« Entre le mariage homosexuel et l’euthanasie, la recherche sur l’embryon forme un trio des réformes qui entraîneront un changement de civilisation ! »
Les députés font leur rentrée cette semaine, l’occasion de souligner l’urgence de se mobiliser : la proposition de loi visant l’autorisation de la recherche sur l’embryon pourrait être examinée par l’Assemblée Nationale le 28 mars !
Acteur des débats lors de la révision de la loi de bioéthique en 2011, Philippe Gosselin, député de la Manche et membre actif de l’Entente parlementaire pour la famille s’oppose à la remise en cause du principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon. Pour lui, mariage et PMA pour tous, marchandisation du corps, recherche sur l’embryon et euthanasie participent d’une même remise en cause inédite de la vie humaine, de son commencement à sa fin. Il en appelle à une mobilisation ferme et globale !
Contre la recherche sur l’embryon humain : Interview du député Philippe Gosselin
Ce qu’il faut retenir !
Mariage pour tous, recherche sur l’embryon et euthanasie : halte à la déshumanisation ! Pour le député de la Manche, nous ne devons pas rentrer dans le cloisonnement de ces sujets qui sont certes traités dans des projets ou propositions de loi différents mais qui participent en réalité d’un même changement de civilisation inédit. En effet, ces réformes remettent en cause le respect de la vie depuis son commencement jusqu’à sa fin. « Avec l’ouverture de la PMA aux couples homosexuels, qui appelle donc la Gestation Pour Autrui, la recherche sur l’embryon qui utilise les embryons surnuméraires issus de la PMA […] nous sommes dans un tunnel à court, moyen et long termes, de marchandisation du corps et d’instrumentalisation de l’être humain que je récuse absolument ! ».
Le texte pourrait être voté dès le 28 mars par l’Assemblée : la menace est réelle ! « L’encre de la révision de la loi de bioéthique, qui a maintenu l’interdiction de la recherche sur l’embryon, est à peine sèche qu’elle est déjà attaquée sur un point fondamental, en catimini ! ». La proposition de loi, à l’initiative du groupe radical au Sénat a été votée par le Sénat le 4 décembre. Le texte peut « vraisemblablement » être examiné par l’Assemblée Nationale lors de la prochaine niche de l’équivalent du groupe radical à l’Assemblée, le 28 mars. Le texte, court, pourrait passer en moins de deux heures de débat, comme ce fut le cas au Sénat, et l’autorisation de la recherche sur l’embryon être gravée dans le marbre ! Il s’agirait de la chute d’un principe fondamental : le respect de la vie dès son commencement.
Contre la recherche sur l’embryon humain, « Il faut une forte mobilisation citoyenne ! » Certes, la majorité qui a maintenu hier l’interdiction de la recherche sur l’embryon humain est aujourd’hui dans l’opposition. Cependant, une mobilisation citoyenne forte est indispensable pour rappeler la nature « essentielle » de ce débat aux députés.