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Jean-Luc Mélenchon : un révolté en peau de lapin

On peut quand même se demander en quoi Jean-Luc Mélenchon a-t-il des raisons de se révolter. Il fait partie de ces politiques qui dans la société civile n'auraient pas été grand-chose vu leur bagage scolaire. La politique a été un prodigieux moyen de promotion sociale et économique. Titulaire d'une licence de philosophie il n'aurait pas pu être professeur en classe terminale puisqu'il faut le CAPES ou l'agrégation. Une licence permet tout juste d'être pion ou comme le dirait le directeur d'école à Gérard Jugnot dans les Choristes : « pion-pion-pion-pion-pion... ».
Ce petit vernis culturel a quand même permis à Jean-Luc Mélenchon d'avoir un baume de culture légèrement supérieur à une classe politique en général inculte, ce qu'on retrouve chez les journalistes. En tout cas, il a eu grâce à la politique des salaires très conséquents : ministre, deux fois sénateur pendant dix huit ans, député européen, maire, conseiller général... Il touchera donc une retraite généreuse. Certains estiment qu'il a gagné 37 000 € mensuel pendant des années. Bref, l'extrême gauche caviar.
En dépit de son statut de privilégié, il a gardé des comportements des années soviétiques lorsqu'il insulte Marine Le Pen de semi-démente. En URSS on accusait ainsi de dérangement mental les opposants au régime, d'où leur psychiatrisation. Son accusation envers Marine Le Pen est non seulement infâme sur le plan personnel mais aussi politique. Lorsqu'il propose de mettre la famille Le Pen au goulag, personne n'a réagi alors que l'expérience montre que lorsqu'on met une personne dans un goulag, des dizaines de milliers d'autres suivent.
Mélenchon a le droit lui, de tout dire. Il est vrai que beaucoup le prennent pour un clown de la politique.
Sur le fond, dans son discours il n'y a rien d'original. Il ne fait que ressusciter les vieilles lunes gauchistes, tiers-mondistes, de haine de soi, le métissage étant un moyen de détruire la société. Toutes ces idées reçues sont elles des années soixante et soixante dix, celles de l'adolescence de Mélenchon. Il est vrai que ce dernier est resté un ado (comme les khmers rouges qui ont assassiné la moitié des Cambodgiens). Le socialiste Gérard Collomb, Maire de Lyon déclarait que le programme de Mélenchon avait échoué au Cambodge. Physiquement, on remarque que Mélenchon ne fait pas vieux. Dormir au Sénat pendant dix-huit ans n'a jamais usé personne.
Il veut faire sortir la France de l'Occident, rattacher la France au Maghreb, construire des mosquées encore et encore, prôner l'universel qui n'est que l'écrasement des êtres. Tous ses délires dignes d'Ubu ne font même pas rire son auditoire qui l'applaudit. En tout cas, le plus triste est que le contribuable et la société paient des mandats électoraux pour nourrir grassement des bouffons politiques.
Patrice GROS-SUAUDEAU le 23 avril 2012

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