s'est-il ému des vociférations de Mme Autain ? Jamais, semble-t-il. En tout cas s'il l'a fait elle ne fut pas sanctionnée comme Elizabeth Lévy et Renaud Camus. Donnant quelque crédit à l'opinion selon laquelle quelle que soit la radicalité d'une opinion si elle est exprimée par un individu d'extrême gauche elle est recevable. Mais passible des tribunaux si énoncée par l'extrême droite. En tout cas écartée avec horreur des antennes de France Culture. Où l'on fit grand accueil au brûlot anti-nationaliste de l'ancienne collaboratrice de la station Caroline Fourest, autre laïcarde
qui ne s'en accorde pas moins avec la charia lorsqu'elle s'applique à la Libye. Ne s'exclamait-elle pas sur France 2 à propos de la prise de pouvoir des barbus : « Bien sûr qu'il y des gens qui étaient intégristes, djihadistes mêmes. Eh bien il fallait les défendre quand même parce que nos principes d'universalisme nous font refuser la dictature ». C'est sans doute ce que dans cette société de duplicité et d'imposture on appelle la liberté de penser. Et Mélenchon, lui, ne voit de dictature ni à Cuba, ni en Chine pour le plus grand confort intellectuel de M. Poivre.
Le blogger Paul le Poulpe sur le site Riposte laïque brocarde Clémentine d'une pique ajustée : « Quand j'entends parler Clémentine Autain, je pense à ces petites bourgeoises qui ne sont que les enfants de leur lecture, et qui parlent d'une classe ouvrière qu'elles n'ont jamais rencontrée ». Ce qui ne l'empêche pas, comme son chef, de soutenir férocement la laïcité quand il s'agit de l'imposer au catholicisme mais de voler toutes griffes dehors dès qu'on effleure son islam bien-aimé.
Accueillie par toutes les radios et télévisions, elle est indifférente au fait que l'on égorge les animaux et que des millions de Français consomment en l'ignorant une viande hallal non étiquetée dont ils paient la taxe de certification qui sert à la construction de mosquées. Critiquer, contester revient à ses yeux à critiquer, contester les bienfaits de l'immigration et c'est pour cette pathétique égérie du prolétariat le comble du racisme.
Un racisme, il est vrai, qui ne l'indispose pas beaucoup lorsqu'il prend pour cible les Français, leur race et leur culture. Clémentine Autain, tout à l'apologie de l'immigré et de la suppression des frontières, ne répugne pas à signer des pétitions auxquelles on l'eût imaginée réfractaire. Voyez comme les apparences sont trompeuses. En 2006, elle signa Le manifeste des Indigènes de la République, une diatribe raciste anti-Français, puis prétendit s'en retirer à cause de la présence de Tarik Ramadan (Un habitué, lui, de France Culture : 20/11/11, 17/12/9, 8/6/1). Mais celle de Houria Boutelja, la dénonciatrice des "souchiens", ne la dérange pas. En dépit d'innombrables propos qu'on imaginerait délictueux dans « une société démocratique comme la nôtre ». Écrivant, par exemple, en juin 2006 : « Demain, la société toute entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc...si vous voulez sauver vos peaux, c'est maintenant...Il n'est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs ». Et recevant, dans un procès qui lui était intenté à Toulouse en novembre 2011, le soutien de toute l'extrême gauche, à commencer par le Parti de Gauche de Mélenchon et Autain.
Dans son texte à L'Express, Poivre, le protecteur de Clémentine, dévoilait un projet culturel d'ultra-gauche, dénonçant « la lepénisation du discours politique contraire à l'esprit français », « l'inégalité face à l'obtention des savoirs », « les paroles régressives sur la prétendue inégalité des civilisations et l'entrée des peuples dans l'Histoire », « le repli identitaire », « la fermeture de notre pays (aux) étudiants étrangers », etc. Un bon gros discours de désintégration de notre société, alors que partout dans le monde les autres renforcent la leur. Confortent leur culture et leur identité.
France Culture, arme de dissolution de nos résistances spirituelles.
René BLANC. Rivarol du 9 mars 2012

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