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La République, une dictature

Les journalistes sont-ils condamnés à sacrifier leur carrière s'ils écoutent leur conscience ? En tout cas, la presse inspire la défiance populaire-Une fissure de plus dans un édifice républicain en passe de s'écrouler.
Une dépêche de Novopress indique que « l'Observatoire des journalistes et de l'information médiatique (Ojim) vient de publier les résultats d'une consultation sur l'indépendance et la pluralité des journalistes et médias en France. Les résultats révèlent une fois de plus un décalage profond entre le système médiatique et les Français. On apprend ainsi que 85 % des sondés pensent que la liberté d'expression en France se dégrade et 89 % d'entre eux que les journalistes sont "déconnectés des réalités". » Si on ajoute à cela un jugement des Français de plus en plus partagé sur la justice idéologique de Taubira et la répression à sens unique exercée par la police politique, le pays dit "des droits de l'homme" est en droit de s'interroger sur sa République incantatoire et moralisatrice. Le fait est que la dernière bombe de Laurent Obertone, La France orange mécanique, éclate au moment précis où l'échec des politiques menées depuis trente ans devient de plus en plus évident pour bon nombre de nos compatriotes. Ce livre ne dit rien de plus que ce que tout le monde savait déjà plus ou moins, confirmant ce "sentiment d'insécurité" partagé par tous les Français jusque dans nos campagnes les plus reculées. Il confirme sans tabou que l'immigration n'est pas vraiment une chance pour la France. Et que fait la presse subventionnée ? Elle rechigne bien sûr, elle conteste les chiffres, avec une certaine dose de mauvaise foi, en essayant de s'en prendre à l'auteur avec la bassesse et méchanceté qu'on lui connaît. Mais elle tombe sur "un os", car les chiffres énoncés sont tout ce qu'il y a de plus officiel. Ils proviennent notamment du très institutionnel Observatoire national de la délinquance, lequel, à mon avis, risque bien d'être menacé dans son existence. Une dictature doit être fidèle à ses principes : si le thermomètre ne donne pas la température souhaitée, cassons le thermomètre. La politique de l'immigration qui voit l'idéologie de gauche "copuler" avec le patronat libéral est trop importante aux yeux de nos dirigeants démocrates pour prendre en compte les inquiétudes d'un peuple jugé trop populiste.
Quand un régime refuse de prendre en compte une pétition de 700 000 signatures sous des prétextes fallacieux d'un juridisme contestable, c'est qu'il est pour le moins à classer parmi les régimes autoritaires, les républiques bananières, les dictatures des "tontons macoute" et autres Kampuchea démocratiques. Sa presse est aux ordres, à moins que ce soit elle qui donne les ordres, et il appartient de raser les murs aux Français de seconde zone, c'est-à-dire ceux qui refusent ce consensus arbitraire porté par les "élites" qui organisent la destruction de notre pays cellule par cellule.
Mais, la technologie doit être horriblement réactionnaire car elle permet, avec Internet notamment, de glisser de l'information non formatée au travers des mailles du filet tendu par la presse officielle. Notons-le quand même pour ne pas être injuste : quelques rares journaux et magazines participent à la résistance, il faut être courageux aujourd'hui, quand on est journaliste et que l'on est doté d'une conscience. Il faut choisir : être consensuel ou perdre toute chance de faire une. Robert Menard fait partie de ces hommes courageux qui ont refusé de se taire, qui ont voulu exercer le métier honnêtement. Il a parlé, il a donné la parole à ceux que la grande presse ignorait et méprisait, les exclus de la République. Le système fonctionnant bien, il a été lui même exclu de toutes les bonnes rédactions qui ont pignon sur rue. De ce fait, il nous est éminemment sympathique parce qu'il représente pour nous la France des honnêtes gens. Celle qui ne renonce jamais, les vrais résistants qui ne choisissent pas leur camp en fonction des idéologies et qui sont profondément épris de cette merveille qu'on appelle liberté. Nous recevrons dans nos locaux le lundi 18 mars prochain ce journaliste de combat qui fonda Reporters sans frontières et qui, aujourd'hui, est devenu un exilé de l'intérieur. Nous lui ferons bon accueil.
Olivier Perceval Secrétaire général de l'AF, Action Française mars 2013

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