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Joseph Staline est connu pour avoir dit quelque chose allant dans le sens de : « Un mort c’est une tragédie, 25 000 morts sont une statistique. » Depuis les fusillades au Connecticut, le président Obama a démontré presque chaque jour que l’oncle Joe avait raison.
Vous rappelez-vous de la prise de position «touchante» et larmoyante du président après cette fusillade ? Il a versé des larmes de crocodile au sujet de la mort de ces 20 enfants et a fait une représentation de la qualité et la sincérité d’un acteur. Il nous fait presque oublier qu’il dirige un parti qui a protégé un «droit» des femmes américaines – et leurs bourreaux affairistes de l’American Medical Association –, qui depuis 1973 a provoqué la mort de plus de 50 millions d’enfants américains. La mort de ces enfants du Connecticut n’est rien d’autre qu’une catastrophe humaine; face à cela la mort de ces 50 millions d’autres enfants est un holocauste humain, qui fait ressembler Hitler à un assassin-amateur et qui fait apparaître Obama, Clinton, Carter et leur parti, avec Staline et Mao, à la pointe de la liste des plus grands tueurs de l’histoire.
Le zèle d’Obama d’utiliser la mort des enfants de Connecticut pour mieux pouvoir abolir le deuxième amendement [de la Constitution des Etats-Unis] n’est pas son unique utilisation d’Américains tués afin de faire avancer ses buts idéologiques et sa passion du pouvoir. Chaque membre du Corps des marines américain et chaque soldat qui est mort après l’annonce du gouvernement Obama que les Forces armées des Etats-Unis quitteraient le pays en 2014, est mort absolument pour rien. Leur vie a été gaspillée pour promouvoir la carrière politique de Barack Obama. En annonçant cette décision, Obama et son parti on déclaré la défaite des Etats-Unis et pendant que les Américains sans connaissances d’histoire ont applaudi à cette décision, les ennemis des Etats-Unis – notamment les Talibans, Al-Qaïda, l’Arabie saoudite – ont exactement compris cet homme. Ils ont réalisé qu’Obama avait hissé le drapeau blanc pour leur dire : « C’est vous qui gagnez, nous nous retirerons aussitôt que j’aurais été réélu. » Obama va terminer le retrait américain d’Afghanistan et chaque vie que l’armée américaine va perdre jusqu’à la fin du retrait, sera une vie gaspillée. Et que va-t-il se passer avec les Afghans qui se sont mis au service des Etats-Unis et de l’OTAN ? Eh bien, ils mourront, ils seront tués par des groupes d’islamistes militants, qui désignent l’Administration Obama – sur ordre du Committee on American Islamic Relations (CAIR) – d’organisation d’extrémistes non islamique et violente. Prochainement les Américains réaliseront que ces groupes – favorisés par les démocrates et le CAIR – mèneront la guerre à l’intérieur des Etats-Unis.
Le travail bâclé d’Obama concernant l’utilité personnelle et politique de meurtres sans raison n’apparaît nulle part plus clairement que dans les relations confidentielles que lui et le parti démocrate ont avec les vendeurs de la mort, qui dominent l’industrie américaine de divertissement. Lors de la dernière campagne présidentielle nous avons pu observer qu’Obama n’a laissé passer aucune occasion de se montrer en compagnie avec des acteurs et des metteurs en scène qui produisent des films et des programmes de télévision, qui conditionnent les enfants américains à accepter le meurtre et les mutilations à grande échelle en tant que normal et de considérer les femmes principalement comme putes. Il s’est aussi montré avec des chanteurs, qui utilisent des textes qui célèbrent le meurtre ou plaident même en sa faveur et dans lesquels les femmes sont représentées en sous-hommes qui ne servent qu’à remplir les désirs des hommes. On l’a aussi vu entouré de génies de l’informatique, spécialistes de la production de jeux vidéo qui permettent aux enfants de tuer quotidiennement pendant plusieurs heures un énorme nombre d’êtres humains. Précisément ce mois (janvier 2013), lorsque Obama, le vice-président Biden et le gouverneur de New York, Cuomo, ont propagés l’abolition du deuxième amendement, leurs copains et sponsors de Hollywood ont rafflé plus de 40 millions de dollars par semaine avec leurs derniers films qui propagent des « tueries pour s’amuser » : « Texas Chainsaw – 3-D » et « Django Unchained ».
Obama et son parti radotent sans fin sur l’éducation, mais en la restreignant soigneusement à l’éducation en classe, le milieu, dans lequel eux et leurs amis du syndicat des enseignants ont enseigné à plusieurs générations de lycéens et de collégiens, de se méprendre des Etats-Unis et d’haïr leur pays, de refuser la religion en tant que superstition ou maladie mentale, d’attendre du gouvernement fédéral de l’aide à vie et ainsi d’éviter tout travail sérieux et dur et de croire fanatiquement à des conceptions fantaisistes et socialement destructrices de diversité et de multiculturalisme.
Mais tant la substance de l’enseignement des lycéens et des collégiens est actuellement pitoyable et tordue aux Etats-Unis, tant l’éducation pénétrante, puissante, insidieuse et motivant à la violence qu’on inculque à nos enfants est l’expression des convictions principales, orientées vers la mort, d’Obama et de son part i:
Le «droit» des citoyennes américaines, de faire tuer leurs enfants selon leurs désirs, par des bourreaux à louer, faisant partie de l’American Medical Association qui se trouve sous protection du gouvernement fédéral.
Le «droit» de l’exécutif du gouvernement fédéral d’appliquer uniquement les lois qui lui plaisent; de vouloir éliminer de manière agressive la croyance religieuse de la place publique; de détruire la sécurité nationale des Etats-Unis suite au refus de contrôler les frontières; et d’envoyer à l’étranger nos soldats et nos membres du Corps des marines pour lutter dans des guerres, qu’on ne prévoit même pas de gagner, et continuer à les y faire tuer, jusqu’à ce qu’il soit politiquement opportun à les rapatrier.
Le «droit» de l’industrie de divertissement, de réaliser des bénéfices énormes avec des produits, qui réduisent nos enfants à un système de valeurs correspondant à des barbares tuant à discrétion, tout en leur inculquant que la misogynie, les perversions sexuelles et toute variété d’immoralité humaine ne sont que des formes alternatives de la «normalité» et qu’il ne faut pas seulement les tolérer, mais aussi les solenniser en tant que preuve de leur loyauté envers la diversité.
Le «droit» de l’establishment éducatif américain, de supprimer l’éducation des enfants, afin de mieux pouvoir servir d’agents de recrutement dans les écoles pour le parti démocrate, qui fait auprès des enfants de la propagande pour qu’ils deviennent dépendants du gouvernement fédéral; diaboliser les fondateurs de l’Amérique en tant que négriers morts, blancs et masculins et de dénigrer tous ce qu’ils ont fait; soutenir de manière irréfléchie une politique extérieure interventionniste, qui résulte en une guerre interminable avec l’islam – ou, si vous préférez être politiquement correct, avec des organisations extrémistes violentes (Violent Extremist Organisations) –, suite à laquelle les Etats-Unis vont mourir d’une hémorragie suite à la perte de vies humaines, de finances et de stabilité politique interne.
Dans l’ensemble l’Amérique, qui a été créée au cours de 60 dernières années, lorsque le pouvoir était en main d’Obama et de ses prédécesseurs démocrates et leur parti – secondé par les alliés de Hollywood, Silicon Valley et des syndicats d’enseignants –, une Amérique, qui est plus que jamais, depuis la veille de la guerre civile américaine, divisée dans un grand nombre de questions fondamentales. En outre, c’est un pays, dont la Constitution est attaquée de front par l’administration Obama. Premièrement, les réglementations d’Obama concernant le contrôle des naissances/l’avortement violent les droits de l’église catholique américaine garantis au premier amendement [First Amendment], de même que ceux d’une partie des paroisses protestantes, musulmanes et juives. Et hier [le 9 janvier 2013] Biden a communiqué à ses alliés des médias hurlants, mous et opposés aux armes à feu, qu’Obama pense à restreindre les droits du deuxième amendement à l’aide d’une ordonnance.
C’est justement à cause de la possibilité d’attaques arbitraires de l’exécutif du gouvernement fédéral contre la Constitution et/ou le Bill of Rights que les fondateurs du pays ont garanti le droit des Américains de s’armer autant qu’ils l’estiment nécessaire. La Constitution et le Bill of Rights peuvent être révisés par un processus constitutionnel officiel, mais ils ne peuvent pas être changés uniquement par un acte législatif du Congrès ou par une ordonnance de l’exécutif. Une révision selon les directives fixées dans la Constitution est légale si elle a le soutien de la population, mais un amendement uniquement par voie législative ou par un diktat présidentiel n’est rien d’autre qu’une dictature pure et simple – dont les fondateurs du pays auraient approuvés l’anéantissement à qu’ils voulaient justement favoriser avec le deuxième amendement.•
Michael Scheuer
Source : non-intervention.com du 10/1/13
(Traduction Horizons et débats)
* Michael Scheuer, 1952, historien et analyste politique. Jusqu’en 2004, Scheuer a été collaborateur de la CIA pendant 22 ans, où il a dirigé de 1996 à 1999 l’unité «Usama-bin-Ladin». Après avoir quitté la CIA, il a travaillé comme journaliste pour CBS News et The Jamestown Foundation. Actuellement, il enseigne à l’Université Georgetown de Washington. En outre, il est spécialiste en sécurité auprès de diverses chaines de télévision et écrit des livres. Il est devenu célèbre notamment suite à son livre «Imperial Hybris: Why the West is Losing the War on Terror.» [Hybris impériale: Pourquoi l’Occident va perdre la guerre contre le terrorisme] qu’il a, à la demande de la CIA, d’abord publié anonymement. En 2012, il a soutenu la candidature de Ron Paul à cause de ses positions dans le domaine de la politique extérieure.